Félix Valvert

Siméon Félix Valvert, né le à Basse-Terre (Guadeloupe) et mort le , est un musicien et chef d'orchestre des plus grands cabarets parisiens[1].

Félix Valvert
Naissance
Basse-Terre (Guadeloupe)
Décès
Activité principale musicien, chef d'orchestre
Genre musical Jazz, rumba, biguine
Instruments Flûte à bec, Guitare, Trombone, Banjo, Saxophone alto
Années actives -1969

Biographie

Dès sa jeunesse, Félix Valvert joue de la guitare. À l'âge de huit ans, il perd sa mère. De nombreux jeunes guadeloupéens quittent l'île clandestinement, à bord de navires en partance pour la métropole avec leur cargaison de soldats antillais nouvellement recrutés. Le , à l'âge de 16 ans, il quitte donc la Guadeloupe[2] pour la métropole et rejoint Paris en .

Ne pouvant continuer à jouer le trombone, réservé aux grandes formations, il est embauché, en , comme banjoïste dans un cabaret, Turquetty, au quartier Latin. Plus tard, Pierre Jouffroy, un saxophoniste, intègre l'orchestre. Il initie et propose à Félix Valvert de jouer du saxophone qui, en 1929, enregistre Hallelujah[3],[4]. Il intègre le cabaret le Jockey (à Montparnasse) où il joue en quartet et jouera à travers l'Europe[5].

À son retour en France, en 1930, le patron du Jockey lui propose de créer sa formation, Felix Valvert devient le premier musicien antillais à être chef d'orchestre[6] avec le Pélican Blanc. En 1933, à Londres, il enregistre deux biguines, Gade dentelles et Karukara[7], chez DECCA, avec Oscar Calle, le pianiste cubain, et son orchestre avec qui il restera jusqu'en 1935.

En , il succède à Alexandre Stellio au cabaret la Boule Blanche (Vavin, Paris). Le , il participe avec d'autres artistes antillais à la nuit du tricentenaire du rattachement des Antilles à la France[8]. En 1937, il rejoint le dancing de la Coupole avec son orchestre Feli’s Boys[9],[10] où il restera, hormis une interruption due à la guerre, jusqu'en 1946. Pendant ces années-là, avec son Orchestre Typique du Hot-Club Colonial, il enregistre pour Polydor deux rumbas. Lors de l'occupation, il quitte Paris en pour Dijon, puis Marseille, avec plusieurs musiciens antillais dont Albert Lirvat. Le , Il enregistre pour la première fois Déception, une biguine composée avant la guerre[11].

Il jouera jusqu'en 1969 et reprendra de célèbres chansons, Quizás, quizás, quizás (1949)[12],[13], Sol Tropical [14]

En 1976, Felix Valvert quitte la scène et se retire à Basse-Terre, où il meurt le dans la misère, à l’âge de quatre-vingt-dix ans.

Principaux concerts

Discographie

78 tours

  • Direction d'orchestre :

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Félix Valvert, le roi de la rumba, Isabelle Valvert, New Legend, 2001, (OCLC 468538493) (ISBN 9782913780095)

Liens externes

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