Famille de Meaulne

La famille de Meaulne est une famille française de noblesse d'ancienne extraction sur preuves de 1477. Elle est originaire d'Anjou et subsiste de nos jours.

Famille de Meaulne

Armes

Blasonnement D'argent, à la bande fuselée de gueules, accompagnée de 6 fleurs de lys de sable (alias semé de fleurs de lys de sable)
Branches de Landeronde (subsistante), éteintes : de Lancheneil, des Aulnais, de Villeneuve, de La Carterie
Période XIVe siècle à aujourd'hui
Pays ou province d’origine Anjou
Demeures Château de Lancheneil, Château de Landeronde
Récompenses civiles Ordre de Saint Michel
Récompenses militaires Ordre de Saint Louis

Cette famille compte parmi ses membres un gouverneur de Laval, un gentilhomme de la chambre du roi, un page de la grande écurie, etc.

Histoire

La terre de Meaulne est située sur la commune de Broc, en Maine-et-Loire.

Guillaume de Meaulne est cité en 1078[1],[2] mais dans preuves de rattachement avec la famille actuelle dont la filiation suivie débute avec Guillaume de Meaulne, écuyer, trouvé en 1392[3].

La filiation noble prouvée débute avec son descendant, Pierre de Meaulne, écuyer, vivant en 1477[3].

Elle fut maintenue noble en 1666 et 1668[4].

Personnalités

Présentation des personnalités issue de la famille de Meaulne, notamment extraite de l'ouvrage du vicomte Royer Saint-Micaud et des armoriaux précédemment cités[2],[3].

  • Guillaume de Meaulne, écuyer, cité dans un acte du [1],[2] ; (filiation non prouvée)
  • Guillaume (IIIe) de Meaulne, écuyer, seigneur de la Bouillerie et de Coulanges ; lieutenant pour le roi à Château-Gontier. Il épousa Marguerite de Tessé, fille de Huet, sire de Tessé et de Marie de Mathefélon ;
  • Pierre (IIIe) de Meaulne, écuyer, seigneur de Rouessé, premier degré de la filiation prouvée, époux de Julienne de la Haye ;
  • Jocelyn de Meaulne, écuyer, fils du précédent, vivant en 1510, marié à Christophette de La Houdinière ;
  • René (Ier) de Meaulne, seigneur de Rouessé, fils du précédent, lieutenant pour le roi au gouvernement de Laval puis gouverneur de Laval de 1570 à 1579, fait chevalier de l'ordre du roi par le roi Charles IX. Ses deux fils sont les auteurs des deux branches qui suivent :

Branche de Lancheneil (éteinte en 1744)

  • Claude de Meaulne, 1er marquis de Lancheneil, fils du précédent, gentilhomme de la chambre du Roi en 1586. Il est l'auteur de la branche de Lancheneil, maintenue noble en 1666 ;
  • Urbain de Meaulne, 2e marquis de Lancheneil, baron de Rouessé, Grand maître des eaux et forêts royales des provinces du Maine, de l'Anjou et Touraine, marié à Marie Amelon ;
  • Claude de Meaulne, 3e marquis de Lancheneil, seigneur de Rouessé, de Bain, de La Girardière, de Monchevrier et d'Astillé, fils du précédent, marié en 1667 à Marie Julie Judith Le Gallègre, dame du Bois-Benoît ;
  • Henri de Meaulne, 4e marquis de Lancheneil, fils du précédent, marié à Marguerite de Charbonneau. Ils eurent 3 enfants : 2 fils morts jeunes Henri François (qui suit) et Charles, et une fille Marie-Henriette mariée à Charles-Joseph, 4e marquis de Préaulx (1685-1763)
  • Henri François, 5e et dernier marquis de Lancheneil, mort en 1744 sans descendance de son mariage avec sa cousine Renée Agnès de Meaulne de Villeneuve.

Branche de Landeronde (devenue ainée en 1744)

  • Annibal de Meaulne, seigneur de Pont-Alain, fils cadet de René (Ier) de Meaulne, cité plus haut, marié en 1594 à Françoise de La Bahoullière ;
  • René (IIIe) de Meaulne, seigneur de Pont-Alain, fils du précédent, allié en 1621 à Marie Le Maire de La Rochejaquelein ;
  • René de Meaulne, seigneur de Lisambardière et de Villeneuve, fils du précédent, maintenu noble en 1668, épousa en 1650 Françoise du Mesnil ;
  • René-Claude-Joseph de Meaulne, fils du précédent, qui épousa en 1693 Madeleine de Thienne
  • René de Meaulne, qui devint chef du nom en 1744 à la mort de son cousin au 5e degré Henri François de Meaulne, 5e et dernier marquis de Lancheneil. Dit « "Milord", héritier de la Société d'Angola grand armateur du port de Nantes »[5]. Il se maria en 1719 avec Anne Le Jeune de Bonnevaux. Fille unique du seigneur de Landeronde, elle fit entrer ce fief dans la famille de Meaulne qui possède encore aujourd'hui le château de LanderondeBécon-les-Granits, Maine-et-Loire) édifié au XVe siècle et remanié aux XVIe et XVIIe siècles ;
  • René-Gilles de Meaulne, baron de Claye, seigneur de Landeronde, fils du précédent. Il servit pendant la guerre de Bohême et d'Italie, dans le Régiment de Lyonnais, et vota avec la noblesse en 1789 à Angers. Il épousa en 1749 Louise de Marbeuf, dont il eut 2 fils :
    • le cadet, René-Séraphin-Gaëtan de Meaulne, fit ses preuves pour la Grande Écurie en 1766 ;
    • l'aîné Louis-Pierre-Ambroise, vicomte de Meaulne, vota avec la noblesse à Angers en 1789. Il émigra lors de la Révolution et servit en 1796 dans l'armée de Condé. Il épousa Louise-Renée de Meaulne, sa cousine et en eut :
  • Pierre-Auguste de Meaulne, qui n'eut que des filles, et Gaëtan-Charles de Meaulne (1798-1834), allié en 1821 à Élisabeth de Meaulne, sa cousine, qui lui donna :
  • Ambroise de Meaulne, vicomte puis marquis de Meaulne (1829-1905), qui releva le titre de marquis de la branche de Lancheneil éteinte en 1744. Il fut maire de Bécon-les-Granits (Maine-et-Loire) et épousa à Marthe Morin de La Blotais (1835-1894) ;
  • Henry de Meaulne, marquis de Meaulne (1865-1920), fils du précédent, marié à Alice Hall d'origine américaine (1866-1934) ;
  • Gaëtan de Meaulne, marquis de Meaulne (1900-1970), fils du précédent, Membre titulaire de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts d'Angers, marié à Cécile de Quatrebarbes (1899-1984), d'où postérité.

Armes, titres

Les armes de la famille de Meaulne se blasonnent ainsi : D'argent, à la bande fuselée de gueules, accompagnée de 6 fleurs de lys de sable[3] (alias semé de fleurs de lys de sable[2]).

Les titres de noblesse portés aujourd'hui par cette famille sont des titres de courtoisie puisque ses membres ne sont pas descendants de la branche éteinte des marquis de Lancheneil.

Alliances

du Plessis d'Argentré (en 1540), Hardy de La Roche, de La Matraye, de Corneillan, de Charbonneau, Amelon, Le Gallègre, de Préaulx, de Thienne, Le Jeune de Bonnevaux, de Champagne (Maine), de La Cour (Balleroy), de Morlant, de Rochebouët, de Girardin, de Marbeuf, de La Villebiot, Morin de La Blotais, Hall, de Quatrebarbes, etc.

Bibliographie

  • André de Royer Saint-Micaud (1870-19..), La maison de Méaulne, Gotha français, Paris, 1904, 77 pages. lire en ligne sur Gallica
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, Éditions Robert Laffont, Paris, 2002.
  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, vol. 6, Société du Grand armorial de France, Paris, 1939, p. 30.

Notes et références

  1. Aimé de Soland, Bulletin historique et monumental de l'Anjou, E. Barassé, 1866, Volume 8, p. 73.
  2. François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, tome 10[réf. incomplète]
  3. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. 6, Société du Grand armorial de France, 1939, p. 30 (lire en ligne).
  4. Étienne de Séréville et Fernand de Saint Simon, Dictionnaire de la noblesse française, Paris, 1975, page 709.
  5. acte de mariage d'Antoine Walsh avec Marie Joséphine Walsh de Serrant, le à Saint-Georges-sur-Loire

Voir aussi

Articles connexes

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