Famille de Portes

La famille de Portes puis de Portes de Pardailhan est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Languedoc.

Famille de Portes
Famille de Portes de Pardailhan

Blason originel de la famille

Blasonnement "D'azur à une bande d'or accompagné en chef de trois alérions d'argent, becqués et membrés de gueules et en pointe une tour d'argent, maçonnée de sable"
puis
"D’azur, à la fasce d’argent accompagnée en chef de trois merlettes du second, rangées en fasce, et en pointe d’une tour du même, maçonnée, ouverte et ajourée de sable"
Période XVIe siècle - XXe siècle
Pays ou province d’origine Languedoc
Allégeance Royaume de France
Empire français
Fiefs tenus Saint-Pons-de-Thomières
Marquisat de Manses
Demeures Château de Pardailhan
Château de Roques
Hôtel d'Orbessan
Charges Conseiller et président au Parlement de Toulouse

Historique

La famille de Portes apparaît à Saint-Pons-de-Thomières peu avant le XVIe siècle, et s'affilie rapidement à la petite noblesse de la région. Le premier membre connu est Guillaume Bernard de Portes, à la fin du XVe siècle, procureur. À partir de là, la lignée est connue mais tout d'abord sans grande importance :

  • Pierre de Portes (vers 1500 - ?) ;
  • Sébastien de Portes ;
  • Denis de Portes ;
  • Pierre II de Portes ;
  • François de Portes (1620, Saint-Pons - 27 avril 1700, Saint-Pons), maintenu dans sa noblesse par jugement du 14 janvier 1671. Deux ans plus tard, il se porte acquéreur du château de Pardailhan, situé au hameau de Pointguiraud, ainsi que de la seigneurie de Pardailhan. Il affirme ainsi la montée en puissance de sa famille au XVIIe siècle. Son fils, Jean-François de Portes (1659, Saint-Pons - 1712, Saint-Pons) va ériger la seigneurie en une baronnie en 1699, avant de devenir conseiller au Parlement de Toulouse en 1704[1],[2].
L'hôtel d'Orbessan, propriété de François-Joseph de Portes.
  • François-Joseph de Portes (1701 - 1759, Toulouse), ajoute le patronyme de Pardailhan à son nom et suit les traces de son père. En effet, il est président au Parlement de Toulouse et possède l'hôtel d'Orbessan dans cette ville. Il ajoute par ailleurs au patrimoine familial les seigneuries d'Assignan et de Villespassans. Par lettres patentes du roi Louis XV, il est élevé au rang héréditaire de marquis (dit "marquis de Portes"), en février 1747, au travers du don qui lui est fait du marquisat de Manses, en Ariège. En difficulté financière, il est cependant dans l'obligation de vendre la baronnie de Pardailhan, qui échoit à François de Treil (de Pardailhan), en 1750[3],[4] ;
  • Le marquis Jean-Joseph François de Portes de Pardailhan (vers 1735 - ?), est sénéchal puis gouverneur de la cité de Toulouse ;
La tombe d'Adolphe-François René de Portes au Père-Lachaise
  • Le marquis Adolphe-François René de Portes (1790 - 1852), épouse Sophie Suzanne de Laplace, fille de Pierre-Simon de Laplace, le 8 octobre 1812. Député de l'Ariège en 1830 et 1835, il est ensuite pair de France le 9 juillet 1845 et enfin sénateur le 26 juillet 1852 ;
  • Le marquis Paul-François Thomas Georges de Portes de Pardailhan (? - 3 septembre 1880) fait reconstruire un château dans le marquisat de Manses, le château de Roques, l'ancien ayant été détruit ;
  • Le marquis René de Portes (1861 - 1940) ;
  • Le marquis Henri de Portes, époux de Hélène Rebuffel qui, après s'être séparée de lui, sera la maîtresse de Paul Reynaud et se tuera en voiture en sa compagnie[5].
  • ...

La famille de Portes existe toujours aujourd'hui, à travers les enfants d'Henri de Portes et d'Hélène Rebuffel, même si la lignée masculine est éteinte.

Héraldique

Le blason originel de la famille de Portes de Pardailhan est "d'azur à une bande d'or accompagné en chef de trois alérions d'argent, becqués et membrés de gueules et en pointe une tour d'argent, maçonnée de sable".

Au début du XIXe siècle, avec le marquis Adolphe-François René de Portes, le blason devient "d’azur, à la fasce d’argent accompagnée en chef de trois merlettes du second, rangées en fasce, et en pointe d’une tour du même, maçonnée, ouverte et ajourée de sable".

Notes et références

  1. Hubert de Vergnette de Lamotte, Filiations Languedociennes [réf. non conforme].
  2. Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc. Généralité de Montpellier (tome 1er), 1860-1863 (lire en ligne) [réf. non conforme]
  3. « La famille Portes de Pardailhan », sur saint-pons-de-thomieres.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  4. Joseph Sahuc, Familles nobles et bourgeoises de Saint-Pons, [réf. non conforme].
  5. « A propos de la famille de Portes de Pardailhan, qui donna son nom, de 1747 à 1899, au village de Manses », sur Christine Belcikowski, (consulté le )
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