Famille d'Albignac

La famille d'Albignac est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Rouergue, et qui s'est développée en Rouergue et en Gévaudan.

d'Albignac

Armes de la famille.

Blasonnement D'azur, à 3 pommes de pin d'or, 2 et 1, au chef d'or.[1]
Devise Nihil in me, nisi valor.[1]
Période XIVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Rouergue, Gévaudan
Fiefs tenus Mostuéjouls, le Triadou
Fonctions militaires Général, officiers
Fonctions ecclésiastiques Évêque d'Angoulême
Récompenses militaires Société des Cincinnati, ordre national de la Légion d'honneur

Elle compte parmi ses membres des officiers, un prélat qui fut député en 1789, mais aussi trois généraux dont l'un fut également député royaliste, etc.

Elle est inscrite à l'Association d'entraide de la noblesse française, en 1944[2].

Origine

La famille d'Albignac semble originaire du Rouergue[1]. Elle tirerait son nom du château d'Albignac, près du Mur-de-Barrez[1].

Toutefois, l'historien local, de Barrau[Lequel ?] s'interrogeait sur une possible origine d'un autre château dit d'Albignac, situé en Vivarais[1]. De même, le généalogiste Paul-Louis Lainé faisait état de nombreux d'Albignac, cités à travers une vaste région qui va du Rouergue au Vivarais, entre les XIIe siècle et XVe siècle, et dont on n'est pas sûr qu'ils représentent plusieurs branches de la même famille[3].

La famille d'Albignac subsistante aurait prouvé en 1772, puis 1780, selon Cherin, sa filiation depuis 1339[1]. Pierre d'Albignac, marié en 1310[réf. nécessaire] avec Catherine de Castelbouc, dont le fils, Jean-Déodat d'Albignac, seigneur de Mostuéjouls, témoin signataire d'un acte de 1339[3], épousa, par contrat du passé à Florac, Justine de Rocheblave, dont il eut Astorg et Aimeric[réf. nécessaire].

Histoire

François d'Albignac, seigneur du Triadou, de Creissel, de Capluc, et autres terres, né vers 1600, se maria deux fois[3] :

  • par contrat du avec Jeanne de Solages, dame de Peyre
  • par contrat du avec Isabeau de Fesc, dame de Sumène

De ces deux mariages se formèrent deux branches, dont l'aînée s'éteignit au XIXe siècle, et dont la cadette est subsistante.

La famille est admise aux Honneurs de la Cour, en 1774[4].

Personnalités

Notes et références

  1. Chaix d'Est-Ange, p. 97, [lire en ligne].
  2. Page (« La table des familles »), sur le site de l'ANF.
  3. Paul-Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, tome 7, 1841 (lire en ligne).
  4. Chaix d'Est-Ange, p. 98, [lire en ligne].

Voir aussi

Bibliographie

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.Ier. A-Att., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), pp. 97-99, Albignac (d').

Articles connexes

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