Famille d'Irumberry de Salaberry

Originaire du Pays basque, dans la vallée d'Ossez, sur la Nive, cette famille remonte sa filiation suivie jusqu'à Pierre d'Irumberry, marié en 1550 avec Anne d'Arbide de Lacarre[1].

Charles Simon d'Irumberry de Salaberry a été admis aux États de Béarn en 1692[2].

La famille d'Irumberry de Salaberry compte parmi ses membres un vice-amiral de la flotte du Ponant, grand croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, un conseiller au Grand Conseil, et trois présidents de la chambre des comptes de Blois.

• Vincent d'Irumberry de Salaberry (1663-1750), seigneur de Benneville, vice-amiral de la flotte du Ponant.
• Charles-Marie d'Irumberry de Salaberry (1766-1847), député du Loir-et-Cher (1815-1830).
• Antoine d'Irumberry de Salaberry, né le 14 mars 1880 à Fossé (Loir-et-Cher) et mort le 12 décembre 1915, est un peintre aquarelliste, spécialisé sur les thèmes de la vénerie et des chevaux, et l'auteur de nombreuses caricatures traitant de ces mêmes sujets. Sous-lieutenant au 21^e régiment d'infanterie durant la Première Guerre mondiale, ses derniers dessins représentent le front et la vie dans les tranchées. Il est mort pour la France le 12 décembre 1915 entre Souchez et Givenchy.

• Michel de Sallaberry, né le 4 juillet 1704 à Ciboure (France), capitaine de navire et armateur, établi au Québec.
• Ignace-Michel-Louis-Antoine d'Irumberry de Salaberry (1752-1828), fils du précédent, homme politique canadien, député de Dorchester, Basse-Ville de Québec et Huntingdon de 1792 à 1809 à la chambre d'assemblée du Bas-Canada pour le Parti bureaucrate.
• Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry (1778-1829), fils du précédent, officier canadien-français de l’armée britannique ayant servi aux Antilles, aux Pays-Bas, en Sicile, en Irlande et au Canada. Il est célèbre pour la victoire qu'il remporta à Châteauguay pendant la guerre anglo-américaine de 1812.
• Charles-René-Léonidas d'Irumberry de Salaberry (1820-1882), fils du précédent, colonel canadien.

• Parti : au 1 coupé, au premier d'or au lion de gueules, armé et lampassé du même, au second de la pointe d'or, à deux vaches de gueules, accornés et clarinés d'azur ; au 2, de gueules à la croix d'argent, pommelée d'or, à la bordure d'azur, chargée de huit sautoirs d'or.

• Devise : Force a superbe ! Mercy a faible

« L'un de ses ancêtres était à la bataille de Coutras, où il frappa dru et fort. Henri de Navarre, depuis roi de France sous le nom d'Henri IV, aperçut le terrible soldat au moment où, après avoir terrassé de nombreux et vaillants adversaires, il accordait la vie à un gendarme qu'il venait de blesser.
— “Force à superbe ! Mercy à faible, lui cria le galant Béarnais, c'est ta devise”. »

• Jean-Baptiste Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, tome 5, 1822, [lire en ligne]
• Pierre-Georges Roy, La famille d'Irumberry de Salaberry, Lévis, Québec, Nabu Press, 2010 (1^re éd. 1905) (ISBN 1149427221, OCLC 11537970)