Cadenet

Cadenet est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour les articles homonymes, voir Cadenet (homonymie).

Cadenet

Vue de la plaine.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Territoriale Sud-Luberon
Maire
Mandat
Jean-Marc Brabant
2020-2026
Code postal 84160
Code commune 84026
Démographie
Gentilé Cadenétiens, Cadenétiennes
Population
municipale
4 201 hab. (2019 [1])
Densité 168 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 36″ nord, 5° 22′ 34″ est
Altitude 234 m
Min. 147 m
Max. 376 m
Superficie 25,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cadenet
(ville-centre)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cadenet
Géolocalisation sur la carte : France
Cadenet
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Cadenet
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Cadenet
Liens
Site web http://www.mairie-cadenet.fr

    Ses habitants sont appelés les Cadenétiens.

    Géographie

    Cadenet est un village surplombant la vallée de la Durance, situé sur le versant sud du massif du Luberon. 57 km au sud-est d’Avignon, 59 km au nord de Marseille et 616 km à vol d’oiseau de Paris.

    Accès

    On y accède, depuis Lourmarin au nord, par la route départementale D943. La route départementale D943 traverse le sud du village sur un axe est-ouest et permet de le relier, à l’ouest, à Lauris et, à l’est, à Villelaure et Pertuis. Les routes départementales D43, D59, D118 et D139 passent aussi sur la commune.

    Une voie ferrée traverse la commune sur un axe est-ouest dans la plaine située au sud du village. Il s'agit de la ligne de Cheval-Blanc à Pertuis. Elle n'est plus actuellement ouverte aux voyageurs.

    Relief et géologie

    Le village est situé sur une colline surplombant la vallée de la Durance, au sud du massif du Luberon, massif montagneux formé de terrains du secondaire (Crétacé inférieur). Plusieurs autres collines se situent à l’est de celle-ci, dont celle du Castellar.

    Plaine alluvionnaire de la Durance au Sud.

    La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu’exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

    Hydrographie

    La Durance borde la commune au sud et sert de limite naturelle entre le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône[3]. C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le 3e fléau de la Provence[4]) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.

    Torrent de Laval.

    Nombreuses « mines », sources sous forme de collecteurs d’eau creusés dans le roc et réseau d’irrigation importan, les roubines.

    La commune a connu de 1986 à 1994 six inondations et coulées de boue, ainsi qu'une grosse tempête qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle au Journal Officiel[5].

    Type de catastropheDébutFinArrêtéParution au J.O.
    Tempête
    Inondations, coulées de boue et glissement de terrain
    Inondations et coulées de boue
    Inondations et coulées de boue
    Inondations et coulées de boue
    Inondations et coulées de boue
    Inondations et coulées de boue
    Inondations et coulées de boue

    Climat

    La commune bénéficie d’un climat méditerranéen d’intérieur. Les influences continentales se font sentir en hiver (5 °C de température moyenne en janvier). La variabilité thermique est importante en hiver et aux intersaisons, quand les dépressions des latitudes moyennes traversent la France, et faible en été, parce qu’un anticyclone stationne et garantit un temps sec et stable. Les étés sont très chauds (température moyenne de 22 °C), avec quelques orages. Les températures maximales dépassent très souvent 30 °C en été.

    Cadenet n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Pertuis[6].

    Relevé météorologique de la région de Pertuis
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,2 4,1 6,5 9,1 13 16,6 19,1 19 15,8 13,5 7,4 4,3 11
    Température moyenne (°C) 7,1 8,3 11,1 13,7 17,9 21,6 24,3 24,1 18 17 11,2 8,1 15,2
    Température maximale moyenne (°C) 11 12,7 15,7 18,3 22,8 26,8 29,7 29,5 25 20,5 15 11,9 18,2
    Précipitations (mm) 35,3 21,3 21,9 40,6 27,6 14,6 8,2 18,3 57 52,3 39,1 25,6 287,6
    dont pluie (mm) 33 18 21 40,6 27,6 27,6 8,2 18,3 57 52,3 37 23 280
    dont neige (cm) 2 3 0,5 0 0 0 0 0 0 0 1,5 2 9
    Source : Relevé météo de Pertuis[7]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    11
    3,2
    35,3
     
     
     
    12,7
    4,1
    21,3
     
     
     
    15,7
    6,5
    21,9
     
     
     
    18,3
    9,1
    40,6
     
     
     
    22,8
    13
    27,6
     
     
     
    26,8
    16,6
    14,6
     
     
     
    29,7
    19,1
    8,2
     
     
     
    29,5
    19
    18,3
     
     
     
    25
    15,8
    57
     
     
     
    20,5
    13,5
    52,3
     
     
     
    15
    7,4
    39,1
     
     
     
    11,9
    4,3
    25,6
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Urbanisme

    Typologie

    Cadenet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cadenet, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[11] et 10 708 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,6 %), forêts (26,6 %), cultures permanentes (23,2 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisées (7,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Morphologie urbaine

    La répartition des sols de la commune est la suivante[18] (donnée pour un total de) :

    Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
    Zones urbaines 7,10 % 183,61
    Zones agricoles 60,63 % 1 568,66
    Zones naturelles 31,68 % 819,74
    Total 100 % 1 761,51

    Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC Côtes du Luberon).

    Logement

    Dépôts de permis de construire sur dix mois de 2006 : 82 permis déposés et 98 déclarations de travaux[19].

    Ces chiffres montrent une urbanisation importante sur le secteur.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Cadaneto ou Cadenato au Xe siècle, de Cataneto en 1037[20].

    Cadenet est issu de l'occitan Cadanet, toponyme basé sur le bas latin catanus « genévrier » , suivi du suffixe collectif -etum. D'où le sens global « ensemble de genévriers »[20]. Le radical du mot (cada « sorte de genévrier ») est sans doute pré-celtique étant donné son aire de répartition et son absence de cognat dans les langues celtiques[21]. Sans doute le lieu était-il propice à la croissance de cet arbuste dont on tire une huile, appelée huile de cade.

    Histoire

    Le territoire de la commune fut, durant la Protohistoire, le site de la tribu des Caudellenses (Cavares).

    La présence d’un important oppidum sur la colline du Castellar fait de Cadenet la première capitale du pays d'Aigues à l’époque pré-romaine.

    Moyen Âge

    Au VIIIe siècle, des invasions sarrasines détruisirent complètement la bourgade[22][réf. non conforme].

    L’agglomération médiévale se forma, elle, autour d’un château élevé sur une autre colline dans le courant du XIe siècle, par le seigneur Rostaing de Cadenet. Stratégiquement placé sur son promontoire rocheux dominant la vallée Durance, le château de Cadenet traversa du Moyen Âge à l’époque moderne de nombreuses vicissitudes. Bien que plusieurs fois reconstruit, il n’en reste aujourd’hui que des ruines de différentes périodes. Autour de ce lieu s’établit un embryon d’habitat troglodytique dans les falaises[23]. Elle profite du lieu de passage sur la Durance, établi à Gontard (rive opposée) : un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1037[24].

    De 1075 au XVe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède le prieuré Sancta Maria ad Veirunas (actuelle Notre-Dame-des-Anges, en ruines), qui appartenait auparavant à Saint-Victor de Marseille[25].

    Cadenet relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. En 1165, les comtes de Provence-Toulouse et de Provence-Barcelone, alliés contre le comte de Forcalquier, assiégèrent[22] et prirent la ville. Le fils du seigneur, âgé de cinq ans, est emmené en captivité à Toulouse, où il est élevé comme troubadour. Ce troubadour est connu sous le nom de Baguas ou comme Ellian Cadenet[26]. En 1173, l’abbaye Saint-Victor de Marseille établit un prieuré sur l’emplacement actuel de l’église Saint-Étienne et y annexa le prieuré Saint-Jean de Fanabrégol.

    Lorsque le comté de Forcalquier perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Cadenet, lui est donnée, et en fait partie jusqu'à sa mort, vers 1250[27].

    En 1280, Louis Amat, seigneur de Puivert, du Puget et de La Roque d'Antheron, coseigneur de Lauris en Provence, habitant Cadenet, fonda dans l'église paroissiale de ce lieu la chapelle Saint-Étienne ; il fit son testament le et élut sa sépulture dans la chapelle qu'il avait fondée.

    Au début du XIVe siècle, Pierre de Cadenet est seigneur de Cadenet et maitre rational de 1344 à 1351[28]. Bertrand de Cadenet (?-1360) fut probablement son fils. Le , Jacques de Ceva, noble originaire de Cadenet, acheta à Pierre d'Allamanon, seigneur de Rognes, pour 1 000 florins d'or de Florence, la moitié des droits de la nau (barque) et du port de Cadenet. Carliste, il vit ses biens (dont les châteaux de Cadenet, Lauris et le Puget) confisqués par le sénéchal puis restitués à ses fils après sa mort[29]. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire (dite guerre de l’Union d'Aix, de 1382 à 1387), la communauté de Cadenet est plutôt favorable à la dynastie angevine, seul le curé prenant le parti de Charles de Duras[30].

    1393, le vicomte Raymond de Turenne, surnommé le « fléau de la Provence », brûle et dévaste la région[22][réf. non conforme].

    La période moderne

    Le canton de Cadenet a été offert par Louis XIV à Honoré d’Albert, marquis de Cadenet pendant son règne[31]. Ce dernier était le créateur de la fameuse coiffure qu’on portait à la cour : les cadenettes. La seigneurie de Cadenet passe aux Oraison, puis aux Ancézune de Caderousse en 1699, et enfin en 1778 à Omer de Valbelle, marquis de Valbelle (1767), Tourves, Rians et Monfuron, vicomte de Cadenet[32].

    La période contemporaine

    Cadenet retrouva, dans la première moitié du XIXe siècle une prospérité fondée sur le développement de l’artisanat — de nombreux ateliers de vannerie s’installèrent, travaillant l’osier cultivé dans la vallée de la Durance[23].

    L’achèvement de la mise en culture de la plaine favorisa la promotion du village au rang de chef-lieu de canton.

    La Deuxième Guerre mondiale

    La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[33].

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D’azur aux trois colombes d’argent.

    Devise : caudelem


    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    La mairie.

    La commune de Cadenet a deux tendances très opposées. Si l'on regarde les chiffres des précédentes élections, on remarque que pour les élections locales, la majorité des suffrages se situe davantage à gauche. Lors des municipales de 2008, comme pour celles de 2001, il s'agit d'une liste DVG qui a remporté les élections. Également, lors des élections cantonales de 2011, la liste DVG l'a emporté largement en récoltant environ 56 % des suffrages au second tour. Pourtant, lors des élections nationales, la tendance s'inverse. Ainsi, depuis 1995 la droite (RPR, UMP ou FN) remporte toujours la majorité de suffrages au premier comme au second tour.

    Liste des maires

    Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    M. Charmet   Résistant faisant office de Maire
    Émile Ducarre    
    Jacques Kryn    
    Marie-Madeleine Signouret UDF Infirmière
    Députée de la 3e circonscription de Vaucluse (1979 → 1981)
    Michel Tamisier DVG Principal de collège, conseiller général du canton de Cadenet (1998-2015)
    Michel Gormond DVD  
    Fernand Perez SE Retraité
    En cours Jean-Marc Brabant[34] SE-DVD Premier maître d'hôtel
    4e vice-président de la Communauté territoriale du Sud Luberon (2020 → )

    Instances administratives et juridictionnelles

    Cadenet est le chef-lieu du canton de Cadenet qui totalise 17 278 habitants en 2008 pour neuf communes. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse.

    Cadenet fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud’homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[35].

    Adhérente de la Communauté de communes des Portes du Luberon, la commune de Cadenet sera rattaché à la Communauté territoriale du Sud Luberon, à partir du [36].

    Politique environnementale

    Deux déchèteries sur la communauté de communes des Portes du LuberonLauris et Vaugines) ainsi que deux points spécialisés (pour les branchages, le site de Puget, et pour les gravats, celui de Puyvert).

    Points d’apport volontaire pour le verre, les journaux et les emballages.

    La commune, de par la communauté de communes, fait partie du syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (Sieceutom).

    La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vcie-président du conseil général de Vaucluse)[37]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[38].

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Cadenet en 2009[39]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)12,60 %0,40 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)17,67 %0,51 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)54,96 %1,58 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)23,27 %*0,83 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[40]).

    Jumelages

    Le poète et philosophe Tores Albert écrit un poème sur le tambour d'Arcole une copie est offerte au représentant d'Arcole (Italie) lors de la fête du jumelage. La ville de Cadenet a offert une reproduction réduite de la statue du Tambour d'Arcole à Arcole. Elle se trouve dans le Musée Napoléon de la ville.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

    En 2019, la commune comptait 4 201 habitants[Note 4], en augmentation de 1,67 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9832 0512 4472 4172 5952 5982 4412 4912 616
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6612 7372 6752 5982 7732 5642 5342 5112 522
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6882 6582 7032 0272 0542 0322 0292 0202 140
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4092 4012 4832 6403 2323 8833 9503 9634 134
    2017 2019 - - - - - - -
    4 1904 201-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et éducation

    La commune dispose d’une bibliothèque municipale (comprenant plus de 23 000 livres), d’un théâtre de verdure, d’un foyer rural, d’un foyer laïc.

    La maison de la petite enfance d'une surface de 602 m2 construite par la communauté de communes des Portes du Luberon a été livrée en février 2008. À l'intérieur on trouve une crèche de 30 places (gérée par l’association Lou Calinou), d'un relais cantonal assistantes maternelles (RAM), un lieu d'accueil Parents-enfants (LEAP) et de la protection maternelle et infantile (PMI).

    La commune possède la maternelle du cèdre[45], l'école primaire Mélina-Mercouri[46], le collège Le Luberon[47],[48] puis le lycée Val-de-Durance[49] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[50] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[51] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

    Sports

    Cadenet possède plusieurs clubs sportifs dont clubs de football, de taekwondo, d’aïkido, d'équitation, de handball, de cyclisme, de tennis, de boxe et de badminton. Le village possède aussi un stade de football, un terrain de basket et équipements divers. Les collines environnantes sont aussi souvent pratiquées par des VTT.

    Santé

    La commune dispose de plusieurs médecins généralistes et spécialistes (orthophoniste, kinésithérapeute, pédicure-podologue, psychologue, médecine chinoise, dentistes) et infirmières. Il y a également une pharmacie et un magasin d’optique. L'hôpital le plus proche est à Pertuis.

    Secours

    Centre de secours (25 pompiers volontaires dont deux filles, et trois officiers) disposant d'une ambulance de type (VSAV), un fourgon Incendie (FPT), deux camions feux de forêt (CCF), une camionnette toute utilité (CTU), un 4×4 de commandement (VLHR) et une embarcation.

    La commune dispose également d'un CCFF (Comité communal des feux de forêt). Les hommes en orange patrouillent, surveillent, interviennent et guident les pompiers sur les feux de forêts.

    Cadenet est couverte par la gendarmerie nationale et également par deux policiers municipaux et un agent de surveillance de la voie publique (ASVP).

    Économie

    Agriculture

    Comme beaucoup de communes du département, Cadenet vit de l’agriculture et notamment des cultures maraîchères de fraises, asperges, etc. et des vergers, facilitées par un riche sol autour de la Durance et une importante possibilité d'irrigation.

    • Vignes

    La commune produit des vins AOC côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d’Aigues[52].

    • Pomme de terre

    En 2008, est créée la confrérie de la pomme de terre de Pertuis[53]. Et le la pomme de terre de pertuis devient une marque[54] des cantons de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles.

    Appréciée pour sa valeur gustative et sa belle tenue au niveau de la conservation, elle possède une typicité liée au terroir sableux-limoneux très favorable de la plaine de la Durance. Une pomme de terre à chair jaune : les variétés les plus cultivées sont Monalisa et Samba non lavée, ce qui en favorise la conservation cultivée dans la région de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles et conditionnée en sacs portant le logo officiel de la Pomme de terre de Pertuis.

    La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le pays d'Aix en Provence, le Luberon et la vallée de la Durance[55].

    Tourisme

    Outre l’agriculture, le tourisme a aussi un impact sur l’économie locale et le village dispose d’ailleurs d’un office de tourisme. Les touristes étrangers proviennent principalement des Pays-Bas, de l’Allemagne, de la Belgique et du Royaume-Uni[56].

    Les touristes se rendant sur Cadenet ont plusieurs possibilités de logements : deux hôtels, des chambres d'hôtes labellisées et non labellisées, des gîtes, un camping, etc.

    Il se développe de plus en plus un tourisme du vin avec visite de caves et une initiation à la dégustation.

    Cadenet fut un centre important de vannerie grâce à la proximité de la Durance dont le lit fut, jusqu’au milieu du XXe siècle, un lieu de récolte de l’osier. Florissante entre 1920 et 1930, la production subit ensuite la concurrence du rotin importé d’Extrême-Orient et dut se diversifier : ustensiles à usage domestique, récipients et objets décoratifs. La dernière usine ferma ses portes en 1978. Il subsiste un Musée de la vannerie.

    ZA de la Meilère au sud du village. Artisanat de faïence, grès...

    Culture locale et patrimoine

    Vie locale

    Petits commerces sur place (quatre boulangeries, un boucher, une épicerie, etc.), un biomarché, un traiteur, commerces d’équipement de la maison et d’équipement de la personne, deux banques (Caisse d’épargne et Crédit Agricole), assurances, photographes, etc.

    L’origine du marché hebdomadaire, encore en vigueur à Cadenet, remonte à Charles IX qui, par lettre patente donnée à Moulins le , officialisa ce marché le lundi[23].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    Patrimoine civil

    • Château en ruine[71].
    • Château de Collongue, aujourd’hui propriété de la famille d'Avon de Collongue[72]
    • Beffroi de 1879 sur le site du château, qui a remplacé un ancien beffroi roman à trois arches (1500) qui menaçait de s'écrouler sur les habitations en contrebas[73],[74].
    • Grenier Public, Hôtel de ville[75].
    • Moulin à huile dit Moulin de Sainte-Anne, Hôtel de ville, École[76].
    • Façades des XVIIe et XVIIIe siècles.
    • Habitations troglodytes sur les hauteurs du village qui furent le refuge de Vaudois au XVIe. Cet habitat troglodyte a été occupé jusqu'en 1960[77],[78],[79],[80],[81],[82].
    • Nombreuses fontaines et lavoirs :
      • Fontaine basse (1535) et lavoir,
      • Haute fontaine (1545) : masques de fonte (bacs à fleurs),
      • Fontaine et lavoir de l'Aube (1740)[83],
      • Fontaine du Marché (1806) : obélisque, quatre dauphins,
      • Fontaine de Lombardie (1806) et lavoir,
      • Fontaine Baude (1806)[84],
      • Fontaine des Héraults (1806) et lavoir (1726),
      • Fontaine aux Pois Chiches (1830),
      • Fontaine de la Placette (1848)[85],
      • Lavoir sous voûte (1850), avenue Gambetta,
      • Fontaine aux Osiers (1860),
      • Fontaine (1937), place de la Mairie,
      • Fontaine du Tambour (1992).

    Patrimoine industriel et agricole

    Personnalités liées à la commune

    Nés à Cadenet :

    Morts à Cadenet :

    Cinéma

    Cadenet a servi de décor à plusieurs tournages de films de cinéma et télévision :

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Honoré d’Albert, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXᵉ siècle, (lire en ligne)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Le Goff, La fin du village. Une histoire française, Paris, Gallimard, , 577 p. (ISBN 978-2-07-077442-5)
    • Jean-Pierre Muret et Elisabeth Sauze, Cadenet : de la Préhistoire à l'histoire, Éditions Pour Le Luberon, , 153 p. (ISBN 978-2-9525191-8-2)
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ᵉ trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Cadenet, p. 218

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Recensement 2010 », INSEE.
    2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    3. « Cours d'eau : rivière la Durance (X---0000) », sur le site du service d’administration national des données et référentiels sur l’eau (SANDRE).
    4. La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix
    5. « Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle », sur le site de la Direction générale de la prévention des risques / Ministère du Développement Durable en partenariat avec Réseau Ideal, Sciences Frontières Production et l'Institut francais des formateurs risques majeurs éducation., .
    6. « Station météo la plus proche : Pertuis », MSN Météo.
    7. « Relevé météo de Pertuis », MSN Météo.
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Cadenet », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. (fr) « Cadenet », Parc du Luberon.
    19. Urbanisme Patrimoine sur le site officiel de la ville http://www.mairie-cadenet.fr/
    20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, 1998, p. 94, n° 1704 (ISBN 2600028838).
    21. Site du CNRTL : étymologie de cade
    22. Charles Roland, Cadenet historique et pittoresque
    23. page d’accueil du site de la mairie http://www.mairie-cadenet.fr/
    24. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, (ISBN 2-906162-71-X), p. 55.
    25. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe siècle au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l’occasion du millénaire de la fondation de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 216.
    26. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 462-463.
    27. Varano, op. cit., p. 486.
    28. Gourdon de Genouillac, Nobiliaire du département des Bouches-du-Rhône
    29. Cortez, les grands officiers, p. 2342 et Coulet, Aix, t.I, p. 284
    30. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 423.
    31. Histoire de Cadenet
    32. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017).
    33. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
    34. Extrait de la fiche de M. Jean-Marc BRABANT, sur lesbiographies.com
    35. « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse », Ministère de la Justice et des Libertés.
    36. Changement de communauté de communesde 2017
    37. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
    38. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
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    40. Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    45. « école maternelle publique du cédre », Education Nationale, .
    46. « Site du collège Mélina Mercouri », Académique Aix-Marseille, .
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    48. « Site Collège Le Luberon », Académique Aix-Marseille, .
    49. « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille, .
    50. « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille, .
    51. « Site du lycée Alphonse Benoit », Académique Aix-Marseille, .
    52. Le label Vin de pays d’Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d’Aigues, Cabrières-d’Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L’Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d’Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d’Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d’Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d’Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d’Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
    53. « Site de la confrérie de la pomme de terre de Pertuis », sur lapommedeterredepertuis.fr.
    54. « la pomme de terre de pertuis devient une marque », Mairie de Pertuis, .
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    56. Page sur le tourisme sur http://www.mairie-cadenet.fr/
    57. Église Saint-Étienne
    58. Église Saint-Étienne de Cadenet - intérieur
    59. « Eglise paroissiale Saint-Etienne, Prieuré », notice no IA00057702, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. « Eglise paroissiale Saint-Etienne et son presbytère », notice no PA00081988, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. Notice no IM84000100, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de l'église paroissiale Saint-Étienne
    62. « Eglise paroissiale Saint-Etienne et son presbytère », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    63. « Couvent de Dominicains », notice no IA00057707, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. « Prieuré Saint-Jean-de-Fanabregol », notice no IA00057747, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. « Prieuré Notre-Dame-de-Vérunes, Notre-Dame-des-Anges », notice no IA00057749, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. « Chapelle de Pénitents », notice no IA00057703, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. Notice no IM84000101, base Palissy, ministère français de la Culture chapelle de pénitents, salle de Réunion
    68. « Chapelle Sainte-Anne », notice no IA00057704, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. « Chapelle Sainte-Catherine », notice no IA00057705, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. « Chapelle Saint-Césaire, Saint-Maurice », notice no IA00057706, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    71. « Château fort », notice no IA00057718, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. « Bastide dite Château de Collongue », notice no IA00057740, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    73. « Beffroi, Horloge Publique », notice no IA00057708, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. « Beffroi, horloge publique dit Tour de l'Horloge », notice no IA00057709, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. « Grenier Public, Hôtel de ville », notice no IA00057711, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    76. « Moulin à huile dit Moulin de Sainte-Anne, Hôtel de ville, Ecole », notice no IA00057712, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    77. « maison troglodytique, 18e maison », notice no IA00057738, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    78. « maison troglodytique, 19e maison », notice no IA00057737, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. « maison troglodytique, 20e maison », notice no IA00057736, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. « maison troglodytique, 21e maison », notice no IA00057735, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    81. « maison troglodytique, 22e maison », notice no IA00057734, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    82. « ville semi-troglodytique », notice no IA00057699, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    83. « Fontaine, Lavoir », notice no IA00057717, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    84. « 3e fontaine », notice no IA00057715, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    85. « 1re fontaine », notice no IA00057713, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    86. « Monument au Tambour d'Arcole », notice no PA84000052, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    87. « pont suspendu », notice no IA00057741, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    88. Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l'Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no (153, Forcalquier, 2006. (ISBN 2-906162-81-7), p. 46.
    89. « Hôtel-Dieu », notice no IA00057710, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    90. Monuments commémoratifs
    91. 14 juillet 1944 : Les 8 fusillés du pont de Piles à Cadenet
    92. Notice no IM84000550, base Palissy, ministère français de la Culture monument commémoratif du tambour d'Arcole
    93. Monument au Tambour d’Arcole, ou André Étienne – Cadenet
    94. Le tambour d'Arcole
    95. « Moulin à papier », notice no IA00057745, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    96. « Coopérative agricole dite Coopérative Agricole la Cerise », notice no IA00057743, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    97. André Gaya
    98. André Gaya
    99. « Les carnets de voyage de Pierre Croux architecte globe-croqueur • Les carnets de voyage de Pierre Croux globe-croqueur », sur Les carnets de voyage de Pierre Croux globe-croqueur (consulté le )
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