Ernest Le Roy de Boisaumarié

Ernest Le Roy de Boisaumarié étudia le droit à Paris, puis entra dans l'administration.

Successivement sous-préfet de Villefranche (Haute-Garonne), puis de Saint-Sever en 1836, de Bayonne en 1842, il devient préfet des Landes en 1847. Il donna sa démission à la Révolution française de 1848.

Le gouvernement présidentiel de Louis-Napoléon Bonaparte l'appela, en 1849, à la préfecture de la Seine-Inférieure. Administrateur énergique, il étouffa les tentatives d'insurrection à Rouen et à Elbeuf après le 2 décembre, puis, la pacification faite, se consacra exclusivement et avec intelligence à l'administration de son département. Il fit ouvrir de nouveaux bassins au Havre, à Dieppe, à Honfleur, organisa la bibliothèque et le musée de Rouen, et présida, en 1868, l'exposition régionale qui se tînt dans cette ville.

En récompense de ses services, M. le baron Le Roy fut nommé sénateur le 9 juin 1857, et grand officier de la Légion d'honneur en 1860.

Au 4 septembre 1870, il donna sa démission, et se retira au château de Fleurus où il mourut peu de temps après.

Ses trois filles s'unirent aux Grandin de L'Eprevier, Faton de Favernay et Lestapis.

• Sous-préfet de Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) ;
• sous-préfet de Saint-Sever (1836) ;
• sous-préfet de Bayonne (1842) ;
• préfet des Landes (1847-1848) ;
• préfet de la Seine-Inférieure (1848 - 4 septembre 1870) ;
• sénateur du Second Empire (9 juin 1857).

• 2^e baron de Boisaumarié.

• Légion d'honneur :
  • Commandeur de la Légion d'honneur (1860)
• Ordre du Lion et du Soleil (1^re classe, en 1868).

« Armes de son père, chevalier de l'Empire : D'azur au chevron de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagné à dextre d'une tour d'or maçonnée de sable et à senestre d'une balance d'argent, en pointe d'un livre ouvert d'argent.[1] »