Ernest Meissonier
Ernest Meissonier, né le à Lyon et mort le à Paris (17e arrondissement)[1], est un peintre et sculpteur français, spécialisé dans la peinture historique militaire et dans les scènes de genre.
Pour les articles homonymes, voir Meissonier.
photographié par Robert Jefferson Bingham.
Président du conseil d'administration Société nationale des beaux-arts | |
---|---|
à partir de | |
Maire de Poissy | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Jean-Louis Ernest Meissonier |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Conjoints | |
Enfant |
Membre de | |
---|---|
Mouvement | |
Maître | |
Élève | |
Genre artistique | |
Distinctions |
Peintre très soucieux du détail authentique, il s'inscrit dans le mouvement académique, qui prédomine dans les arts plastiques sous le Second Empire. Couvert d'honneurs, il siège à l'Académie des beaux-arts et préside de nombreux jurys nationaux ou internationaux.
Même si Marcel Proust durant son adolescence, Guy de Maupassant et Robert Louis Stevenson[2] le tenaient pour leur peintre préféré, et bien qu'étant grandement apprécié par Eugène Delacroix[3] puis admiré par Vincent van Gogh[4], une partie de la critique, principalement posthume, jugea son œuvre comme étant absente de toute spontanéité et de vie. Jugements le mettant en « enfer » dans l'opinion publique, utilisant des mots cruels comme celui d'Édouard Manet à propos d'un de ses tableaux de bataille : « Tout est en acier, excepté les cuirasses », ou encore celui d'Edgar Degas le qualifiant de « géant des nains »[5],[6],[7] qui faisait allusion à ceux auxquels des critiques d'art modernistes du XXe siècle accoleront le terme péjoratif de « pompiers » (qualification comprenant Gervex, Carolus-Duran, Detaille…) [8].
Biographie
Meissonier, quatrième enfant d'un commerçant lyonnais, fait preuve d'un talent certain pour le dessin. Adolescent, il dessine des têtes au fusain et à l'estompe chez Julien Potier[9]. Il quitte à 17 ans sa ville natale et entre dans l'atelier du peintre Léon Cogniet où il apprend à peindre. Il assiste notamment à la préparation de la peinture d'un plafond pour le musée du Louvre représentant l'expédition d'Égypte, une reconstitution historique qui lui permet d'avoir ses premiers contacts avec la peinture militaire.
Meissonier débute au Salon de 1834 avec les Bourgeois flamands[10]. Il est successivement peintre d'éventails et d'images pieuses pour les éditeurs de la rue Saint-Jacques, puis s'essaie à l'illustration avec talent pour l'éditeur Curmer, avec notamment la publication de Paul et Virginie et de La Chaumière indienne de Bernardin de Saint-Pierre. Ses amis de l'époque sont Honoré Daumier et Charles-François Daubigny. Lors des journées de juin 1848, Meissonier est de service comme capitaine d'artillerie dans la Garde nationale, qui réprime alors des soulèvements ouvriers réagissant à la fermeture des ateliers nationaux. Bouleversé par cette expérience, il décide d'en réaliser une huile sur toile intitulée Souvenir de la guerre civile à partir d'un croquis. Cette huile, il la représente à partir de sa réminiscence douloureuse de l'évènement : on y voit les derniers regards figés des cadavres entassés de révoltés, le tout dans une ambiance glaciale représentant bien l'horreur de ces jours damnés.
Ernest Meissonier commence cependant sa carrière de peintre dans un registre plus classique, avec des scènes de genre dépeignant la vie quotidienne au XVIIe ou au XVIIIe siècle : joueurs de cartes, joueurs d'échecs, homme attendant à sa fenêtre, fumeur, joueurs de boules. Il obtient un succès grandissant, à tel point qu'on en vient même à le comparer aux maîtres flamands auxquels il est d'ailleurs lui-même fort attaché.
Mais c'est en peignant des scènes militaires que l'artiste obtient les honneurs officiels (chevalier de la Légion d'honneur en 1846, officier en 1856, commandeur en 1867, Grand officier en 1880, Grand Croix en 1889). Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1861. Parmi ses tableaux historiques, on peut citer 1805, les Cuirassiers avant la charge, La Campagne de France, 1814 ou encore une commande officielle Napoléon III à Solférino, en quoi il demeure avec ce dernier, avec « Alfred de Dreux, Ange Tissier, Adolphe Yvon et Franz Xaver Winterhalter, parmi les peintres que Napoléon III considéra comme les plus doués serviteurs de la gloire impériale »[11]. Avec son ami l'historien Michelet, il incite le peintre de paysage Paul Huet à se présenter à l'académie des Beaux-Arts, mais celui-ci échoua.
Meissonier applique systématiquement la même méticulosité d'historien dans tout le travail préparatoire de ses œuvres, ce qui fait de lui une référence en matière d'uniformologie.
En 1890, Meissonier participe, avec Louise Catherine Breslau, Pierre Puvis de Chavannes, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou, Auguste Rodin et Carrier-Belleuse, à la refondation de la Société nationale des beaux-arts. Il est élu président, avec Dalou comme vice-président. Cette société recommence à organiser des expositions annuelles au Salon du Champ-de-Mars, traditionnellement une quinzaine après l’officiel Salon des Champs-Élysées, organisé par la Société des artistes français. Quand il meurt l’année suivante, Pierre Puvis de Chavannes lui succède avec Auguste Rodin comme vice-président.
Il est inhumé à Poissy, où il vécut à partir de 1846 et dont il fut maire.
L’œuvre
Le peintre
Peintre académique, même s'il n'était pas issu de l’École des Beaux-Arts, son style de peinture s'inspire à ses débuts des scènes de genre (La visite chez le bourgmestre, Le jeu de piquet) des canons de l'âge d'or de la peinture néerlandaise[15]. Théophile Gautier le compare même aux maîtres flamands du XVIIe siècle comme Gerard ter Borch, Gabriel Metsu, Pieter de Hooch et Vermeer de Delft). Il n'hésite pas à peindre parfois ses paysages d'arrière-plan à la manière des romantiques comme Eugène Delacroix, inspiration visible dans Le Siège de Paris, voire s'essayant même à ce que l'on pourrait qualifier de quasi-impressionnisme par des traits fugitifs, mettant l'accent sur la sensation visuelle plutôt que la représentation exacte comme dans Bords de la Seine à Poissy[16]. Il est considéré de son vivant comme l'un des plus grands maîtres de la peinture contemporaine. Lui-même disait que sa particularité n'était pas son coup de pinceau, mais son sens de l'analyse : « Je peins comme tout le monde. Seulement je regarde toujours. Lorsque je peins le pied d'un fauteuil, je me lève et je vais regarder la forme précise. Savoir regarder, c'est tout. »[4]. Connu pour ses scènes représentant la geste napoléonienne (réalisées sous le Second Empire et la Troisième République), Meissonier a eu en son temps gloire et honneurs, mais aussi des critiques virulentes, exacerbées après sa mort. Ses peintures sont les plus chères qui se soient vendues du vivant de l'artiste au XIXe siècle, ainsi entre 1884 et 1890 pouvait-il vendre certains de ces tableaux entre 100 000 et près de 200 000 francs de l'époque.
Une de ses œuvres les plus connues est le tableau intitulé Campagne de France, 1814[17]. D'un petit format assez inhabituel pour une peinture d'histoire militaire, ce tableau témoigne de son savoir-faire habile et minutieux. Malgré les dimensions réduites, la vaste étendue de la plaine désolée et le lourd ciel gris donnent de l'ampleur à la scène, tout comme la perspective dilatée autour de la figure centrale de l'Empereur, magnifié par un point de vue en léger contrebas. Les moindres détails sont restitués avec minutie. Le directeur de l'École des beaux-arts, Charles Blanc, disait d'ailleurs de Meissonier qu'il « peignait grandement en petit »[18].
L'illustrateur
Activité ayant permis à l'artiste durant ses débuts d'avoir l'aisance financière suffisante pour s'adonner parallèlement à la peinture, l'illustration est un domaine dans lequel il se fit une sérieuse réputation par ses réalisations dans des œuvres issus de la Comédie humaine de Balzac, puis de Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre pour l'édition Curmer de 1838[19] ou encore Notre-Dame de Paris de Victor Hugo pour l'édition de 1876[20].
Ernest Meissonier fait en effet partie des illustrateurs d'Honoré de Balzac avec cinq dessins illustrant la Comédie humaine : La Maison du chat-qui-pelote, Le Bal de Sceaux, La Bourse, La Femme abandonnée, La Femme de trente ans.
L'universitaire et académicien Octave Gréard disait à ce propos : « N'eût-il laissé que ses illustrations, il aurait une place dans l'histoire de l'art »[21].
Le sculpteur
Si l’œuvre sculpté d’Ernest Meissonier demeure peu exposé, parfois dans l’ombre de son œuvre peint, ses sculptures sont toutefois présentées après son décès à la galerie Georges Petit en mars 1893 avec 11 cires[22], mais aussi à l’École des beaux-arts de Paris où sont exposés cinq bronzes et quelques cires originales[23].
Ce n’est qu'en 1993 que l’œuvre sculpté d’Ernest Meissonier est présenté pour la première fois, quasi complet, lors de la rétrospective que lui consacre le musée des beaux-arts de Lyon[24]. D’après le catalogue paru à cette occasion et d’anciennes photographies[25] des ateliers Meissonier, l’absence de quelques pièces est remarquable. En effet, certaines sculptures n’ont pas été acheminées pour l’exposition en raison de leur fragilité ou de leur mauvaise conservation, ce qui est notamment le cas de la cire du Voyageur actuellement conservée à Paris au musée d’Orsay[26], du Croisé, et de la cire Cheval au galop, conservée à l’époque dans une collection particulière et qui, sans raison documentée, n’a pas été exposée. Pour le reste des pièces manquantes, il s’agissait d’un défaut de localisation[24].
La sculpture : un travail de maquette
Les œuvres sculptées d’Ernest Messonier peuvent être comprises ipso facto par l’origine, l’objectif de leur réalisation. En effet, la recherche réaliste dans l’œuvre de l’artiste consiste avant tout à la préparation méticuleuse de ses représentations peintes, pour lesquelles il réalise des maquettes sculptées. La sculpture est donc l’étape préalable à la peinture, la représentation tridimensionnelle des figures réalisée pour sentir le mouvement des personnages et comprendre les jeux de lumière afin de donner une représentation peinte la plus réaliste possible[27].
L’origine préparatoire de la sculpture explique d’une part le fait qu’elle n’ait été que peu exposée — les esquisses ou maquettes ne font objet d’exposition que dans les expositions contemporaines — mais justifie aussi l’emploi de la cire pour les sculptures, un matériau très malléable qui se conserve très mal.
Recherche d’un réalisme historique
Meissonier réalise donc ses sculptures préparatoires dans une quête de réalisme et cherche à provoquer l’émotion (par exemple, le corps au vent du Voyageur soumis à la dureté des éléments, luttant pour avancer). Cette volonté d’être au plus proche du réel pour susciter l’émotion est une caractéristique du romantisme dans la peinture du XIXe siècle.
Ainsi, lorsque l’artiste sculpte la cire, il se concentre sur la compréhension et la recherche du juste mouvement de ses figures notamment lorsqu’il travaille les chevaux[28] afin d’être au plus près d’une mise en situation réelle. Meissonier déclarait à cet effet prendre beaucoup de plaisir à manier la cire, notamment dans l’aisance de sa flexibilité : « On ne peut concevoir quel plaisir c’est de modeler avec une bonne cire. C’est une ivresse immédiate de créateur… Vous n’avez pas idée à quel point ce travail de maquette est attrayant et passionnant… »[29].
Cette recherche autour de la figuration équine devient dès lors une de ses spécialités, notamment reconnue par ses pairs. Ainsi, le peintre impressionniste Edgar Degas[30], qui n’appréciait guère l’artiste ni son œuvre, reconnaissait toutefois la qualité de ses recherches et l’exhaustivité de ses connaissances sur les équidés : « ce mauvais peintre était un des hommes les plus renseignés sur le cheval que j’ai jamais connus »[31].
Si Meissonier sculpte pour arriver au juste mouvement, il utilise aussi la figuration sculptée afin d'appréhender le rôle de la lumière, à l'instar des boîtes optiques de Nicolas Poussin, notamment dans les scènes de bataille. Poursuivant cette même quête du réel, la conception miniature de ces figures lui permet de les placer et déplacer physiquement dans l’espace, d’observer la réalité des jeux d’ombres et de lumière sur ses personnages et d’affirmer ou de réfuter ses projections. La justesse et le perfectionnisme de ses maquettes sont d’ailleurs soulignés par le critique d’art François Thiébault-Sisson qui dit à cet effet : « Il a besoin de personnages assis sur un banc, il en exécute dans de minimes proportions, des poupées qu’il habille de costumes identiques à ceux des acteurs de la scène. C’est le moyen pour lui de constater, en exposant ses bonshommes au soleil, si les reflets qu’il soupçonne sont exacts, si les jeux de lumière auxquels il assigne un rôle dans le tableur produiront l’effet qu’il espère. »[32]
Collections publiques
Peinture
- 1833-1834 : Bourgeois Flamands, Salon de 1834[33], Wallace Collection, Londres.
- 1835 : Madame Ferriot, musée d'Orsay, Paris[34].
- 1838 : Isaïe, Wallace Collection, Londres[35].
- Vers 1840 : Le cardinal de Granvelle, musée du Château de Versailles[36].
- Vers 1845 : Samson abattant les Philistins, esquisse, musée d'Orsay, Paris[37].
- 1847 : Portrait de John Lemoinne, huile sur bois, 14 × 9 cm, musée Marmottan, Paris[38]
- Vers 1847 : Corps de garde, Wallace Collection, Londres[39].
- Vers 1848 : La Barricade, musée du Louvre, Paris[40],[41].
- Vers 1849 : Souvenir de guerre civile, version plus aboutie de La barricade, musée du Louvre, Paris[40].
- 1851 : Homme choisissant son épée, Château de Compiègne[42].
- 1851 : Une Sentinelle : Période de Louis XIII, Wallace Collection, Londres[43].
- Vers 1852 : A l'ombre des bosquets chante un jeune poète, Wallace Collection, Londres[44].
- Vers 1852 : Jeune homme travaillant ou Jeune homme écrivant, musée du Louvre, Paris[45]
- 1852 : Les tueurs à gages, Wallace Collection, Londres[46].
- 1853 : Le liseur près de la fenêtre ou « Le liseur noir », Château de Compiègne[47].
- 1853 : Au cabaret, un reître et Sloughy, le lévrier du peintre, musée d'Orsay, Paris[48].
- 1854 : Un homme habillé en noir fumant une pipe, National Gallery, Londres[49].
- 1855 : Une rixe, Royal Collection, Londres.
- 1855 : Homme lisant, Wadsworth Atheneum Museum of Art[50].
- 1855 : Portrait d'Alexandre Batta, violoncelliste, Château de Versailles[51].
- 1855 : Le Dessinateur, époque Louis XV, Château de Compiègne[52].
- 1856 : Un cavalier du temps de Louis XIV, Wallace Collection, Londres[53].
- 1856 : Les joueurs d'échecs, Kunsthalle de Hambourg[54].
- 1857 : Le liseur blanc, musée d'Orsay, Paris[55].
- 1858 : La Partie perdue, Wallace Collection, Londres[56].
- 1858 : Joueur de flûte, Château de Compiègne[57].
- 1859 : Un poète, musée du Louvre, Paris[58].
- 1860 : En attendant l'audience, musée d'Art et d'Histoire, Poissy[59].
- 1860 : Au Tourne-bride ou Tournebride en forêt de Saint-Germain, musée d'Orsay, Paris[60].
- 1860 : Le Vin du curé, musée des Beaux-Arts, Reims[61].
- 1860 : Visite à l'atelier de l'artiste, Palais des Beaux-Arts, Lille[63].
- 1860 : Les amateurs de peinture (dans le goût du 18e siècle) ou Un peintre, musée d'Orsay, Paris[64].
- 1860 : Mousquetaire, musée d'Art et d'Industrie André Diligent (La Piscine), Roubaix[65].
- 1860 : Polichinelle, Wallace Collection, Londres[66].
- 1861 : Un Capitaine au temps de Louis XIII, Wallace Collection, Londres[67].
- Vers 1862 : Halte devant une Auberge, Wallace Collection, Londres[68].
- 1863 : Napoléon III à Solférino, musée du Louvre, Paris.
- 1863 : La vedette des dragons sous Louis XV, musée Condé, Chantilly[69].
- 1863 : Napoléon 1er en 1814, musée de l'Armée, Paris[70].
- 1864 : La Campagne de France, 1814, musée d'Orsay, Paris[71].
- 1864 : Napoléon III entouré de son état-major, musée du Second Empire, Compiègne[72].
- 1865 : L'Auberge du bord de la route, Wallace Collection, Londres[73].
- 1865 : Le Rieur, époque XVIIe siècle, Château de Compiègne[74].
- 1866 : Dragon à cheval tenant un pistolet, Château de Compiègne[75].
- 1867 : Le Colonel Félix Massue, Wallace Collection, Londres[76]
- 1868 : Antibes, la promenade à cheval, l'artiste et son fils Charles, musée d'Orsay, Paris[77].
- 1869 : Le cheval de l'Ordonnance, musée d'Orsay, Paris[78].
- 1869 : Les Ordonnances, musée Massey de Tarbes[79].
- 1869 : Les blanchisseuses à Antibes, musée d'Orsay, Paris[80].
- 1869 : Napoléon et son état-major, Wallace Collection, Londres[81].
- 1871 : Vue du jardin de Poissy sous la neige, musée d'Art et d'Histoire, Poissy[82].
- 1872 : La Partie de piquet, musée Anne-de-Beaujeu, Moulins.
- 1872 : Josefa Manzanedo e Intentas de Mitjans, marquise de Manzanedo, musée du Prado, Madrid[83].
- 1874 : Gentilhomme Louis XIII, musée d'Orsay, Paris[84].
- Vers 1875 : Portrait de l'artiste dans son atelier, musée d'Orsay, Paris[85].
- 1875 : 1807, Friedland, Metropolitan Museum of Art, New York[86]
- Vers 1876 : Dragon en vedette dans la campagne, musée d'Orsay, Paris[87].
- 1877 : Étude de cuirassier, musée Grobet-Labadié, Marseille[88].
- 1877 : Alexandre Dumas fils, Château de Versailles[89].
- 1878 : 1805, Les Cuirassiers avant la charge ou Les cuirassiers de 1805, avant le combat, Château de Chantilly[90].
- 1879 : Un gentilhomme sous Louis XV, musée d'Art et d'Histoire, Poissy[91].
- 1879 : Dragon en vedette dans la campagne, regardant à droite, musée d'Orsay, Paris[92].
- 1879 : Personnage en redingote, dessin aquarellé, musée d'Art et d'Histoire, Poissy[91].
- Vers 1880 : Henri IV et sa cour descendant l'escalier, musée national du château de Pau[93].
- 1880 : Dragon en vedette dans la campagne, regardant à gauche, musée d'Orsay, Paris[94].
- 1880 : Gentilhomme frisant sa moustache, musée d'Orsay, Paris[95].
- 1882 : Saint-Marc de Venise, la Madonna del Baccio, musée d'Orsay, Paris[96].
- Avant 1883 : Jeune femme chantant, musée d'Orsay, Paris[97].
- Vers 1883 : Dragon à cheval portant le manteau en bandoulière, musée de l'Armée, Paris[98].
- 1883 : Les Ruines des Tuileries, musée du Second Empire, Compiègne[99].
- 1884 : La Seine à Poissy, Philadelphia Museum of Art.
- 1884 : Le Siège de Paris, musée d'Orsay, Paris[100],[101].
- 1888 : Venise : le Grand Canal, vue prise du seuil de la Casa Fumagalli, musée d'Orsay, Paris[102].
- 1889 : L'auberge au pont de Poissy ou Le postillon, musée d'Orsay, Paris[103]
- 1889 : Bords de la Seine à Poissy, musée d'Orsay, Paris[16]
- 1889 : Portrait de l'artiste, musée d'Orsay, Paris[104]
- 1890 : Personnage de la comédie italienne, musée d'Art et d'Histoire, Poissy[91].
- 1891 : Le Matin de Castiglione, musée Anne-de-Beaujeu, Moulins.
Sans date :
- Cavalier dans l'orage, musée du Louvre, Paris[105].
- Les voyageurs, musée d'Orsay, Paris[106].
- Le Dernier adieu au chevalier ou Cavalier et jeune femme regardant du haut d'un escalier, musée d'Orsay, Paris[107].
- Le chapeau de paille, musée Magnin, Dijon[108].
- L'Escalier de bois de la cathédrale de Lausanne, musée d'Orsay, Paris[109].
- L'Attente, Château de Compiègne[110].
- La Confidence, Château de Compiègne[111].
- Antibes, étude, musée d'Orsay, Paris[112].
- Un Peintre montrant ses dessins, Wallace Collection, Londres[113].
- Le Fumeur, Château de Compiègne[114].
- Le liseur (époque Louis XIII), musée du Louvre, Paris[115].
- Femme en prière à Saint-Marc de Venise, musée du Louvre, Paris[116].
- Les Oliviers à Antibes, musée du Louvre, Paris[117].
- Le maréchal Lannes à cheval, musée de l'Armée, Paris[118].
- Le maréchal Bessières à cheval, musée de l'Armée, Paris[119].
Sculpture
- musée de Grenoble :
- Homme nu ou gladiateur, bronze (MG 1215) ;
- Gladiateur au glaive, bronze (MG 1216) ;
- Le Hérault de Murcie, bronze (MG 1213) ;
- Muse dansant, bronze (MG 1217) ;
- Cheval blessé, bronze (MG 1218) ;
- Le général Duroc à Castiglione (MG 1214).
- Lyon, musée des Beaux-Arts : Duroc à Castiglione, 1890, plasticine[120].
- Bordeaux, musée des Beaux-Arts :
- Paris, musée d'Orsay :
- Reims, musée des Beaux-Arts : Le Voyageur (autre version), bronze[127].
Illustrations
- Honoré de Balzac, La Maison du chat-qui-pelote, Le Bal de Sceaux, La Bourse, La Femme abandonnée, La Femme de trente ans.
- Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie, Curmer éditeur.
- Bernardin de Saint-Pierre, La Chaumière indienne, Curmer éditeur.
- Jules Richard (pseudonyme de Thomas Jules Richard Maillot), " En Campagne " (deuxième série), tableaux et dessins de Meissonier, Ed. Detaille, A. de Neuville, chez Boussod, Valadon et Cie successeurs de Goupil et Cie et Ludovic Baschet Librairie d'Art, Paris, s.d. (vers 1895).
- Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, édition de 1876[20].
- Louis de Chevigné, Les Contes rémois.[128]
- Curmer éditeur : Les français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du dix-neuvième siècle, 1840-1842[129]
Expositions aux Salons et Expositions Universelles
Le Salon de Peinture et de Sculpture, abrégé dans le langage courant par « Salon », devient en 1880 le Salon des Artistes Français. Le Salon dit « de Mulhouse » est organisé par la Société des Arts de Mulhouse liée à la Société industrielle de Mulhouse.
Légende : Médaille d'Honneur, Médaille de première classe, Médaille de deuxième classe, Médaille de troisième classe[130].
- Salon de 1834 : Un sujet (aquarelle), Bourgeois flamands.[131]
- Salon de 1836 : Le petit messager (sujet flamand), Les joueurs d'échecs (sujet flamand)[132].
- Salon de 1838 : Religieux consolant un malade[133].
- Salon de 1839 : Le docteur anglais (issu de la Chaumière Indienne de Bernardin de Saint-Pierre)[134].
- Salon de 1840 : Isaïe, Le liseur, Saint Paul.[135]
- Salon de 1841 : La partie d'échecs.[136]
- Salon de 1842 : Jeune homme jouant de la basse, Un fumeur[137].
- Salon de 1843 : Un peintre dans son atelier, Portrait d'homme (1), Portrait d'homme (2)[138].
- Salon de 1845 : Corps de garde, Jeune homme regardant des dessins, Partie de piquet[139].
- Salon de 1848 : Partie de boules, Soldats, Trois amis, Trois portraits[140].
- Salon de 1849 : Un homme fumant[141].
- Salon de 1850 : Joueur de luth, Le dimanche, Portrait, Souvenir de la guerre civile, Un peintre montrant ses dessins[142].
- Salon de 1852 : Bravi, Homme choisissant son épée, Jeune homme travaillant[143].
- Salon de 1853 : A l'ombre des bosquets chante un jeune poète (représentant Charles Reynaud), Paysage, Un jeune homme lit en déjeunant[144].
- Exposition Universelle de 1855 : Jeune homme travaillant, Joueurs de boule sous Louis XV, La lecture, Le dimanche ; les joueurs de tonneau, Les bravi, Portrait de Mme et de Mlle E. M...., Un homme dessinant, Un jeune homme lit en déjeunant, Une rixe.[145]
- Salon de 1857 : Amateur de tableaux chez un peintre, Jeune homme du temps de la régence, Joueurs d'échecs (dessin), La confidence, L'attente, Portrait d'Alexandre Batta, Un homme à sa fenêtre, Un homme en armure, Un peintre.[146]
- Salon de 1861 : Portrait de M. Louis Fould, Portrait de Mme. H. T..., L'Empereur à Solférino, Un maréchal ferrant, Un musicien, Un peintre[147].
- Salon de 1864 : L'Empereur à Solférino., 1814, La Campagne de France[148]
- Salon de 1865 : Portrait de M. Charles Meissonnier, Suites d'une querelle de jeu[149].
- Exposition Universelle de 1867 : L'attente, Le maréchal-ferrant, Portrait de Madame Henri Thénard, S. M. L'Empereur à Solférino, 1814, campagne de France, 1807, Lecture chez Diderot, Le capitaine, Cavaliers se faisant servir à boire, Corps de garde, Portrait de M. G. Delahante, Lecture, L'ordonnance, Renseignements; le général Desaix à l'armée de Rhin et de Moselle.[150]
- Salon (de Mulhouse) de 1883 : Au balcon[151].
- Salon (de Mulhouse) de 1886 : Le voyageur.[152]
- Salon (de Mulhouse) de 1890 : Dois-je entrer ? (aquarelle), Nobles vénitiens, Pasquale[153].
- Salon du Champ-de-Mars de 1890 : Octobre 1806[154].
- Salon du Champ-de-Mars de 1891 (posthume) : La Barricade.[155]
Galerie
- 1807, Friedland (1875), New York, Metropolitan Museum of Art.
- Étude de cheval, Bayonne, musée Bonnat-Helleu.
- Cuirassier sabre au clair (vers 1872), bronze, Art Institute of Chicago.
- Moreau et Dessoles devant Hohenlinden en décembre 1800 (1875. National Gallery of Ireland Dublin - Peinture sur bois, Dimensions: 37.5 x 47 cm)
- Photographie en noir et blanc du tableau Les Ruines des Tuileries
- Autoportrait (vers 1865), Paris, musée d'Orsay.
Élèves notables
- Gabriel Coffinières de Nordeck
- Édouard Detaille (1848-1912)
- Daniel Ridgway Knight
- Adolphe Alexandre Lesrel (1839-1929)
- Charles Meissonier (son fils)[156]
- Alphonse Moutte
- Louis Monziès
- Lucien Gros[157]
Anecdotes
- Il fut un fervent adversaire de la peinture d’Édouard Manet qui servit sous ses ordres durant la guerre de 1870[158].
- Dans son interview avec Denise Glaser, Salvador Dalí, de manière ironique, fait l'apologie du peintre, le qualifiant de « rossignol du pinceau », par opposition au « plus mauvais peintre de France », Paul Cézanne[159].
Hommages
La place Meissonnier dans le 1er arrondissement de Lyon, lui rend hommage.
Antonin Mercié a réalisé vers 1891 un monument en marbre le représentant, et installé depuis 1981 dans le parc Meissonier à Poissy. Dimensions : 2,34 × 1,48 × 1,95 mètres avec un piédestal de 1,70 mètre de hauteur[160].
Notes et références
- Références
- Archives de Paris, acte de décès no 361 dressé le 31/1/1891, vue 17 / 31
- The Wrecker, 1892, chapitre I
- Paul Flat et René Piot, Journal de Delacroix : Tome Troisième (1855-1863), Paris, Librairie Plon, , 490 p. (lire en ligne), p. 36-37
« La finesse chez nous est ce qu’il y a de plus rare : tout a l’air d’être fait avec de gros outils et, qui pis est, par des esprits obtus et vulgaires. Otez Meissonier, Decamps, un ou deux autres encore, quelques tableaux de la jeunesse d’Ingres, tout est banal, émoussé, sans intention, sans chaleur. »
- Hélène Meyer-Roudet, Catalogue de l'exposition du 27 mars au 21 juin 2015 s'étant déroulée à Poissy, Ernest Meissonier (1815- 1891). Un certain regard. (Ouvrage collectif), Paris, Co-édition Mare & Martin et Ville de Poissy, , 86 p. (ISBN 979-10-92054-45-3), « Ernest Meissonier, une figure majeure de la scène artistique parisienne », p. 11
- François de Vergnette, « La Barricade, rue de la Mortellerie, juin 1848 », sur Site du Louvre
- Juliette Glikman, « Ernest Meissonier, 1814. Campagne de France », Cahiers de la Méditerranée, vol. 83 « Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques XVe - XXe siècles De la tourmente révolutionnaire au traumatisme de 1870 : la fin du Guerrier et l'émergence du soldat », , p. 175-186 (lire en ligne)
- Henri Perruchot, La peinture, (lire en ligne)
- Pierre Gutton, Lyonnais dans l'histoire, éd. Privas, 1985.
- Peintre lauréat du troisième prix de Rome en 1821 et 1822.
- Victor Frond: Meissonnier; Le Panthéon des Illustrations Françaises au XIXe siècle, Abel Pilon, Paris, 1866
- Yann Kerlau, Chercheurs d'art - Les marchands d'hier et d'aujourd'hui, Flammarion, 2014.
- Jean Louis Ernest Meissonier. Ses Souvenirs - Ses Entretiens, précédés d'une étude sur sa vie et son œuvre, par M. O. Gréard. Librairie Hachette et cie - Paris, 1897.
- Site du ministère de la Culture - JOCONDE : Catalogue des collections des musées de France
- Juliette Glikman, Ernest Meissonier, 1814. Campagne de France, Cahiers de la Méditerranée, "Dossier : XVe - XXe siècles - De la tourmente révolutionnaire au traumatisme de 1870 : la fin du Guerrier et l'émergence du soldat", no 83 : "Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques", 2011, p. 175-186.
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 17.
- « Bords de la Seine à Poissy (Yvelines) », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- Campagne de France, 1814 est en fait le premier tableau d'un cycle resté inachevé des conquêtes napoléoniennes, qui valut à Meissonier un immense succès.
- « Ernest Meissonier - Campagne de France, 1814 », Notice sur le site du musée d'Orsay.
- « Paul et Virginie, édition Curmer », sur Site de la Bibliothèque nationale de France (BnF) (consulté le )
- « 10 [Dix] cent... Victor Hugo Notre-Dame de Paris, nouv. éd. ill. dessins de MM. Meissonier, Brion, Raffet : [affiche] / [non identifié] », sur Gallica, (consulté le )
- Octave Gréard, Jean-Louis-Ernest Meissonier : ses souvenirs, ses entretiens, Paris, Hachette, , 466 p. (lire en ligne), p. 19-20
- Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , note 2., p. 237.
« Catalogue no 836, Napoléon Ier; 837, le Voyageur; 838, Cuirassier; 839, Officier de cuirassiers; 840, un guide; 841, Etude de cheval; 842, le Croisé; 843, Etude de cheval; 844 Cavalier; 845, Etude de cheval; 846, Etude de cheval. »
- Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , p. 238. La source directe est une série de photos de l’exposition de 1893, conservées au cabinet des Dessins du musée du Louvre, dans les fonds du musée d’Orsay.
- Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , 271 p..
- Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , figure 1., p.236..
- « Ernest Meissonier Le voyageur », sur musee-orsay.fr (consulté le ).
- Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, .
- Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 10., p.237.
« « Je pénétrais dans cet atelier assez vaste, encombré d’esquisses de tout genre avec des études de chevaux modelés à la cire, posées sur des tablettes. » - Philippe Burty. »
- Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 9., p. 237..
- Degas a lui-même modelé des maquette en cire de chevaux, à la recherche du mouvement juste.
- Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , p. 28..
- Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 10., p. 237..
- Les Bourgois flamands (Dutch Burghers) sur le site de la Wallace Collection
- « Madame Ferriot », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Isaïe », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Antoine Perrenot, cardinal de Granvelle, archevêque de Besançon, vice-roi de Naples (1516-1586) », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Samson abattant les Philistins », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Portrait de John Lemoinne », sur Musée Marmottan (consulté le )
- « Corps de garde », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 42
- Louvre Collection
- « Homme choisissant son épée », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Une Sentinelle : Période de Louis XIII », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « A l'ombre des bosquets chante un jeune poète », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Jeune homme travaillant (dit aussi jeune homme écrivant) », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Les tueurs à gages », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le liseur près de la fenêtre ou "le Liseur noir". », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Au cabaret, un reître et Sloughy, le lévrier du peintre », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Un homme habillé en noir fumant une pipe », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- (en) « Man Reading | Wadsworth Atheneum Collection », sur argus.wadsworthatheneum.org (consulté le )
- « Portrait d'Alexandre Batta, violoncelliste (1816-1902) - représenté en 1855 », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le Dessinateur, époque Louis XV », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Un Cavalier au temps de Louis XIV », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Les joueurs d'échecs », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le liseur blanc », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « La Partie perdue », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Joueur de flûte », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Un poète », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 79
- « Au Tourne-bride, dit aussi Tournebride en forêt de Saint-Germain », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le Vin du curé », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « The Sentry (La Vedette) », sur le site du Princeton University Art Museum (consulté le )
- « Visite à l'atelier de l'artiste (grisaille) », sur Site de la Réunion de Musées Nationaux (consulté le )
- « Les amateurs de peinture (dans le goût du 18e siècle), dit aussi Un peintre », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Mousquetaire », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Polichinelle », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Un Capitaine au temps de Louis XIII », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Halte devant une Auberge », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « La vedette des dragons sous Louis XV », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Sauvons Vizir, épisode 42 : Napoléon 1er en 1814 par Meissonier, peintre », sur Site du musée de l'Armée (consulté le )
- « Campagne de France, 1814 », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 51
- « L'Auberge du bord de route », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le Rieur, époque XVIIe siècle », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Dragon à cheval tenant un pistolet », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le Colonel Félix Massue », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Antibes, la promenade à cheval, l'artiste et son fils Charles (1848-1917), peintre », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le cheval de l'ordonnance », sur Site du Musée d'Orsay (consulté le )
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 16
- « Les blanchisseuses à Antibes », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Napoléon et son état-major », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Vue du jardin de Poissy sous la neige », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Josefa Manzanedo e Intentas de Mitjans, marquise de Manzanedo », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Gentilhomme Louis XIII » (consulté le )
- « Portrait de l'artiste dans son atelier », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- (en) « Fiche de l'œuvre 1807, Friedland », sur Metropolitan Museum of Art (consulté le ).
- « Dragon en vedette dans la campagne », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Etude de cuirassier », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Alexandre Dumas fils (1824-1895) - en 1877 », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Les cuirassiers de 1805, avant le combat », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 18
- « Dragon en vedette dans la campagne, regardant à droite », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Henri IV et sa cour descendant l'escalier », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Dragon en vedette dans la campagne, regardant à gauche », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux,
- « Gentilhomme frisant sa moustache », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Saint-Marc de Venise, la Madonna del Baccio », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Jeune femme chantant », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Dragon à cheval portant le manteau en bandoulière », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 58
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 55
- « Le Siège de Paris (1870-1871) », sur Site du musée d'Orsay (consulté le )
- « Venise : le Grand Canal, vue prise du seuil de la Casa Fumagalli », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 477
- Serge Lemoine, La Peinture au Musée d’Orsay, Editions de la Martinière, , 765 p. (ISBN 2-7324-3086-2), p. 120
- « Cavalier dans l'orage », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Les voyageurs », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le Dernier adieu au chevalier (hôtel Meissonier à Paris, escalier de l'atelier), dit aussi Cavalier et jeune femme regardant du haut d'un escalier » (consulté le )
- « Le chapeau de paille », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « L'Escalier de bois de la cathédrale de Lausanne », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « L'Attente », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « La Confidence », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Antibes, étude », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Un Peintre montrant ses dessins », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le Fumeur », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le liseur (époque Louis XIII) », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Femme en prière à Saint-Marc de Venise », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Les Oliviers à Antibes », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le maréchal Lannes à cheval », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- « Le maréchal Bessières à cheval », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- « Le Cuirassier », sur Plateforme Ouverte du Patrimoine (consulté le )
- « Napoléon 1er en 1814 », sur Plateforme Ouverte du Patrimoine (consulté le )
- « Cheval au trot », sur Plateforme Ouverte du Patrimoine (consulté le )
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- « Le Voyageur (titre attribué) », sur Plateforme Ouverte du Patrimoine (consulté le )
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 72 (Élodie Delaruelle)
- Les français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du dix-neuvième siècle. T. 4, 1840-1842 (lire en ligne)
- « Liste des récompenses affichées en 1890 », sur Base des Salons réalisée par le Musée d'Orsay (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Salon de 1836 », sur Base des Salons réalisée par le Musée d'Orsay (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- Exposition Universelle de 1867 à Paris. Catalogue général publié par la Commission Impériale 1re livraison : oeuvres d'art Groupe I Classes, 1 à 5, , p. 35
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
- « Jean-Charles Meissonier », sur Base des Salons réalisée par le Musée d'Orsay (consulté le )
- Centre de Diffusion Artistique, Catalogue Meissonier et ses élèves : Exposition du bicentenaire de la naissance d'Ernest Meissonier (lire en ligne), p. 73
- biographie Manet.
- Émission Discorama du 14 février 1971 (en ligne sur le site de l'INA).
- Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 8
Annexes
Bibliographie
- Dictionnaire Bénézit.
- P. Burty, « L'œuvre de M. Meissonier et les photographies de M. Bingham », Gazette des beaux-arts, 1866, p. 78-89.
- Octave Gréard, Jean-Louis-Ernest Meissonier, ses souvenirs - ses entretiens, précédés d'une étude sur sa vie et son œuvre, Librairie Hachette, 1897 (en ligne sur archive.org).
- Co-édition Mare & Martin et Ville de Poissy, catalogue de l'exposition du 27 mars au 21 juin 2015 s'étant déroulée à Poissy : Ernest Meissonier (1815- 1891). Un certain regard. (ISBN 9791092054453)
Iconographie
- Portrait de E. Meissonier, graveur au travail dans son atelier, 1863, reproduction photographique de Robert Jefferson Bingham photographe, Paris, Bibliothèque nationale de France.
- Robert Jefferson Bingham, Portrait en pied de Ernest Meissonier devant un chevalet en intérieur, un chien couché à ses pieds, 1867, tirage photographique, Londres, National Portrait Gallery.
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- CiNii
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Service bibliothécaire national
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- Bibliothèque nationale de Suède
- Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
- Bibliothèque apostolique vaticane
- WorldCat
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Mapping Sculpture
- Musée d'Orsay
- National Gallery of Victoria
- Royal Academy of Arts
- (de) Académie des arts de Berlin
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en + de) Collection de peintures de l'État de Bavière
- (en) Grove Art Online
- (en) Musée d'art Nelson-Atkins
- (es + en) Musée du Prado
- (en) Museum of Modern Art
- (en) MutualArt
- (en) National Gallery of Art
- (en) National Portrait Gallery
- (de) Österreichische Galerie Belvedere
- (nl + en) RKDartists
- (en) Smithsonian American Art Museum
- (en) Union List of Artist Names
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Portail de la peinture
- Portail de la sculpture
- Portail de la France
- Portail de l’uniformologie militaire