Eugène Chevandier de Valdrome

Jean-Pierre Napoléon Eugène Chevandier de Valdrome est un homme politique, exploitant forestier et industriel français, né le à Saint-Quirin (Moselle). Il épouse Marguerite Pauline Sahler (1820 1901, Kreuznach, Prusse), veuve de Charles Guillaume Vopelius, le [1]. Il meurt sans descendance le à Cirey-sur-Vezouze (Meurthe-et-Moselle). Il est promu commandeur de la Légion d’honneur de la promotion du 14 août 1869.

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Eugène Chevandier de Valdrome
Eugène Chevandier de Valdrome, par Mayer et Pierson, photographes de S. M. l'Empereur.
Fonctions
Ministre de l'Intérieur
Gouvernement Émile Ollivier
-
Vice-président
Corps législatif
à partir de
Député de la Meurthe
-
Conseiller général de la Meurthe (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Paris
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Père
Fratrie
Autres informations
Propriétaire de
Religion
Parti politique
Membre de
Distinction
Signature
Images externes
Le château de la Verrerie à Lettenbach où est née la baronne de Prailly
Le château de Cirez sur Vezouze

Industriel dynamique aux connaissances techniques certaines, il gère de nombreuses affaires, essentiellement héritées de sa famille maternelle, les Guaïta et développées par son père, patron de fabrique dans l'industrie du verre, député orléaniste et pair de France. Les verreries forestières[Note 1] d’abord, mais également les forges, les houillères, les scieries également puisqu'il est un très important propriétaire foncier dont les intérêts s’étendent jusqu'en Allemagne. En 1858, il participe à la fusion des verreries familiales avec les manufactures de Saint-Gobain.

Devenu un des principaux chefs du tiers parti sous le Second Empire, il est nommé ministre de l’Intérieur par Émile Ollivier, en janvier 1870. Eugène Chevandier de Valdrome s’attache alors à la défense de l’Empire libéral, manifestant une solidarité sans faille avec le chef du ministère qui entretient avec lui des relations amicales et confiantes. Ministre de l'Intérieur, il est connu pour avoir commandé, à cheval, ses troupes, sur les Champs-Élysées, face aux émeutiers hostiles au régime parlementaire, lors de l'enterrement de Victor Noir. La chute de l'Empire en 1870 précipite son retrait de la vie politique, ce qui lui permet de se désolidariser d'un conflit qui nuit à ses alliances familiales et industrielles et à ses intérêts fonciers en Prusse.

Eugène Chevandier de Valdrome a écrit des traités sur la chimie et la sylviculture, notamment les travaux scientifiques suivant : Note sur l'élasticité et sur la cohésion des différentes espèces de verre, présenté à l’Académie des sciences le 2 juin 1845 et Recherches sur l’emploi de divers amendements dans la culture des forêts, également présenté à la même académie le 8 décembre 1851.

Biographie

Origines familiales

Les Chevandier sont originaires de Valdrôme où ils sont co-seigneurs[2] (la Révolution française les contraint à fuir cette région) de ce village reculé d'une petite vallée du Diois. Dès la fin du XVIIe siècle la famille occupe un rang très honorable dans la bourgeoisie de cette région. Pierre Chevandier est en 1691 châtelain épiscopal du lieu de Valdrome, près de Die. François Chevandier, né vers 1668, exerce les mêmes fonctions. Il épouse le 20 avril 1703 à Beaumont-en-Diois Marie Gâche, fille de René Gâche, notaire royal et procureur du roi à Die, et en a un grand nombre d'enfants. Le plus jeune de ses fils, Jean-François-René Chevandier, né en 1729, acquiert en 1750 de la famille de Léotaud de Montauban une partie de ses droits sur la seigneurie de Valdrome. Il est dès lors connu sous le nom de Chevandier de Valdrome, patronyme conservé par ses descendants. Il épouse Louise de Vilhet d'Aguillon, d'une vieille famille de Mérindol, et en a plusieurs fils. L'aîné de ces fils, René Chevandier, né en 1761, sous-lieutenant des gendarmes du roi, périt à Paris sur l'échafaud révolutionnaire en 1794 sans avoir été marié. Le second, François Chevandier, né en 1767, juge de paix à Die, mort en 1851, est le père d'Alexandre-René Chevandier de Valdrome, président du tribunal de Die, mort en 1867, qui n'a que deux filles, mesdames Montlahuc et Pascal. Un troisième, Jean-Auguste Chevandier de Valdrôme, né à Lyon en 1781, se fixe en Lorraine[3].

Industrie du verre : les verreries de Saint-Quirin

Les manufactures de glaces qu'Auguste Jean Chevandier de Valdrome dirige, entrent dans la famille grâce au mariage de ce dernier le à Saint-Quirin, sous l'Empire, avec Catherine de Guaïta (1782 1836) dont le père, Bernard de Guaita, est l'un des principaux actionnaires des verreries de Saint-Quirin, aux côtés de l'époux de sa sœur, Ève, le baron Roederer[Note 2]. Les Von Guaita (ou Guaïta) sont d'une très vieille famille issue de la vallée de Menaggio près du lac de Côme. Ils s’installent ensuite à Francfort[4]. Historiquement, depuis la Révolution française, les verreries dont la création remonte au XVe siècle, sont devenues des propriétés nationales, exploitées grâce à un bail emphytéotique par des industriels privés[5]. Auguste Jean Chevandier de Valdrome donne une nouvelle impulsion à ces verreries et les dirige durant 40 ans. C'est à lui notamment que l'on doit l'application du sulfate de soude à la fabrication du verre à vitres[6]. Lorsque le bail consenti en 1800 est sur le point d'expirer, les verreries mises en vente par l'administration des domaines lui sont adjugées à travers sa société Auguste Chevandier de Valdrome et Compagnie, manufacturiers audit lieu, c'est-à-dire à la société bailliste, suivant procès-verbal dressé par le préfet de la Meurthe, le 25 novembre 1839.

La verrerie de Cirey au XIXe siècle.

Cette compagnie achète aussi la manufacture de glaces de Cirey et le Maître verrier fusionne rapidement les deux établissements qui prennent la dénomination de Compagnie des manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé[7]. Ses statuts sont approuvés par une ordonnance royale du . Le siège de la société est établi à Paris[8]. Georges et son frère Eugène Chevandier de Valdrome succèdent naturellement à leur père, mort dans son château de Sainte-Catherine le et enterré dans l'église priorale de Saint-Quirin. En 1858, les manufactures de Saint-Gobain, le grand rival national, fusionnent avec la Compagnie des manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé[9]. La famille Guaita (Chevandier de Valdrome, Roederer, Guaita) devient ainsi actionnaire de la Société des Manufactures des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey[10].

Gravure de la manufacture de Portieux en 1886.

Eugène Chevandier de Valdrome abandonne cependant la voie scientifique pour se consacrer à la direction et à la gestion industrielle de la verrerie familiale[11], la Compagnie des manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé, sur les traces de son père, Jean-Auguste Chevandier de Valdrome.

Cristallerie de Portieux

Eugène Chevandier de Valdrome s'investit aussi dans le projet familial de reprise et de relance de la Cristallerie de Portieux grâce à l'étendue de ses connaissances techniques puisqu'il est ingénieur de l'École Centrale (promo 1834). C'est à son domicile de Cirey que s'élabore le traité d'achat de la verrerie de Portieux.

Relations avec les ouvriers

Eugène Chevandier de Valdrome vers 1854.

Les manufactures de Cirey emploient des enfants car leur présence, précieuse, ne peut être éliminée de la grande industrie et le travail à domicile n'est pas toujours possible. Ce constat amène le directeur Chevandier de Valdrome à partager en deux groupes la masse des enfants ouvriers, suivant un fonctionnement qui rappelle celui des salines. « D'un côté, il place ceux qui contribuent à la fabrication du verre et qui doivent respecter la loi, et de l'autre, les autres qui ne remplissent pas de tâches régulières, comme relever le bois, occupation qui fluctue considérablement avec les saisons. De plus, le sous-préfet de Sarrebourg qui se fait le porte-parole des maîtres verriers explique dans ses rapports que pour être performant à 16-18 ans, un jeune doit commencer à travailler très jeune »[12]. Chevandier de Valdrome évalue à 1 500 le nombre de ses ouvriers dont 50 enfants. Le sous-préfet de Sarrebourg lui fait expédier des livrets d'enfants ouvriers en englobant dans les effectifs ces petits travailleurs temporaires. L'entrepreneur renvoie ceux dont il n'a plus usage[13].

Les industries de Cirey et de Saint-Quirin, grâce à l'esprit chrétien de leurs dirigeants, semblent favoriser un système de prévoyance pour les ouvriers qui placent une partie de leurs salaires dans des institutions d'épargne au sein de la manufacture, conformément à l'initiative philanthropique de la famille Chevandier de Valdrome[14].

Formation scientifique

Après des études de mathématiques et de chimie à l'École centrale des arts et manufactures[15], Eugène Chevandier de Valdrome devient répétiteur de géométrie descriptive[16]. Il est nommé directeur du laboratoire de chimie de l'école. Le père Henri Lacordaire le rencontre alors qu'il postule une place vacante à l'Institut[17].

Eugène Chevandier de Valdrome est également membre correspondant de l'Académie des Sciences (section d'Économie rurale) en 1857, grâce à ses recherches en chimie forestière[18]. Le , il fait une communication à l'Académie des sciences, sous le titre « Considérations générales sur la culture forestière en France », qui est reproduite dans les Annales forestières[19] et dans laquelle il s'interroge sur la possibilité dans un siècle de pallier la prévisible pénurie d'énergie ? Ses travaux scientifiques apportent une solution : grâce au bois, en se rappelant que, d'après l'administration des mines, un stère de bois (pesant en moyenne 360 kilos) fournit autant de chaleur que 180 kilos de houille. Il faut donc trouver, en France, au niveau d'industrialisation de 1847, entre 30 et 35 millions de stères de bois supplémentaires à récolter, et probablement bien davantage. Pour cela, Chevandier de Valdrome propose deux voies à suivre, l'augmentation de la production des forêts existantes et le reboisement massif et soutenu. Ce qui amène Jean Pardé[Note 3] qui examine ces solutions, à considérer le savant comme « un précurseur audacieux des actuels futurologues »[20].

Compagnie des chemins de fer de l'Est

Le chemin de fer à Cirey en 1870.

En 1848, l'industriel lorrain devient administrateur de la manufacture de Saint-Gobain et y fréquente Augustin Cochin, également actionnaire de cette entreprise qui fusionne ensuite avec celle de Saint-Quirin pour donner naissance à une raison sociale longtemps célèbre (jusqu'en 1960), la Manufacture des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey[21],[22]. Eugène Chevandier de Valdrome administre aussi la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Un traité est passé les 26 octobre 1867 et 21 janvier 1868, entre le préfet du département de la Meurthe et cette compagnie pour la construction et l'exploitation du chemin de fer d'intérêt local d'Avricourt à Cirey, par Blamont. Il fait donc construire  à la suite du décret impérial du entérinant le traité  la voie ferrée de Cirey qui permet l'écoulement du produit de sa verrerie mais s'oppose à son prolongement vers Val-et-Châtillon qui traverse ses forêts. Il est logiquement membre du Cercle des chemins de fer, sorte de syndicat qui a pour but de réunir tous les hommes qui ont contribué à fonder et à développer l'industrie des chemins de fer et ceux que cette industrie intéresse. Sa fortune est considérable. L'écrivain Alexandre Chatrian, proche de l'industriel sollicite d'Eugène Chevandier de Valdrome un emploi correctement rémunéré mais lui laissant du temps pour écrire ; c'est ainsi que l'homme de lettres intègre en 1852 le service des Titres à la Compagnie des chemins de fer de l’Est[23].

Travaux scientifiques sur le rendement des forêts

Eugène Chevandier de Valdrome entreprend de déterminer rigoureusement la valeur de l’unité ou du terme de comparaison employé dans l’évaluation du rendement des forêts. Cette unité est le stère, dont les dimensions sont définies mathématiquement, mais dont la valeur utile n’a pas encore été recherchée. Il définit donc dans ses travaux ce qu’un stère des diverses espèces ou essences de bois renferme en poids de matière combustible, et quelle est la quantité de chaleur qu’il peut donner, afin de reconnaître avec précision le produit réel d’une forêt. Ses recherches et ses calculs portent sur environ 15 000 hectares de forêts, et embrassent des périodes qui varient de 25 à 80 ans. Il soumet à des expériences 636 stères de bois, appartenant à dix espèces différentes, coupes sur toute espèce de terrain et à toute sorte d’exposition. Il peut ainsi apprécier les variations dépendantes du climat, de l’exposition, de la nature du sol, du mode d'aménagement ou d’exploitation, et peut également comparer le revenu que donnent les arbres avec celui que l’homme retire de l’agriculture[24].

Pour déterminer le poids réel du stère, Chevandier de Valdrome prend un certain nombre d’échantillons[25], les réduits en poudre, les dessèchent à une température de 140 degrés, et dans le vide, jusqu’à ce qu’ils aient perdu leurs dernières parcelles d’humidité[24].

Pour évaluer le pouvoir calorifique des diverses essences, le scientifique admet deux hypothèses. Il regarde comme ne produisant pas de chaleur l’oxygène et l’hydrogène qui entrent dans la composition du bois en proportions nécessaires pour former de l’eau. Toute la chaleur sensible provient donc du carbone et de l’hydrogène en excès. Chevandier suppose en outre que ces deux substances, qui se trouvent dans le bois sous la forme de composés organiques, dégagent en brûlant la même quantité de chaleur que si elles étaient libres et isolées. Il résulte de ses recherches que le pouvoir calorifique peut varier de 10 à 7, c’est-à-dire de près d’un tiers, selon l’espèce de bois qu’on emploie[26]. Le meilleur de tous est le chêne à glands sessiles. Voici dans quel ordre se placent, selon ses conclusions, les essences qu’il a étudiées : 1° chêne à glands sessiles, 2° hêtre, 3° charme, 4° bouleau, 5° chêne à glands pédiculés, 6° aulne, 7° sapin, 8° saule, 9° tremble, 10° pin[24].

Pour se rendre compte du rendement de ses forêts, Eugène Chevandier de Valdrome examine plus particulièrement le produit de deux futaies de hêtre et de chêne croissant dans des terrains dont la nature et l’exposition diffèrent notablement. Il résulte de ses calculs que l’accroissement moyen annuel est par hectare d’environ 9 stères et demi de bois et de 100 fagots[24].

Eugène Chevandier de Valdrome en 1850.

Reconstitution des forêts du massif vosgien

Eugène Chevandier de Valdrome est un important propriétaire forestier puisqu'il possède au compte de sa famille et des sociétés qu'il dirige, plus de 4 000 ha ; il participe entre 1844 et 1848 aux travaux des Conférences forestières. En 1847, dans le cadre du reboisement du domaine vosgien des Glaceries de Cirey[27], il sème 2 733 kg de pin sylvestre, 210 kg de pin noir d'Autriche, 1 153 kg de mélèze, 2 900 kg d'épicéa, 5 780 kg de sapin distique et 6 650 kg de hêtre blanc. Il plante 287 800 feuillus et 1 467 400 résineux[28]. Dans sa séance du 20 janvier 1847, la Société d'encouragement pour l'industrie nationale lui décerne une médaille d'or pour son action persévérante dans la reconstitution des forêts du massif vosgien. Élu vice-président (1853 – 1866) puis président (1866 – 1873) de la Société forestière de France, il publie plusieurs Mémoires sur l'aménagement et la direction des forêts[29]. En sa qualité de député de la Meurthe, élu depuis 1859, Eugène Chevandier de Valdrome est, avec le conseiller d'État M. de Lavenay, le rapporteur d'une loi du 18 juillet 1860 qui permet de constituer en montagne des périmètres de reboisement d'après l'état du sol et les dangers qui en résultent pour les terrains inférieurs[30].

Le 16 décembre 1868, Eugène Chevandier de Valdrome et de nombreux propriétaires terriens fondent à Paris, rue Le Peletier, la Société des agriculteurs de France « pour substituer à l'action administrative l'initiative individuelle ou collective dans la perspective d'une plus grande efficacité dans la défense de la propriété »[31].

Il a le temps avant sa mort de relater l'aventure agricole familiale en marge des verreries et cristalleries familiales dans un mémoire paru en 1877, Exploitation agricole de Cirey : mémoire pour le concours à la prime d'honneur en 1877, dans le département de Meurthe-et-Moselle : neuf années d'exploitation (1868 à 1876).

Cantonnements des droits d'usage et droits d'octroi

Eugène Chevandier de Valdrome, président de la Société forestière de 1866 à 1873.

L'exploitant forestier lorrain s'oppose aux cantonnements[Note 4] des droits d'usage du bois et aux aliénations, prévus par le décret impérial du 12 avril 1854 car « il voit dans ces mesures la constitution d'une propriété collective, soit par mutation usagère, soit par achat. Et celle-ci lui semble aussi détestable que la propriété de l'État »[32]. Il s'oppose donc au décret de 1854 non pas à cause de l'indemnité prévue par le texte mais plutôt en raison des incidences qu'a cette mesure sur le transfert foncier. Ainsi à Abreschviller, le , le cantonnement des droits de 18 propriétaires possédant 336 jours de scierie est résolu. Le verrier de Saint-Quirin qui en possède à lui seul 80 jours, s’empresse d’en acquérir 32 supplémentaires malgré l’interdiction officielle. Lorsque la guerre de 1870 intervient, l’administration allemande se montre beaucoup moins compréhensive que l’administration française. Elle estime au double de l’estimation faite par l’administration française la valeur des forêts attribuées en échange des jours de scierie. Cette méthode provoque alors des réactions de défiance au pouvoir allemand dans l’opinion publique française. Le Chancelier Otto von Bismarck intervient en 1875 pour que l’administration allemande se conforme aux propositions de l’administration française. Les opérations de cantonnement engagées sont finalement menées à leur terme.

Il milite aussi pour une baisse des droits d'octroi et pense que « c'est en venant s'appuyer sur les besoins des classes pauvres que l'on pourra obtenir un abaissement relatif des droits d'octroi »[33].

Il voyage dans toute l'Europe et devient membre actif de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou comme le précise le Bulletin de la Société des naturalistes de Moscou en 1877[34]. Il est enfin président de la section de sylviculture à la Société des agriculteurs de France (1868 – 1873). La démarche d'Eugène Chevandier de Valdrome, nommé ministre de l'Intérieur par Émile Ollivier dans le cabinet du [35], en vue du rattachement des forêts au ministère de l'Agriculture échoue en raison de la guerre. Il quitte finalement son poste en août 1870, se désolidarisant d'un conflit qui nuit à ses alliances et ses intérêts fonciers et industriels en Prusse.

Homme politique

Pauline Sahler, épouse prussienne d'Eugène Chevandier de Valdrome, bienfaitrice de Cirey.

Chef du Tiers parti

Médaille en bronze doré à l'effigie de l'Empereur, frappée à l'occasion du plébiscite du 8 mai 1870.
Revers de la médaille avec les noms des personnages qui ont soutenu Napoléon III : Émile Ollivier, Chevandier de Valdrome, Ségris, Le Bœuf, Rigault de Genoully, Louvet, De Talhouet, Maurice Richard, De Parieu et le nombre de suffrages : sept millions trois cent cinquante mille cent quarante deux.
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Chevandier de Valdrome en 1869.
Député

En 1848, il est membre du conseil général de la Meurthe pour le canton de Lorquin. Il devient député de la Meurthe au Corps législatif de 1859 à 1869 sous l'étiquette de la Majorité dynastique[36] : le , la 3e circonscription électorale de la Meurthe l'élit député au Corps législatif par 28 804 voix (28 969 votants, 33 730 inscrits), en remplacement de Louis René, baron Viard, décédé. Il est réélu le 1er juin 1863, par 27 686 voix (28 093 votants, 30 976 inscrits). Il est à nouveau réélu, le , par 27 631 voix sur 28 393 votants et 33 553 inscrits. Eugène Chevandier de Valdrome s'attache à l'Empire libéral et il est candidat officiel de l'Empire, mais il est d'opinion catholique et libérale puisque c'est grâce à lui que sa sœur, Hortense Pauline, baronne de Prailly[B 1],[37], fait la connaissance du père Henri Lacordaire en 1835[38].

Interpellation des 116

Rapporteur du projet de loi sur le reboisement des montagnes[39], sur l'Exposition universelle de 1867, Eugène Chevandier de Valdrome signe en 1869 « l'interpellation des 116 [députés] » (dont il a préparé le texte avec Buffet, Plichon, Segris, Louvet et Ollivier) tendant à la constitution d'un « ministère responsable » et qui porte sur la nécessité de donner satisfaction aux sentiments du pays, en l'associant d'une manière plus efficace à la direction de ses affaires[40]. Napoléon III finit par céder et le sénatus-consulte du 6 septembre donne au Corps législatif des prérogatives parlementaires, instaurant ainsi un véritable bicamérisme. Eugène Chevandier de Valdrome prend une part active aux travaux législatifs.

Nomination du ministre de l'Intérieur

Autoritaire et cassant[41], mais habile politicien, il ne tarde pas à manifester son opposition à la politique italienne de Napoléon III et à revendiquer une évolution du régime. Principal chef du Tiers parti, il accède à la vice-présidence de la chambre en 1869 aux côtés de Napoléon Daru et de Auguste de Talhouët-Roy. Quelques tractations entre l'empereur et Émile Ollivier sont nécessaires avant la nomination d'Eugène Chevandier de Valdrome au ministère de l'Intérieur :

« L'Empereur acceptait tous ces noms, demandant seulement de mettre Gandin à l'Intérieur, et Chevandier au Commerce. Il m'attendait à quatre heures pour terminer. Ma réponse fut : « Sire, je me considère comme impuissant à former un ministère autre que celui que j'ai proposé à Votre Majesté. Gandin à l'Intérieur produirait un mauvais effet, tandis que Chevandier inspirera confiance et sera un ministre remarquable. Si je prenais l'Intérieur au lieu de la Justice, rien ne serait terminé. Il resterait à choisir un ministre de la Justice, et ni dans la Chambre, ni au dehors, je ne connais personne qui m'inspirerait à la Justice la confiance que Chevandier m'inspirera à l'Intérieur. »

 Émile Ollivier, L'Empire Libéral, le Ministère du 2 janvier, 1908, tome XII, page 208[C 1].

Il est finalement nommé ministre de l'Intérieur (2 janvier) dans le cabinet d'Émile Ollivier où il remplace Adolphe de Forcade Laroquette, démissionnaire. Il est d'une fidélité totale envers l'Empereur et reçoit au ministère la cousine de ce dernier, la princesse Julie Bonaparte[42]. Émile Ollivier nomme Chevandier de Valdrome à l'Intérieur pour imprimer à l'Administration une direction nouvelle : le baron Haussmann, célèbre préfet de la Seine, est disgracié à ce moment-là[43] pour apaiser la nouvelle majorité parlementaire et reçu en grand uniforme une dernière fois au ministère le par Chevandier de Valdrome[44],[45]. Le baron Haussmann relate ainsi sa disgrâce dans ses mémoires :

« Le fils [Eugène] de M. Chevandier [Jean-Auguste], qui portait le nom de Chevandier de Valdrome fut à son tour député sous le Second Empire. Il fit partie du néfaste Ministère Ollivier, auquel on doit la modification, prétendue libérale, de la Constitution de 1852, et la funeste guerre de 1870. Celle-ci précipita la chute de l'Empire, que celle-là, plus lentement et non moins sûrement, eût amenée, par le rétablissement du Régime Parlementaire en France. Chargé du portefeuille de l'Intérieur, pour lequel aucune aptitude spéciale ne semblait le désigner, M. Chevandier de Valdrome contre-signa le décret me relevant de mes fonctions de Préfet de la Seine. Le père avait contribué de son mieux à me faire ouvrir la carrière administrative, en 1831 ; le fils servit d'instrument pour la clore derrière moi, comme on le verra finalement, en 1870, plus de trente-huit ans après. Singulier contraste. »

 Georges Eugène Haussmann, Mémoires du baron Haussmann, 1890, page 48[46].

Le nouveau ministre de l'Intérieur donne une certaine liberté d'action au préfet de police de Paris Joseph Marie Pietri, qu'il reçoit en janvier 1870 pour lui donner les pleins pouvoirs[47].

Assassinat de Victor Noir

Le Cabinet Émile Ollivier réuni autour de l'Empereur[Note 5]. Chevandier de Valdrome, debout derrière Napoléon III.

En matière d'ordre public, son action est caractérisée par une grande fermeté mise en œuvre de sang-froid[48]. Ainsi après l'assassinat de Victor Noir par Pierre-Napoléon Bonaparte, le , Eugène Chevandier de Valdrome, ministre énergique craignant une insurrection lors des obsèques du défunt, déclare au Conseil : « Je revendique la responsabilité de tout, à condition que je dirige tout [sic]. » Donnant l'exemple, le 12 janvier 1870 à 17 heures, il est à cheval, au Rond-Point des Champs Élysées[C 2], face à la cohue révolutionnaire où l'on reconnait le député Henri Rochefort, qui les descend, derrière le cercueil du jeune journaliste[49] :

« (...) Chevandier ne laissa apercevoir à aucun de ceux qui l'entouraient sa préoccupation intérieure. Avec un sang-froid et un courage admirables, il prit ses dispositions. Il ne voulut pas exposer les hommes de la police à une lutte désespérée dont l'issue eût été désastreuse. Il les fit entrer dans le poste et resta seul à cheval dans les Champs-Élysées se demandant avec anxiété si ce seraient les troupes ou les émeutiers qui déboucheraient les premiers devant lui. Grâce à la sagesse de Rochefort ce furent les troupes. Il ordonna à la cavalerie de se masquer derrière le Palais de l'Industrie et d'envoyer, lorsqu'il l'aurait requis, un fort peloton barrer les Champs-Élysées en arrière de la ligne des sergents de ville (...) »

 Émile Ollivier, L'Empire Libéral : Le Ministère du 2 janvier, t. XII, Paris, Garnier frères, , p. 433[C 3].

Le ministre l'Intérieur, fort de ce succès que représente la dispersion des émeutiers, suscite l'admiration de la presse proche de l'Empire[C 4]. Le Journal des débats constate, en évoquant l'attitude courageuse d'Eugène Chevandier de Valdrome, « Nous avons vu des ministres placés depuis beaucoup plus longtemps à la tête de l'administration se tirer avec moins d'habileté de difficultés moins sérieuses. » La Revue des deux Mondes exprime aussi son admiration : « C'est la liberté qui a sauvé l'ordre. » Les félicitations de l'Empereur précèdent celles de nombreux députés comme l'ecclésiastique membre du groupe monarchiste Mgr Charles-Émile Freppel. Le ministre de l'Intérieur est aussi l'objet d'attaques passionnées de la part des journaux républicains de l'époque mais aussi à la Chambre où Jules Ferry l'invective[C 5], à la suite des manifestations des Champs-Élysées, et auxquelles il répond par une lettre rendue publique.

Jusqu’à la fin de sa longue vie, Émile Ollivier plaide sa cause, à savoir la défense d’un Empire libéral. De ce labeur sortent notamment les dix-sept volumes de L’Empire libéral, ouvrage qui, en dépit de son titre, retrace toute l’histoire du régime depuis ses origines. Le premier des dix-sept volumes parait en 1894, les autres suivent au rythme de un par an. La mort ne lui permet pas de terminer le dix-septième volume.
                  Le caractère et la personnalité du nouveau ministre analysée par Émile Ollivier.


Émile Ollivier analyse ainsi la proximité qui l'unit à Chevandier de Valdrome : « L'administration ne l'avait pas fait son candidat officiel, mais ne lui avait opposé personne. À la Chambre, il avait pris tout de suite une situation importante. Envoyé dans la plupart des commissions, écouté avec faveur dans les discussions, en rapports faciles avec les membres de la majorité, en conversation aimable avec ceux de l'opposition, cher aux catholiques par son dévouement certain aux intérêts religieux, il devint vite un de ces hommes dont les avis influent sur les résolutions d'une assemblée. Il eut une part capitale à tous les actes par lesquels le parti libéral dynastique signala son existence puis ses progrès. Il m'aida fort à mener à bien l'amendement des 45 puis celui des 116. Il possédait à un haut degré les qualités d'un homme d'État : dans la préparation, fin, patient, souple, conciliant, abondant en ressources ; dans l'exécution, ferme, rapide, actif, intraitable, d'une intrépidité qu'aucun obstacle n'étonnait. Il savait brusquer les hommes et les caresser, les écouter et leur résister, les servir et s'en servir. Les péripéties les plus imprévues ne le déconcertaient pas. Aussi lucidement imperturbable les jours de malchance, que les jours de fortune heureuse, même quand il marchait où il fallait arriver vite, il ne paraissait pas pressé. Il aimait à s'appesantir sur les détails, à s'étendre en minutieux développements, mais dans ses digressions il ne perdait point de vue l'objet principal, et lorsqu'on l'en supposait le plus éloigné, il y revenait par une conclusion nette et pratique. Plus d'une fois, ayant saisi dès les premiers mots ce qu'il allait développer, je l'interrompais : « Marchez ! concluez ! » Il hochait alors sa tète lorraine en pensant : « Ces hommes du Midi sont bien impatients ! » Et il concluait toutefois sans trop abréger. Les lourdes responsabilités ne le rendaient pas morose ; d'humeur toujours gaie, prompt à faire une malice, à lancer un propos piquant, à gloser sur son prochain, à fureter, à deviner ce qu'on lui cachait, dès qu'on lui avait témoigné de la confiance et qu'on s'était mis d'accord avec lui, il était très sur, et quand il avait dit : Je ferai, — c'était fait. Travailleur infatigable, il avait à la tribune l'habitude de l'improvisation familière et l'aptitude à expliquer toute question avec autant de clarté qu'il la concevait lui-même. De tous mes collègues, c'est celui avec lequel j'ai vécu dans la plus constante et intime communauté de pensées, de résolutions, sans l'avis de qui je n'ai rien arrêté, et qui, sans le mien, n'a rien entrepris ; celui qui ne me mesura jamais son concours, le compagnon de l'anxiété des heures terribles et du contentement des minutes satisfaites, mon véritable frère d'armes, celui qui fut avec moi le moteur toujours agissant du ministère. Notre union ne fut pas troublée un instant. Il aimait à se vanter de me conduire, d'être la véritable tête du ministère, et l'on ne manquait pas de me rapporter ces propos afin de me piquer ; je répondais en riant : « S'il conduit mes affaires, je ne suis pas tout à fait étranger aux siennes, car il vient me consulter sur toutes. » En écrivant ces lignes, il me semble le voir devant moi, petit, ni grêle ni gros, ses cheveux un peu relevés sur l'oreille, le nez fin, les yeux pétillants de malice, la bouche à la fois aimable et ironique, recouverte d'une petite moustache, ayant dans toute son attitude un air martial qui inspirait confiance. Et j'entends sa voix d'autrefois, me disant de son accent décidé : Puisque vous êtes le dernier survivant d'entre nous, ne vous laissez pas accabler par la fatigue des ans et rendez témoignage à vos amis devant des générations qui sans vous les connaîtraient mal. »

Émile Ollivier, L'Empire Libéral, le ministère du 2 janvier, 1908, tome XII, page 241 à 244[C 6].

Commission de décentralisation

Proclamation des résultats du plébiscite du 8 mai 1870.

Chevandier de Valdrome, qui vient de se donner pour secrétaire-général un homme jeune et spécialiste en science administrative, Edmond Blanc[50], nomme une Commission de décentralisation présidée par Odilon Barrot et signe le décret du 22 février 1870 qui organise la première Commission de décentralisation[51]. Cette dernière doit notamment résoudre la question du mode de nomination des maires. Le gouvernement, malgré le souffle libéral qui anime plusieurs de ses membres, n'ose pas accepter l'élection par les conseils municipaux. Eugène Chevandier de Valdrome présente même un habile plaidoyer aux membres de la commission pour démontrer les dangers qu'entraînerait une telle pratique. Résultat bien imprévu et qui déroute entièrement le ministre de l'Intérieur, la Commission, que le gouvernement suppose pourtant acquise à ses vues, adopte la solution hardie à une voix de majorité :

« Le ministre n'en croyait pas ses yeux — on avait voté à mains levées — ; il renouvela l'épreuve, elle confirma sa défaite. Défaite d'autant plus significative que la lutte avait été longue et acharnée. M. Prévost-Paradol se révéla, en cette occasion, orateur de premier ordre. Après lui je me risquai, non sans une vive émotion, et m'en tirai sans trop de dommage. M. Chevandier de Valdrome, de fort méchante humeur, ne nous cacha pas que le gouvernement ne se considérait pas comme lié par ce vote audacieux et qu'il se réservait de n'en tenir aucun compte. Le public ne partagea pas ce sentiment ; toute la presse indépendante loua la Commission. »

 Charles de Freycinet, Souvenirs 1848 - 1878, Ch. Delagrave, volume I, 1912.

Plébiscite du 8 mai 1870

Proclamation des résultats du plébiscite de 1870 en présence d'Eugène Chevandier de Valdrome.

Sur le plan électoral, il renonce à la pratique ancienne des candidatures officielles, en conformité avec la politique définie par le cabinet, mais il engage totalement l'Administration en faveur du plébiscite du 8 mai 1870 qui vise à réaffirmer le lien privilégié de Napoléon III avec le peuple et à faire reconnaître que cette évolution libérale du régime impérial est le fruit de sa volonté pour restaurer sa légitimité ébranlée[48].

« (...) Aujourd'hui, c'est l'Empereur lui-même qui s'adresse à vous et vous demande de ratifier les réformes libérales dont il a pris l'initiative. Comme moi, vous les appeliez de tous vos vœux et c'est grâce à vous que je suis associé à cette grande œuvre. Aussi, est-ce avec confiance que je viens vous demander de déposer un vote approbatif dans l'urne du scrutin, et de vous y porter, encore une fois, nombreux et unanimes. (...) »

 Circulaire du 24 avril 1870, Eugène Chevandier de Valdrome, ministre de l'Intérieur[52].

Le ministre de l'Intérieur doit également gérer l'affaire « Tamelier de Ville d'Avray » lorsqu'il est interpellé au Corps législatif le par le député Jules Barthélemy-Saint-Hilaire : une jeune fille de religion protestante est morte à Ville d'Avray et le curé refuse l'inhumation dans la partie catholique du cimetière selon le décret de prairial an XII[53].

Dépêche d'Ems

En juillet 1870, Eugène Chevandier de Valdrome transmet à Émile Ollivier la Dépêche d'Ems, télégramme officiel du 13 juillet 1870 envoyé par le chancelier prussien Bismarck à toutes les ambassades et repris dans le Deutsche Allgemeine Zeitung concernant les rapports entre le roi de Prusse et la France[D 1]. Considérée comme provocante, cette dépêche amène Napoléon III à déclarer la guerre franco-prussienne de 1870, avec l'assentiment majoritaire du parlement, qui parle de casus belli.

Eugène Chevandier de Valdrome est opposé à la guerre avec l'Allemagne. Il est originaire d'une province frontière et marié à une Allemande[D 2]. Il connait les ressourses de la Prusse ; il a d'ailleurs promis à Adolphe Thiers de soutenir le parti de la paix[54]. Il refuse donc son vote et essaie même de faire revenir Napoléon III sur sa décision. Il y réussit un instant ; ce changement est notifié au ministère et maintenu durant trois jours, avant que d'autres conseils ne prévalent aux yeux de l'Empereur. Cette tentative est consignée dans une déposition d'Adolphe Thiers au procès du maréchal Bazaine[55]. Il vote finalement la guerre en déclarant :

« Ayant été jusqu'à ce jour un de ceux qui se sont le plus énergiquement prononcés en faveur de la paix, je demande à exprimer le premier mon avis. Lorsqu'on me donne un soufflet, sans examiner si je sais plus ou moins bien me battre, je le rends. Je vote pour la guerre. »

 Eugène Chevandier de Valdrome, répondant au soufflet diplomatique de Bismarck que constitue le remaniement de la dépêche[D 3].

Tentative de coup de force
Chevandier de Valdrome disperse les émeutiers lors de l'enterrement de Victor Noir sur les Champs-Élysées.
Eugène Chevandier de Valdrome en 1870.

En août 1870, Eugène Chevandier de Valdrome projette de réprimer dans l'œuf l'agitation révolutionnaire de Paris, dont il voit bien qu'elle menace le régime même, et de faire arrêter une vingtaine de députés dont Léon Gambetta, Jules Simon, Camille Pelletan, Emmanuel Arago, Pierre-Frédéric Dorian, Jules Favre, Émile de Kératry, Ernest Picard et Jules Ferry[E 1]. Chevandier propose de supprimer certains journaux en vertu de l'article 9 § 4 de la loi du 9 août 1849 sur l'état de siège, permettant à l'autorité militaire d'interdire les publications de nature à exciter les désordres[E 2]. Il propose même à Émile Ollivier : « Dans l'état de trouble de l'esprit public, on ne peut prévoir les effets d'une levée insurrectionnelle ; il est sage de la prévenir et de ne pas nous exposer à la douloureuse nécessité d'une répression sanglante, peut-être impuissante. N'ayant pas de temps à perdre, j'ai pris des mesures que je viens soumettre à votre approbation. J'ai prié notre collègue Rigault de Genouilly, sans lui dire pourquoi, d'envoyer un navire de l'État à Granville ; j'ai requis à la Compagnie de l'Ouest de tenir pendant la nuit du 8 au 9 [août] un train sous pression prêt à partir pour Granville. Enfin j'ai ordonné à Pietri de convoquer le juge d'instruction, Bernier, afin de signer les mandats d'arrêt et d'avoir sous la main et groupé le nombre d'agents nécessaires pour opérer les arrestations qui seraient ordonnées. Je n'ai pas indiqué à Pietri les chefs révolutionnaires, il les connaît mieux que moi, mais j'ai dressé la liste des députés de l'opposition qu'il faut arrêter en même temps ; ils sont au nombre de vingt-deux[E 3]. » Ces députés, selon le projet de Chevandier de Valdrome, doivent être transportés à Belle-Île-en-Mer, une fois arrêtés. Le principe de ce coup de force est approuvé par Ollivier lui-même, « coup de force dont les mesures d'application étaient déjà prêtes. Afin de le cautionner et de restaurer l'autorité du gouvernement, ébranlée par l'agitation des partis au Corps législatif, Chevandier avait été aussi l'un des partisans les plus décidés du retour de Napoléon III à Paris lorsque sa présence aux armées s'était avérée inutile »[48].

Mais les défaites militaires contre la Prusse[56] et la démission d'Émile Ollivier le ne lui laissent pas le temps de réaliser son projet[57]. Émile Ollivier précise même que dans les dernières heures du Ministère, le frère d'Eugène, Georges Chevandier de Valdrome, venu aux nouvelles à la Chambre, constate que tout est perdu.

Décorations

Numéro d'ordre du 14 août 1869.

Eugène Chevandier de Valdrome est admis dans l'ordre national de la Légion d'honneur (chevalier) par décret en 1849 puis officier[58] grâce aux lettres de recommandation du préfet de la Meurthe (22 juillet 1861) et du prince de Beauvau (12 août 1861). Il est notamment recommandé pour son dévouement pendant le temps de l'épidémie de choléra en 1849 et de fièvre typhoïde en 1859[59]. Il est promu commandeur de la Légion d'honneur de la promotion du 14 août 1869. Eugène Chevandier de Valdrome meurt le 1er décembre 1878. Ses obsèques ont lieu le 5 décembre suivant dans l'église de Cirey en présence de l'évêque de Nancy et de Toul[60].

Il est commandeur de 2e classe de l'ordre du Lion de Zaeringen.

Actionnariat familial des verreries : frères et sœur d'Eugène Chevandier de Valdrome

Georges Chevandier de Valdrome

Georges Chevandier de Valdrome.
Hommage au donateur, Georges Chevandier de Valdrome.

Le manufacturier lorrain, Georges Chevandier de Valdrome (1804 1887), industriel comme son frère Eugène, est également maître verrier à Cirey-sur-Vezouze[61] et industriel dans les miroiteries de Saint-Quirin. Georges succède à son père à la direction de Lettenbach. Il prend la présidence de la verrerie de Vallérysthal en 1868 et se retire en 1887, à l'âge de 83 ans. Il fait souvent appel aux connaissances techniques de son frère Eugène Chevandier de Valdrome, directeur de la manufacture de glaces de Cirey et membre du conseil d'administration de la société des verreries réunies Vallérysthal et Portieux. La correspondance de Georges Chevandier de Valdrome exprime bien les liens très forts qui unissent les deux frères. Ainsi, nous voyons qu'Eugène Chevandier de Valdrome a beaucoup œuvré pour la reprise et la relance de l'usine de Portieux[Note 6] grâce à l'étendue de ses connaissances techniques puisqu'il est ingénieur de l'École Centrale. C'est à son domicile de Cirey que s'élabore le traité d'achat de la verrerie de Portieux et c'est là également qu'en hommage à sa personne se réunit, à de nombreuses reprises, le conseil d'administration qui se retrouve, en dehors du siège social de Saint-Quirin, au domicile du président, à Portieux bien naturellement[62].

La baronne de Prailly par Théodore Chassériau en 1841 à Rome.

Après la chute du Second Empire, la Prusse, qui annexe l'Alsace et la Lorraine, maintient dans ses fonctions le lieutenant de louveterie Georges Chevandier de Valdrome, chasseur passionné, pour la partie sud du cercle de Sarrebourg[Note 7] (arrêté du 13 janvier 1872)[63]. Le Château de Vaire-Le-Grand est la propriété de son épouse, née Julie Finot[64]. À sa mort, il lègue, en reconnaissance des bienfaits des eaux thermales, le château de Bourbonne-les-Bains (acquis en 1880), à la ville qui y installe la mairie[65]. Ce legs comporte cependant une clause de réserve d'usufruit du château au profit du neveu de Georges Chevandier de Valdrome, Armand, fils du peintre Paul Chevandier de Valdrome[66]. Il est aussi propriétaire des ruines du château de Turquestein, ayant racheté pour cinq mille francs le bail emphytéotique consenti autrefois par le maréchal de Beauvau.

Hortense Chevandier de Valdrome, baronne de Prailly

Hortense Chevandier de Valdrome (1813 1879), baronne de Prailly, est la sœur d'Eugène Chevandier de Valdrome. Elle a épousé en 1834 le baron Nicolas Husson de Prailly (1804 1881), président du Tribunal civil de Première Instance de Nancy et officier de la Légion d'honneur[67]. Très pieuse, Hortense de Prailly rencontre pour la première fois le père Henri Lacordaire à la manufacture de glaces de Cirey chez son frère et elle est une correspondante fidèle de l'orateur dominicain qui devient son directeur de conscience[68].

Elle possède avec sa fille et son gendre le comte de Guichen, une participation dans les verreries dirigées par ses frères Georges et Eugène Chevandier de Valdrome[69]. L'actionnariat familial est parfois l'objet de frictions internes : en septembre 1886, retenu pour cause de santé dans la ville thermale de Bourbonne-les-Bains, Georges Chevandier de Valdrome écrit au conseil d'administration pour lui annoncer sa démission. Sa décision se trouve renforcée par la position d'un actionnaire, le comte de Guichen qui demande, entre autres, la suppression du traitement des administrateurs. Cet actionnaire ajoute que l'absence de traitement « constitue le prestige, le désintéressement, la liberté d'action, la supériorité morale de l'administrateur ». Le vieux président en est ulcéré, lui qui a travaillé gracieusement pour la société jusqu'en 1885 et le conseil d'administration profondément blessé[70].

Elle est propriétaire du Plantier de Costebelle, villa néo-palladienne qu'elle fait construire en 1857 dans le quartier varois de Costebelle[71], à Hyères, domaine où elle reçoit souvent son frère. Elle organise à Rome en 1840 une rencontre entre Paul Chevandier de Valdrome, Henri Lacordaire et Théodore Chassériau ; rencontre qui permet à ce dernier d'exécuter un portrait du célèbre père Dominicain au couvent Sainte-Sabine, aujourd'hui au musée du Louvre[72].

Paul Chevandier de Valdrome

Paysage, plaine de Rome (1845)[73].

Paul Chevandier de Valdrome, né en 1817 à Saint-Quirin, mort en 1877 à Pourville, est un peintre paysagiste français[74] qui mène une carrière discrète durant le XIXe siècle. En 1845, il peint Paysage, plaine de Rome, présenté au Salon de Paris en 1846 et pour lequel il est médaillé 3e classe[75]. Ce tableau est entré dans les collections nationales en 1987. Il est récompensé au Salon de 1874 pour deux peintures : Un Matin dans la vallée des Lauriers-Roses, environs de Fréjus (Var) et Soleil couché - Saint-Raphaël (Var)[76]. Il fait partie des peintres exposés au musée du Luxembourg en 1874 avec une peinture (lot 445) : Côtes des environs de Marseille, soleil couchant[77]. Paul Chevandier de Valdrome est l'élève de Prosper Marilhat, de François-Édouard Picot et du paysagiste Louis-Nicolas Cabat[78], ami proche du Père Lacordaire.

Il est aussi un ami de Théodore Chassériau et d'Henri Lehmann durant le séjour romain[B 2] des trois jeunes artistes. Paul Chevandier de Valdrome a rencontré Chassériau dès 1838 grâce à une relation commune, Théophile Gautier[B 3]. La relation d'amitié entre Chassériau et Chevandier est brève et se termine en avril 1841[B 4].

Il est le frère cadet d'Eugène Chevandier de Valdrome. Paul Chevandier de Valdrome est également actionnaire dans les verreries forestières, propriété de la famille. Paul Chevandier de Valdrome fréquente également Armand de Pontmartin qui est nommé chevalier de la Légion d'honneur grâce à son intercession auprès de son frère Eugène, ministre de l'Intérieur[79].

Arbre généalogique des actionnaires des Manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé

Généalogie simplifiée des familles Chevandier de Valdrome, de Guaita, Roederer et Ména indiquant l'implication active (directeurs et/ou administrateurs) des personnes signalées par une pastille rouge () et la présence passive (actionnaires familiaux) signalée par une pastille bleue (), dans l'activité des miroiteries et des verreries suivantes : Les Manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé, la Manufacture des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey, la Verrerie de Vallérysthal et la Société des verreries réunies Vallérysthal et Portieux.


 
 
 
 
 
Antoine Marie Guaita (1722 † 1808) Banquier
 
 
 
Catherine Claire Bessel
(1733 † 1783)
 
 
 
 
 
Pierre Louis Roederer (1711 † 1789)
 
 
 
Margueritte Gravelotte
(1717 † 1768)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
François Chevandier de Valdrome
(1767 † 1851)
 
Jeanne Louise
Jullien
(1776 † 1847)
 
Georges de Guaita
(1755 † 1831)
Directeur verrerie de Cirey
 
Marie-Anne Schweitzer
(1761 † 1792)
 
Etienne de Guaita (1772 † 1848)

sans descendance
 
Louise de Guaïta (1757 † 1833)
 
Pierre Louis Roederer (1754 † 1835)
 
Anne Roederer (1744 † 1771)
 
Louis Antoine Ména (1732 † 1807)
Directeur verrerie de Saint-Quirin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Auguste Jean
Chevandier de Valdrome

(1781 † 1865)
Président verreries de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé
 
Catherine Claire de Guaita
(1782 † 1836)
 
Pauline de Guaita
(1783 † 1854)

ép. Jean Baptiste de Mesny
(1771 † 1855)
 
Antoine Marie de Guaita
(1785 † 1834)

ép. Adèle de Mesny
(1803 † 1871)
 
François de Guaita
(1790 † 1866)

ép. Caroline Allesina von Schweitzer
(1797 † 1855)
 
Pierre Louis Roederer (1780-1834)

ép. Blanche de Corcelle
(1797 † 188')
 
Antoine-Marie Roederer (1782 † 1865)

ép. Adélaïde Berthier
(1792 † 1874)
 
Marthe Roederer (1783-1823)

ép. Gaspard Gourgaud
(1783 † 1852)
 
Marguerite Ména (1766 † 1835)

ép. Auguste Desrousseaux (1753 † 1838) Directeur verrerie de Monthermé
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Georges Chevandier de
Valdrome
(1804 † 1887)
Sous Directeur verrerie de Saint-Quirin

ép. Julie Finot
(1818 † 1873)
 
Eugène Chevandier de
Valdrome

(1810 † 1878)
Directeur verrerie de Cirey

ép. Pauline Sahler (1820 † 1901)
 
Paul Chevandier de
Valdrome

(1817 † 1877)
Artiste peintre

ép. Émilie Lelarge
 
Hortense Chevandier de
Valdrome
(1813 † 1879)
baronne de Prailly
 
Nicolas Husson
Baron de Prailly
(1804 † 1881)
Président du Tribunal
de Nancy
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

sans descendance
 
Armand Chevandier de Valdrome
Agent consulaire
(1865 † 1914)
 
 
 
Berthe Husson
de Prailly
(1835 † 1910)
comtesse de Guichen
 
Alphonse du Bouëxic
comte de Guichen
(1822 † 1894)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Édith Damase
belle-sœur
de la
romancière
Colette[80]
 
 
 
 
 
Joseph du Bouëxic
comte de Guichen
(1862 † 1921)
Maire de Cirey en 1911

Notes et références

Notes

  1. Le terme de verrerie forestière vient de l’utilisation du bois qui permet le développement de certaines industries gourmandes en énergie et qui nécessitent des températures élevées, comme la sidérurgie et la verrerie.
  2. Pierre-Louis Roederer épouse le à Francfort-sur-le-Main Ève Régine Louise Walburge de Guaïta, née à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, morte le , sœur de Bernard de Guaïta et fille d’Antoine-Marie de Guaïta, banquier à Francfort, propriétaire de la moitié des Verreries de Saint-Quirin et notable d’Aix-la-Chapelle en Allemagne. Elle descend d’Innocent Guaïta, né en 1692, qui s’établit à Francfort-sur-le-Main et y fonde une banque en 1716. Ève Régine Louise Walburge de Guaïta est la sœur du maire d’Aix-la-Chapelle sous le Premier Empire.
  3. Jean Pardé (1919 2008) est un correspondant de l’Académie d’Agriculture de France. Sylviculteur, il est l’un des fondateurs du C.N.R.F. (Centre National de la Recherche Forestière), également enseignant-chercheur à l’École forestière de Nancy. En 1964, il dirige la Station de Sylviculture de l’I.N.R.A. et jusqu’en 1973 il est administrateur du Centre I.N.R.A. de Nancy. Il contribue au rapprochement entre chercheurs forestiers français et allemands, en particulier ceux de Fribourg-en-Brisgau.
  4. Le cantonnement est un mode d’extinction des droits d’usage par abandon en pleine propriété d’une partie de la forêt.
  5. Ce cliché de Roger-Viollet représente le ministère qui déclara la guerre à la Prusse, le 2 janvier 1870 : Segris[A 1], Mège[A 2], Rigault de Genouilly[A 3], Le Bœuf[A 4], Vaillant[A 5], de Gramont, Chevandier de Valdrome, Napoléon III, Louvet[A 6], É. Ollivier, Plichon, de Parieu et Richard. B.N. RV-432712.
    1. Alexis Segris, Ministre de l'Instruction publique.
    2. Jacques Mège, Ministre de l'Instruction publique.
    3. Charles Rigault de Genouilly, Ministre de la Marine et des Colonies.
    4. Edmond Le Bœuf, Ministre de la Guerre.
    5. Jean Baptiste Philibert Vaillant, Ministre de la Maison de l'Empereur.
    6. Charles Louvet, Ministre de l'Agriculture et du Commerce.
  6. L'annexion allemande de l'Alsace-Lorraine entraîne en effet la fusion de la cristallerie de Vallérysthal avec la verrerie de Portieux dans les Vosges. C'était la solution pour garder la clientèle française et pouvoir vendre les produits de Vallérysthal au-delà de la frontière.
  7. L'ordonnance du 12 mars 1871 remplace les cinq arrondissements français par huit cercles aux dimensions plus réduites dont Sarrebourg.

Ouvrages utilisés

  1. p. 38.
  2. p. 119 et 180, no 49.
  3. p. 174.
  4. p. 182 et 302.
  1. p. 208.
  2. p. 432 à 435.
  3. p. 433.
  4. p. 440 à 442.
  5. p. 472 et 473.
  6. p. 241 à 244.
  1. p. 229 et 230.
  2. p. 285 et 287.
  3. p. 392.
  1. p. 316 à 318.
  2. p. 347.
  3. p. 376 et suivantes.

Autres références

  1. Marguerite Pauline Sahler est issue d’une famille à la tête d'importantes affaires forestières : Hippolyte de Villemessant, « M.Chevandier de Valdrome », Le Figaro, Paris, Le Figaro, 26, rue Drouot, , p. 1 (lire en ligne).
  2. Adolphe Rochas, Recherche sur les Seigneurs de Valdrome en Diois, Valence, Imprimerie Jules Céas et fils, , 2e éd. (BNF 31229878, lire en ligne), p. 22-23.
    L'historien Adolphe Rochas (1816 1889) est un conservateur de la bibliothèque et du musée de la ville de Valence.
  3. Gustave Chaix d'Este-Ange, Dictionnaire des familles françaises : anciennes ou notables, t. 10, Evreux, Charles Hérissey, (BNF 34209118, lire en ligne), p. 298 et 299.
  4. Gilles Arnoux, « De Guaïta et Chevandier de Valdrome ou le destin de deux familles de verriers à Cirez-sur-Vezouze », L'Essor, revue culturelle et historique de la vallée de la Bruche, Schirmeck, Association culturelle et historique de la vallée de la Bruche, no 196, .
  5. Dagobert Fisher, « Saint-Quirin, ses verreries », sur archive.org, Nancy, Crépin-Leblond, (consulté le ), p. 6 à 22.
  6. M. Roederer, « verreries », dans France. Ministère du commerce (1834-1836), sous la présidence du comte Tanneguy Duchâtel, Enquête relative à diverses prohibitions, t. II, Paris, Imprimerie royale, (BNF 36377716, lire en ligne), p. 223.
  7. Dagobert Fisher, « Saint-Quirin, ses verreries », dans Ouvrage collectif, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, vol. IV, 3e série : Musée historique lorrain, Nancy, Crépin-Leblond, (lire en ligne), p. 21 – 22.
  8. Sur les statuts de la société en 1841, consulter : Bulletin des Lois du Royaume de France, vol. 19, Paris, Imprimerie Nationale des Lois, (BNF 32726274, lire en ligne), p. 577.
  9. Maurice Hamon (dir.) et Caroline Mathieu, Saint-Gobain : 1665 – 1937, une entreprise devant l'Histoire, Paris, Fayard, Musée d'Orsay, , 223 p. (ISBN 978-2-213-62874-5, BNF 40181087, LCCN 2006464771).
    Cet ouvrage est le catalogue d'une exposition au Musée d'Orsay : de la fondation par Colbert de la Compagnie des Glaces et la réalisation de la galerie des glaces de Versailles jusqu'à la maison de verre (1928-1931), ce sont 300 ans de création que cette exposition de 2006 a présenté.
  10. Annales Des Mines, (lire en ligne)
  11. Guillaume Wertheim, Mémoires de physique mécanique, Paris, Bachelier Imprimeur, (BNF 30236352, lire en ligne), chapitre 5 et 8 par Eugène Chevandier de Valdrome, sur les différentes espèces de verres et les propriétés mécaniques du bois.
  12. Laurette Michaux, « Le travail des enfants dans l'industrie en Moselle et en Meurthe : aux origines de la loi du 22 mars 1841 », sur documents.irevues.inist.fr, irevues.inist.fr/, (consulté le ), p. 216.
  13. Lettre au sous-préfet de Sarrebourg du 7 janvier 1843 : il avait reçu 21 jeunes travailleurs en trop, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, 10 M 27.
  14. Alban de Villeneuve-Bargemont, Économie politique chrétienne ou Recherches sur la nature et les causes du paupérisme en France et en Europe, et sur les moyens de le soulager et de le prévenir, Bruxelles, Meline Cans et Cie, (BNF 31582873, lire en ligne), p. 446.
  15. Antoine Stenger, Verreries et verriers au pays de Sarrebourg, vol. 3, Sarrebourg, Société d'histoire et d'archéologie de Lorraine. Section de Sarrebourg, coll. « Chroniques historiques », (BNF 35535801)
    Cet ouvrage fait partie des références sur l’histoire du verre en Lorraine. Outre les présentations des verreries de la fin de la période Moderne et du XIXe siècle, l’auteur s’attache à recenser les anciens sites forestiers de production verrière dans l’arrondissement de Sarrebourg sur le versant ouest du massif vosgien entre le Donon au sud et le col de Saverne au nord.
  16. Claude Augé (dir.), Petit Larousse illustré, nouveau dictionnaire encyclopédique, t. 2, Paris, Librairie Larousse, (BNF 31741514, LCCN 22015483), p. 771.
  17. Père Bernard Chocarne, Lettres du R.P.Lacordaire à madame la baronne de Prailly, Paris, Poussièlgue Frères, (BNF 30709161), p. 87 et 88 note 1, lettre 10 mars 1847.
  18. Gérard Buttoud, « La Société forestière de France, 1852-1873 », sur documents.irevues.inist.fr, R.F.F., (consulté le ), p. 299.
  19. Eugène Chevandier de Valdrome, « Considérations générales sur la culture forestière en France », R.F.F., s.n., no XXXIX-6, , p. 209 à 216.
  20. Jean Pardé, « Il y a 140 ans, un futurologue audacieux », sur documents.irevues.inist.fr, R.F.F., (consulté le ), p. 531 et 532.
  21. Maurice Hamon, Du soleil à la terre, une histoire de Saint-Gobain, Paris, Jean-Claude Lattès, (BNF 37041554, LCCN 89181946).
  22. M. Guillaumin, Dictionnaire du commerce et des marchandises, t. 2, Paris, Guillaumin et Cie éditeurs, (BNF 39311997, LCCN ltf91005783, lire en ligne), p. 1029-1030.
  23. Ville d'Abreschviller, « Alexandre Chatrian », sur Abreschviller.fr, Claude Schlosser, adjoint au Maire, (consulté le ).
  24. Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, « Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences (janvier, février, mars, avril, 1845.) : Mélanges scientifiques », Revue des deux Mondes, Paris, s.n., vol. 10 « L’Académie des Sciences et ses travaux », , p. 996, 997 et 998 (lire en ligne).
  25. Eugène Chevandier de Valdrome et Guillaume Wertheim, Mémoire sur les propriétés mécaniques du bois, Paris, Bachelier, , texte imprimé (BNF 31639776, lire en ligne), p. 35 à 40
  26. Eugène Chevandier de Valdrome et Guillaume Wertheim, Mémoire sur les propriétés mécaniques du bois, Paris, Bachelier, , texte imprimé (BNF 31639776, lire en ligne), p. 74 à 126.
  27. Eugène Chevandier de Valdrome, « Note sur les travaux de reboisement exécutés dans les Vosges », Annales forestières, Saint-Germain, Imprimerie de Beau, .
  28. Soit une densité de 10 000 à l'hectare, ce qui manifeste l'influence de la sylviculture allemande, A. Berard, « Les reboisements artificiels dans les forêts vosgiennes au XIXe siècle », Revue forestière française, s.l., s.n., , p. 374 (lire en ligne, consulté le ).
  29. Gérard Buttoud, « La Société forestière de France, 1852 – 1873 », R.F.F., s.l., s.n., no XXIX-4, , p. 297 à 305.
  30. Bernard Kalaora et Antoine Savoye, La forêt pacifiée : les forestiers de l'école de Le Play, experts des sociétés pastorales, Paris, L'Harmattan, coll. « Alternatives paysannes », (BNF 34967207, LCCN 88174903, lire en ligne), p. 23, (ISSN 0757-8091).
  31. Gérard Buttoud, « La Société forestière de France, 1852 – 1873 », R.F.F., Paris, s.n., no XXIX-4, , p. 304 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    Cette revue comporte une erreur notable en page 299 : elle inverse les légendes sous les gravures représentant Eugène Chevandier de Valdrome (à droite) et le marquis de Talhouet (à gauche).
  32. Andrée Corvol, L'Homme aux bois : histoire des relations de l'homme et de la forêt, XVIIe-XXe siècle, Paris, Librairie Arthème Fayard, coll. « Nouvelles études historiques », , 588 p. (ISBN 978-2-213-64981-8, BNF 36623606, LCCN 87178843, lire en ligne).
  33. Eugène Chevandier de Valdrome, « Les Droits d'Octroi », Bulletin de la Société forestière de France (1866-1873), Paris, s.n., , p. 47.
  34. Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou, t. LII, Moscou, Imprimerie de l'Université Impériale, (BNF 32724404, lire en ligne), p. 10.
  35. Jules Claretie, Histoire de la Révolution de 1870-71, Paris, Aux bureaux du journal L'Éclipse, (BNF 30246656), p. 17, chapitre 2.
    Avec une gravure représentant Eugène Chevandier de Valdrome.
  36. Adolphe Robert (Éditeur scientifique) et Gaston Cougny (Éditeur scientifique), Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, (BNF 31224546, LCCN 05011827, lire en ligne), p. 94.
  37. Voir surtout la notice d’Élisabeth Foucart-Walter sur Chevandier de Valdrome (Elisabeth Foucart-Walter, « Musée du Louvre, nouvelles acquisitions du département des peintures (1987 – 1990) », Catalogue de la Réunion des musées nationaux, Paris, RMN, , p. 137–139.
  38. Père Bernard Chocarne, Lettres du R.P.Lacordaire à madame la baronne de Prailly, Paris, Poussièlgue Frères, (BNF 30709161), p. 36, lettre 25 mai 1842.
  39. Pierre Fourchy, « Les lois de 1860 et 1864 sur le reboisement et le gazonnement des montagnes », Revue de géographie alpine, Grenoble, vol. 51, , p. 19-41 (lire en ligne, consulté le ).
  40. Jean-Claude Yon, Le Second Empire : Politique, société, culture, Paris, Armand Colin, coll. « U.Histoire », , 256 p. (ISBN 978-2-200-24259-6, BNF 39259280, lire en ligne).
  41. Georges Duval, Mémoires d'un Parisien : Première période, Paris, Ernest Flammarion éditeur, (BNF 32065397, lire en ligne), p. 90 et 92.[PDF]
  42. Isa Dardano Basso (Éditeur scientifique), La Princesse Julie Bonaparte, marquise de Roccagiovine, et son temps : mémoires inédits, 1853-1870, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese », (BNF 35431085, LCCN 75510992, lire en ligne), p. 503.
  43. Pierre Henry, Histoire des préfets : Cent cinquante ans d'administration provinciale, 1800-1950, Paris, Nouvelles Éditions Latines, (BNF 32529405, lire en ligne), p. 184 - 185.
  44. Georges Valance, Haussmann le grand, Paris, Flammarion, coll. « Grandes Biographies », , 366 p. (ISBN 978-2-08-127393-1, BNF 37113474, LCCN 00697533, lire en ligne).
  45. Baron Haussmann, Mémoires du baron Haussmann, t. II, Préfecture de la Seine, Paris, Vigtor-Havard, , 4e éd. (BNF 30581820, LCCN 09025103), p. 559 à 560.
  46. Baron Haussmann, Mémoires du baron Haussmann, t. II, Préfecture de la Seine, Paris, Vigtor-Havard, , 4e éd. (BNF 30581820, LCCN 09025103), p. 48.
  47. Jacques Aubert, L'État et sa police en France : 1789-1914, vol. 33, Genève, Librairie Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes », , 213 p. (ISBN 978-2-600-03382-4, BNF 34644270, LCCN 79398018, lire en ligne), « La Police sous le Second Empire », p. 95.
  48. Benoît Yvert (notice de Francis Choisel) (dir.) (préf. Jean Tulard), Le Dictionnaire des Ministres (1789 - 1989), Paris, Perrin, , 1028 p. (ISBN 2-262-00710-1, BNF 36643566, LCCN 91125127).
  49. Marcel Le Clère, « Mouvements populaires, assassins et escrocs au temps des crinolines », Historia, Tallandier, no spécial 37, (ISSN 0998-0091, résumé).
  50. « Chronique », Revue des deux Mondes, Paris, no 85, , p. 519 (lire en ligne).
  51. Charles de Freycinet, Souvenirs, 1848-1878, vol. I, Paris, Ch.Delagrave, (BNF 34021058, LCCN 12000409, lire en ligne), « III ».
  52. Eugène Chevandier de Valdrome, « Circulaire de M. E. Chevandier de Valdrôme, député », sur gallica.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France, Gallica, (consulté le ).
  53. Jean-Pierre Chantin, La séparation de 1905 : les hommes et les lieux, Paris, Les Éditions de l'Atelier/Éditions Ouvrières, coll. « Patrimoine », , 271 p. (ISBN 2-7082-3786-1, BNF 39920914, LCCN 2005543313, lire en ligne), « Limites d'une laïcisation de la mort », p. 39.
  54. Paul Rodier, Les Causes de la Guerre 1870 - 1871, Paris, Basset, (BNF 34083914, lire en ligne), p. 151.
  55. Père Bernard Chocarne, Lettres du R.P.Lacordaire à madame la baronne de Prailly, Paris, Poussièlgue Frères, (BNF 30709161), p. IX.
  56. Chevandier de Valdrome, « Confiance, dans le Journal des instituteurs » [PDF], sur inrp.fr, Journal des Instituteurs, (consulté le ).
  57. Bernard Joly, « Archives nationales, sous série 542 AP 12, fonds Émile Ollivier, 26 lettres de Chevandier à Clément Duvernois », sur archivesnationales.culture.gouv.fr, Archives Nationales, répertoire numérique détaillé, (consulté le ).
  58. Martine Plouvier, Dossiers de proposition de Légion d'honneur 1852 - 1870, Paris, Centre historique des Archives nationales, (lire en ligne [PDF]), p. 30.
  59. Base Léonore, « Dossier de Légion d'honneur d'Eugène Chevandier de Valdrome, avec documents originaux », sur culture.gouv.fr, Archives nationales (consulté le ).
  60. Monseigneur l'évêque de Nancy et de Toul, Discours prononcé aux obsèques de M. Chevandier de Valdrome, Nancy, Crépin-Leblond, (lire en ligne).
  61. Roger Cornibe (Histoire de l'Industrie textile dans la vallée de la Haute-Vezouze, RC édition), « Histoire des verreries de Cirey », sur va-et-chatillon.com, site de la mairie de Val-et-Châtillon (consulté le ).
  62. Philippe Picoche, « Une entreprise vosgienne. La verrerie de Portieux (1850-1950). », sur univ.lyon2.fr, Université de Lyon 2, (consulté le ), p. 33
    L'étude consacrée à l'usine de la verrerie par Philippe Picoche sous la direction de Claude-Isabelle Brelot, Professeur à l'Université Lumière Lyon 2, s'intéresse aux aspects sociaux et économiques durant la période 1850-1950, période de vie intense qui a marqué les mémoires et les mentalités de manière indélébile.
  63. Jean-Claude Fayet, « Les derniers loups de Moselle », Chroniques du Graoully, Woippy, Société d'histoire de Woippy, no 4, , p. 17 (lire en ligne, consulté le ). [PDF]
  64. « Le château de Vaire-le-Grand », sur v.l.g.free.fr (consulté le ).
  65. Henri Troisgros, « La cure thermale de Georges Chevandier en 1842, racontée par Henri Troisgros », sur books.google.fr (consulté le ).
  66. André Weiss, Pandectes françaises périodiques : Recueil mensuel de jurisprudence ..., t. 17, Paris, Marescq Aîné, (BNF 34419864, lire en ligne), « Cass, 4 décembre 1900 », p. 203.
  67. Dossier de Légion d’honneur conservé aux Archives nationales sous la cote LH/1330/54. Le père de Nicolas Husson de Prailly, né en 1751, est membre du collège électoral de la Meurthe. Il est fait baron par lettres patentes du .
  68. Henri-Dominique Lacordaire (préf. Guy Bedouelle, éditeur scientifique et Christoph-Alois Martin, éditeur scientifique), Correspondance : 1840-1846, t. II, 1840-1846, Paris, Éditions du Cerf, , 1429 p. (ISBN 978-2-204-08563-2, BNF 41178784), p. 45 et 85.
  69. Philippe Picoche, « Une entreprise vosgienne. La verrerie de Portieux (1850-1950). », sur univ.lyon2.fr, Université de Lyon 2, (consulté le ), p. 35. La thèse est consultable en ligne sur le site de l'Université de Lyon 2.
  70. Philippe Picoche, op. cit.
  71. Laurent Chabrun, « Hyères, paradis d'écrivains », L'Express, Éditions de L’Express-Roularta, no 3136, , p. 93, 94 et 95 (ISSN 0014-5270).
  72. (en) Stijn Alsteens, Raphaël to Renoir : Drawings from the Collection of Jean Bonna (exhibition, The Metropolitan Museum of Art, New York, January 21 to April 26, 2009 ; National Gallery of Scotland, Edinburgh, June 5 to September 6, 2009), New-York, Metropolitan Museum of Art, (ISBN 978-1-58839-307-4, BNF 41421814, LCCN 2008049981, lire en ligne), p. 234, 235 et 236.
  73. [image] Références sur la base joconde du ministère de la Culture (consulté le 28 juin 2013) : Paysage, plaine de Rome : « RF 1987-4 », notice no 00000104577.
  74. Léon Rosenthal, Du Romantisme au Réalisme : Essai sur l'évolution de la peinture en France de 1830 à 1848, Paris, Librairie Renouard, H.Laurens, (BNF 31246634, LCCN 15014498, lire en ligne), p. 283.
  75. Ministère de l'Intérieur, Direction Générale des musées, Explication des ouvrages de peinture des artistes vivants : exposés au Palais Royal, Paris, Vinchon, (lire en ligne), p. 60.
  76. Ministère des beaux-arts, Salon de 1874, explication des ouvrages de peinture des artistes vivants, Paris, Imprimerie Nationale, (lire en ligne), p. 57.
  77. Geneviève Lacambre et Jacqueline de Rohan-Chabot, Le musée du Luxembourg en 1874, (catalogue d'exposition au Grand Palais, 31 mai - 18 novembre 1974), Paris, Éditions des Musée Nationaux, (BNF 34757389).
  78. François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, IISMM-Karthala, (BNF 41383309, LCCN 2009382521, présentation en ligne), p. 407.
  79. Edmond Biré, Armand de Pontmartin, sa vie, ses œuvres, Paris, Garnier frères, (BNF 31819123, lire en ligne), p. 324 à 326.
  80. Vente aux enchères Beaussant-Lefèvre, « Lot 31 : Colette (Sidonie Gabrielle). Ensemble de 4 lettres autographes signées », sur auction.fr, Beaussant - Lefèvre, (consulté le ) : « Ensemble de 4 lettres autographes signées à son amie Annie de Pène. Lac de Côme, septembre-octobre 1916. 24 pp. 1/2 in-12 carré, en-têtes du « Grand Hôtel Villa d'Este. Lac de Como », 3 enveloppes ».

Conflits

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

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    Ouvrages évoquant Eugène Chevandier de Valdrome

    Travaux scientifiques d'Eugène Chevandier de Valdrome (sylviculture)

    • Eugène Chevandier de Valdrome (traduction depuis l'allemand), Expériences sur la production des futaies crues en massif, et sur le volume réel des cordes de bois, publiées par l'administration forestière du grand-duché de Baden, première partie. Expériences faites pendant les années 1836 et 1837, Nancy, Grimblot et Langlois, , texte imprimé (BNF 33381571).
    • Eugène Chevandier de Valdrome et Guillaume Wertheim, Mémoire sur les propriétés mécaniques du bois, Paris, Bachelier, , texte imprimé (BNF 31639776). 
    • Eugène Chevandier de Valdrome, Recherches sur l'influence de l'eau sur la végétation des forêts, mémoire lu à l'Académie des sciences le 15 juillet 1844, Saint-Germain, de Beau, .
    • Eugène Chevandier de Valdrome, Recherches sur la composition élémentaire des différents bois, et sur le rendement annuel d'un hectare de forêts, Paris, Bachelier, (lire en ligne). 
    • Eugène Chevandier de Valdrome, « Note sur les travaux de reboisement exécutés dans les Vosges », Annales forestières, Saint-Germain, Imprimerie de Beau, (BNF 30236354) .
    • Eugène Chevandier de Valdrome, « Considérations générales sur la culture forestière en France, communication à l'Académie des sciences », Annales forestières,
    • Eugène Chevandier de Valdrome et Congrès central d'agriculture (éditeur scientifique), Congrès central d'agriculture. Cantonnements en matière de droits d'usage. Rapport de M. Eug. Chevandier, Paris, de Preve, (BNF 30236346). 
    • Eugène Chevandier de Valdrome, Recherches sur l'emploi de divers amendements dans la culture des forêts, mémoire présenté à l'Académie des sciences le 8 décembre 1851, Paris, Madame veuve Bouchard-Huzard, , texte imprimé (BNF 30236359).
    • Eugène Chevandier de Valdrome et Louis Alphonse Salvetat, Recherches sur les eaux employées dans les irrigations, Paris, Bachelier, (BNF 31291049).
    • Eugène Chevandier de Valdrome et France Corps législatif (éditeur scientifique), Extrait du Moniteur universel des 12 et 27 juin 1866. Discussion de la loi sur l'amortissement. Discours de M. Chevandier de Valdrôme, Séance du 9 juin 1866, Paris, de Hennuyer et fils, , texte imprimé (BNF 36469846).
    • Eugène Chevandier de Valdrome et Louis Grandeau, Exploitation agricole de Cirey, mémoire pour le concours à la prime d'honneur en 1877, dans le département de Meurthe-et-Moselle : neuf années d'exploitation (1868 à 1876), Nancy, Berger-Levrault et Cie, , texte imprimé (BNF 30306319).

    Travaux scientifiques d'Eugène Chevandier de Valdrome (chimie du verre)

    • Eugène Chevandier de Valdrome et Guillaume Wertheim, Note sur l'élasticité et sur la cohésion des différentes espèces de verre, présentée à l'Académie des sciences, dans la séance du 2 juin 1845, Paris, Bachelier, , Texte imprimé (BNF 31639778).
    • Eugène Chevandier de Valdrome, Note sur l'élasticité et sur la cohésion des différentes espèces de verre, Paris, Bachelier, , Texte imprimé.
    • Eugène Chevandier de Valdrome et Guillaume Wertheim, Mémoires de physique mécanique, Paris, Bachelier, (BNF 31639772).
    • Eugène Chevandier de Valdrome, Notice sur les travaux scientifiques de M. E. Chevandier, Paris, (BNF 30236355).
    • (de) Eugène Chevandier de Valdrome, Wilhelm Franz Exner et Guillaume Wertheim, Die mechanischen Eigenschaften des Holzes : eine Abhandlung, Vienne, Braumüller, .

    Textes politiques d'Eugène Chevandier de Valdrome

    • Eugène Chevandier de Valdrome, À MM. les électeurs cantonaux de la Motte-Chalancon, (signé : Chevandier de Valdrome. Die, le 15 janvier 1846), Valence, J.Marc Aurel, 1846 [Texte imprimé] (BNF 31940753).
    • Eugène Chevandier de Valdrome, Conseil général de l'agriculture, des manufactures et du commerce. Rapport de M. Eugène Chevandier, au nom de la commission chargée de l'examen de la question relative à la franchise des sels employés dans les soudières, Paris, Panckoucke, séance du 11 mai 1850 [Texte imprimé] (BNF 36377814)
    • Eugène Chevandier de Valdrome, À MM. les électeurs de la 3e circonscription du département de la Meurthe, (signé : Eug. Chevandier de Valdrôme, Cirey-sur-Vezouze 1er mai 1869), Nancy, Hinzelin, 1869 (BNF 34061802).
    • Préfecture du département de la Seine, Ministère de l'Intérieur, Avis, (signé : le ministre de l'Intérieur, Chevandier de Valdrome, 6 août 1870), Paris, de Mourgues frères, 1870 [Texte imprimé] (BNF 30236357).
    • Eugène Chevandier de Valdrome, Circulaire de M. E. Chevandier de Valdrome, député, en faveur du plébiscite, (signé le 24 avril 1870), Nancy, Hinzelin, 1870 [Texte imprimé] (BNF 30236345) .
    • Association amicale des anciens élèves de l'École centrale (XXe groupe). Notes sur la comptabilité appliquée à l'industrie, réunies par E. Chevandier de Valdrôme, d'après les documents fournis par les principaux comptables de plusieurs établissements industriels, Nancy, Berger-Levrault et Cie, 1878 [Texte imprimé] (BNF 30236344).
    • Eugène Chevandier de Valdrome, Compte rendu général des opérations effectuées présenté en exécution de l'article 10 de la loi du 11 juillet 1868, (Ministère de l'intérieur, Service vicinal), Paris, Imprimerie nationale et Melun, Imprimerie administrative, 1890-1891 [Texte imprimé] (BNF 41291465)
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