Famille d'Oraison
La famille d'Oraison est une ancienne famille de la noblesse provençale.
Maison d'Oraison | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | De gueules à trois fasces ondées d'or | |
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Devise | « Domus mea domus orationis est » | |
Pays ou province d’origine | Provence | |
Demeures | Château d'Oraison,Château de Cadenet | |
Fonctions ecclésiastiques | Évêque de Senez,Évêque de Riez,Évêque de Castres | |
Récompenses civiles | Grand sénéchal de Provence | |
Récompenses militaires | Ordre du Saint-Esprit | |
Histoire
La famille d'Oraison tire son nom de la baronnie d'Oraison dans le diocèse de Riez et située dans les Alpes-de-Haute-Provence[1].
Elle est issue d'Hugues d'Oraison qui rendit hommage à Raimond Bérenger comte de Provence en 1146, et pris son parti dans les guerres baussenques[2] contre la princesse Etiennette des Baux[1].
Philibert de Aqua (ou d'Aigue) conseiller et chambellan du Roi René, épouse Louise d'Oraison en [1]. Leur fils Antoine-Honoré prend ensuite les armes et le nom de la famille d'Oraison, ses descendants continuent cette lignée[1],[3].
La baronnie d'Oraison fut érigée en marquisat en 1588, par lettres d'Henri III, enregistrées au parlement d'Aix[3].
Le marquisat d'Oraison est acheté en 1720 par Esprit Fulque[4], l'arrière-grand-père de François Eustache de Fulque.
Armes et devise
Membres
- Jean-Baptiste de Laigue d'Oraison, évêque de Senez de 1512 à 1546[3].
- Claude II d'Oraison, Évêque de Castres de 1553 à 1583.
- André d’Oraison, évêque de Riez de 1572 à 1577, chevalier de l'ordre du roi[6], neveu de Claude II d'Oraison[3], quitte la fonction d'évêque et se marie.
Alliances
Castellane, Sabran, Pontevès, Eyguesier, Trian, Venterol, de Villeneuve, de Glandevès, de Castelnau, de Foix-Candale (Marthe de Foix-Candale, la mère de François premier marquis d'Oraison, est une petite fille de Jean de Foix-Candale), de Forbin, de Foresta[3]...
Les branches
- Vicomtes de Cadenet[7], dont sont issus François d'Oraison, grand sénéchal de Provence[6], vicomte de Cadenet devenu Marquis d'Oraison en 1588[3], et son fils André, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit mort avant sa réception[6].
- Comtes de Boulbon et Livarrot[7].
- Seigneurs de Clumans[7] (Clumanc[8]), branche cadette[5].
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Artefeuil, Louis Ventre, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, Impr. de la veuve Girard, 1776.
Articles connexes
Liens externes
Références
- Pierre Roques, Supplément au Dictionnaire historique, geographique, genealogique sur Google Livres, 1745.
- Histoire d'Oraison sur http://www.oraison.com
- Tableaux généalogiques de Jean Gallian
- Histoire famille Fulque sur http://genobco.free.fr
- François-Alexandre Aubert de La Chenaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse sur Google Livres, La veuve Duchesne, 1776
- Louis-Mayeul Chaudon, Dictionnaire historique, critique et bibliographique sur Google Livres, Ménard et Desenne, 1822.
- Artefeuil, Louis Ventre (seigneur de la Touloubre), Histoire héroique et universelle de la noblesse de Provence sur Google Livres, Impr. de la veuve Girard, 1776.
- Histoire de Clumanc
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