Eugène Janvier (1800-1852)
Eugène Janvier (Laval, 14 avril 1800 – Paris, 22 mars 1852), est un homme politique français.
Pour les articles homonymes, voir Janvier (homonymie).
Eugène Janvier | |
Fonctions | |
---|---|
Député de Tarn-et-Garonne | |
– | |
Élection | 21 juin 1834 |
Réélection | 4 novembre 1837 2 mars 1839 29 décembre 1841 9 juillet 1842 1er août 1846 |
Gouvernement | Monarchie de Juillet |
Législature | Chambre des députés : |
Coalition | Majorité ministérielle |
– | |
Gouvernement | IIe République |
Législature | Assemblée législative (1848-1849) |
Groupe politique | Droite |
Biographie | |
Dynastie | Famille Janvier de La Motte |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Laval (Mayenne) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Enfants | Eugène Janvier de La Motte |
Profession | Avocat |
Liste des députés de Tarn-et-Garonne | |
Biographie
Eugène Janvier étudia le droit, s'inscrivit an barreau de Paris et devint, sous Louis-Philippe Ier, le familier et le confident de M. Duchatel.
Chambre des députés (Monarchie de Juillet)
Le 21 juin 1834, Janvier fut élu député à la Chambre des députés par le 1er collège de Tarn-et-Garonne (Montauban), avec 167 voix (313 votants, 369 inscrits), contre 144 à Antoine Debia.
Proche de Lamartine et de son Parti social, il appartint à la majorité conservatrice, déclara (août 1835) que la loi sur la presse proposée après l'attentat de Fieschi, « était la plus oppressive qui ait été votée contre l'esprit humain[1] », se prononça pour les lois de septembre 1835, et obtint sa réélection :
- le 4 novembre 1837, avec 214 voix (344 votants, 412 inscrits), puis,
- le 2 mars 1839, avec 192 voix (323 votants).
Nommé conseiller d'État, il dut solliciter la confirmation de son mandat législatif ; elle lui fut accordée, le 29 décembre 1841, par 229 voix (395 votants), contre 151 à M. Mariette-Auriol.
Partisan zélé de la politique de Guizot, Eugène Janvier, réélu encore :
- le 9 juillet 1842, par 221 voix (266 votants, 443 inscrits), puis,
- le 1er août 1846, par 224 voix (406 votants, 454 inscrits), contre 175 à M. Bouis...
Il repoussa toutes les motions émanées de l'opposition, se déclara contre la réforme électorale, et vota pour l'indemnité Pritchard.
Assemblée législative (1848-1849)
Rentré dans la vie privée à la révolution de Février 1848, il fut élu à l'Assemblée législative, par les électeurs monarchistes du Tarn-et-Garonne, représentant de ce département, le 1er sur 5, avec 23 303 voix (51 955 votants, 75 233 inscrits).
Janvier siégea à droite, vota pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc., et mourut en 1852.
Ascendance & postérité
Eugène Janvier était le fils cadet d'Élie Janvier (Guipry, 28 janvier 1775 - Angers, 18 décembre 1845), avoué à Laval puis juge et conseiller à la cour d'appel d'Angers (1811), président de chambre en cette cour (1821), marié, le 21 floréal an V à Laval, avec Louise, fille de Mathurin Louis Julien Jacquet. Il avait deux frères :
- Élie Janvier de La Motte (Laval, 2 février 1798 - Angers (Maine-et-Loire), 16 mai 1869), 1er comte romain et « Janvier de La Motte », magistrat, député de Tarn-et-Garonne (1852-1869), marié avec Hélène de Surmont (?-1891), sans postérité ;
- Adolphe Janvier de La Motte (Laval, 3 juillet 1802 - Nantes (Loire-Inférieure), 13 mai 1877), président du tribunal civil de Nantes, conseiller général du Maine-et-Loire, officier de la Légion d'honneur (13 août 1855)[2], marié avec Louise Aimée Dugué (vers 1811 - 10 mai 1901), dont.
- Eugène Janvier épousa, le 15 juillet 1822 à Angers (Maine-et-Loire), Émilie Adèle Monden-Gennevraye (1803-1888), dont il eut[3] :
- Eugène Janvier de La Motte (Angers, 27 mars 1823 - Paris, 27 février 1884), préfet, député de l'Eure, officier de la Légion d'honneur (26 décembre 1861)[4], marié :
(1°) ∞ (8 septembre 1848 à Angers) Marie Louise Gabrielle, fille d'Édouard François Loré, conseiller à la cour d'appel d'Angers,
(2°) ∞ (4 octobre 1866 à Nantes), avec Octavie (1831-1902), fille de Jean-Baptiste Étienne (1795-1866), raffineur de sucre, juge et veuve de Louis Octave Say (1820-1857), dont :- (1°) Louis Eugène Janvier de La Motte (Verdun, 23 août 1849 - Paris, 1er janvier 1894), député de Maine-et-Loire, marié le 5 mai 1877 (divorcés le 2 décembre 1887) avec Marie Jeanne (1855-1904), fille de Robert Henry Herbert (1791-1862), 12e comte de Pembroke ;
- (1°) Édouard Ambroise Henri Janvier de La Motte (Angers, 2 octobre 1852 - Paris IXe, 24 mai 1905), avocat et auteur dramatique, chevalier de la Légion d'honneur (11 août 1900)[5] ;
- (1°) Suzanne Charlotte Marianne Madeleine (Versailles, 1er août 1855 - Paris, 19 mars 1899), mariée, le 5 février 1873 à Paris, avec Frédéric Guéau de Reverseaux de Rouvray (1845-1916), marquis de Reverseaux, ambassadeur de France en Autriche, dont postérité, puis avec Henri Bacot (1851-1912) ;
- Louise Claire (?-Paris, 10 novembre 1894), mariée, le 7 février 1850, avec Jacques Philippe Auguste, vicomte Lepic (1812-1868), général de brigade, sans postérité.
- Eugène Janvier de La Motte (Angers, 27 mars 1823 - Paris, 27 février 1884), préfet, député de l'Eure, officier de la Légion d'honneur (26 décembre 1861)[4], marié :
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- « Eugène Janvier : précisez », Eugène Janvier de La Motte 1800-1852, & Émilie Monden-Gennevraye, (consulté le ) ;
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Janvier (Eugène) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. III, Edgar Bourloton, , 640 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 401 [texte sur Sycomore] ;
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