Essertenne

Essertenne est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Essertenne

Vue aérienne du bourg de la commune.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines
Maire
Mandat
Marc Mailliot
2020-2026
Code postal 71510
Code commune 71191
Démographie
Gentilé Essertennois
Population
municipale
472 hab. (2019 )
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 46″ nord, 4° 32′ 47″ est
Altitude Min. 243 m
Max. 381 m
Superficie 12,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Creusot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chagny
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Essertenne
Géolocalisation sur la carte : France
Essertenne
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Essertenne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Essertenne
Liens
Site web http://essertenne71.fr/

    Géographie

    C’est une petite commune verdoyante et vallonnée à une quinzaine de kilomètres à l’est de la ville du Creusot et à 15 kilomètres au sud-ouest de la commune de Saint-Léger-sur-Dheune ; à sa frontière sud, elle borde le canal du Centre et la rivière de la Dheune. Située aussi à km de la gare de St Berain-sur-Dheune, à km de la halte de Perreuil.

    Elle borde également l’étang de Montaubry, réserve d’alimentation pour le canal du Centre.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Essertenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,8 %), forêts (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (4,2 %), terres arables (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Ancienne représentation de la commune d'Essertenne.
    • Le nom Essertenne vient probablement du terme essert utilisé autrefois pour désigner les zones qui avaient été volontairement défrichées par le feu. Elle a porté le nom d'Essertaine.
    • Ancien bailliage de Montcenis, diocèse d'Autun, archiprêtré et baronnie de Couches.
    • Les premières maisons ont été construites avec la roche extraite de la montagne dans l’ancienne carrière (Les Trians, point coté 369).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Pierre Pauchard    
    mars 1989 mars 2008 Gilbert Raux    
    mars 2008 en cours Marc Mailliot    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2019, la commune comptait 472 habitants[Note 4], en augmentation de 4,42 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400397442454456433491507467
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    490532527531548618582596573
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    552525498455417380363343349
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    376278283343476480432452476
    2019 - - - - - - - -
    472--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Foires : 14 mars, 14 mai.
    • Fête patronale : le 15 août.

    Économie passée

    • Aubergistes : Pallot, Rousseau, Brugneault Joseph
    • Bétail (Court.) : Bonnard, Michelot.
    • Bouilleur de cru : Bouthenet.
    • Cabaretiers : Marillonnet, Nomblot.
    • Cafetiers : Beney, Devilard, Pelletier, Tissier.
    • Cantonnier : Vollot.
    • Coquetier  : Pelletier.
    • Épiciers-merciers : Juzot, Michelot, Tissier.
    • Garde-champêtre : Pariat J.B.
    • Laitier : Pelletier.
    • Receveur buraliste, Tabac : Jusot.

    Ressources et productions

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église romane du XIIe siècle pour le cœur et les cloches, elle fut restaurée au XVe, puis au XXIe. Son clocher est coiffé en bâtière[12].
    Vue de l'église rénovée d'Essertenne.
    Photographie du monument aux morts.
    • Passage d'une ancienne voie romaine.
    • Maison à pignon de lauze en escalier, au Musseau.

    Personnalité liée à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Creusot », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. « Clochers en bâtière », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 132 de décembre 2002 (pages 2 à 5).
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