Famille de Vitré
La famille de Vitré, dite des Robert-André par opposition à celle des Goranton-Hervé, est une famille noble bretonne fondée par Riwallon, dit le Vicaire, né vers 980. Louis du Bois parle, quant à lui, dans son Essai sur l'Histoire de la ville et des seigneurs de Vitré, de la maison de Rennes, issue de Martin de Rennes, fils puîné de Juhel Bérenger et père de Riwallon[1]. À ce titre, les barons de Vitré seraient les parents et descendants des ducs et des rois de Bretagne.
Elle tint la seigneurie, puis baronnie de Vitré, de 1008 à 1254.
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Famille de Vitré | |
Armes | |
Blasonnement | De gueules au lion d’argent, armé de sable et couronné d'or |
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Lignées | Maison de Rennes |
Période | XIe siècle - XIIIe siècle |
Pays ou province d’origine | Bretagne |
Fiefs tenus | Baronnie de Vitré Châtillon-en-Vendelais seigneurie de Chevré vicomté de Rennes comté de Mortain seigneurie de Dinan |
Demeures | château de Vitré château de Châtillon-en-Vendelais château de Chevré |
Fonctions ecclésiastiques | Abbé de Marmoutier |
À son extinction en 1254 au décès de sa dernière descendante, Philippa de Vitré, la baronnie de Vitré revint à son époux Guy VII de Laval, de la deuxième maison de Laval.
Guillaume de Vitré, peut-être fils puiné de Riwallon, fut abbé de Marmoutier[réf. nécessaire].
Généalogie
- Martin de Rennes, fils de Juhel Bérenger ?
- Riwallon de Vitré (vers 980 † vers 1040), baron de Vitré[2]
- Tristan († vers 1050), baron de Vitré
- Robert Ier (vers 1034 † vers 1072), baron de Vitré
- André Ier (1064 † vers 1135), baron de Vitré
- Robert le Vieux (1095 † ap. 1154), baron de Vitré et comte de Mortain
- Robert le Jeune (1118 † 11 septembre 1173), baron de Vitré
- André II (vers 1150 † 9 juin 1210 ou 1212), baron de Vitré
- André III (vers 1200 † 8 février 1250), baron de Vitré, époux de Catherine de Thouars puis de Thomasse de La Guerche.
- Philippa (vers 1225 † 16 septembre 1254), baronne de Vitré, dame de Laval de par son mariage avec Guy VII de Laval.
- André IV (vers 1247/1248 † 15 mars 1251), baron de Vitré
- André III (vers 1200 † 8 février 1250), baron de Vitré, époux de Catherine de Thouars puis de Thomasse de La Guerche.
- Alain († vers 1197/1199), seigneur de Dinan-Sud
- Gervaise de Dinan (1190 † 1238), dame de Dinan-Sud, épouse de Juhel III de Mayenne
- André II (vers 1150 † 9 juin 1210 ou 1212), baron de Vitré
- Robert le Jeune (1118 † 11 septembre 1173), baron de Vitré
- Gervais, seigneur d'Acigné[3] ?
- Guillaume, seigneur d'Acigné ?
- Renaud d'Acigné (vers 1090 † vers 1155), seigneur d'Acigné ?
- Robert le Vieux (1095 † ap. 1154), baron de Vitré et comte de Mortain
- André Ier (1064 † vers 1135), baron de Vitré
- Robert Ier (vers 1034 † vers 1072), baron de Vitré
- Robert de Marcillé, seigneur de Marcillé, frère de Tristan[4],[5] ?
- Renaud d'Acigné, seigneur d'Acigné[6] ?*
- Tristan († vers 1050), baron de Vitré
- Riwallon de Vitré (vers 980 † vers 1040), baron de Vitré[2]
Châteaux
La principale résidence des barons de Vitré fut le château de Vitré. Le premier, en bois, édifié à la place de l'actuelle église Sainte-Croix, fut construit par Riwallon de Vitré et fut brulé sous son fils, Tristan de Vitré. Le deuxième fut construit au milieu du XIe siècle par son petit-fils, Robert Ier de Vitré.
Tristan de Vitré devint titulaire du château de Châtillon-en-Vendelais par son mariage vers 1030 avec Enoguen. En tant que barons de Vitré, ils possédaient de plus, les châtellenies de Marcillé, du Désert, de Mézières et du Pertre[7].
Le dernier de la lignée, André III de Vitré, aurait été à l'origine de la fondation du château de Chevré[2].
Seigneuries
La famille de Vitré posséda plusieurs seigneuries en sus de la baronnie de Vitré :
- baronnie de Vitré, de 1008 à 1254
- seigneurie de Châtillon-en-Vendelais, d'environ 1030 à 1254
- seigneurie de Chevré, de 1134 (?) à 1254
- vicomté de Rennes, jusqu'en 1254
- comté de Mortain, de 1106 à 1112
- seigneurie de Dinan, de 1186 à 1238
Les quatre premières seigneuries échurent en 1254 à Guy VII de Laval, mari de Philippa de Vitré.
Branches légendaires
Les anciens généalogistes comme Augustin du Paz donnaient à la famille de Vitré deux branches cadettes : la famille d'Acigné et la famille de Marcillé-Robert, par des fils puinés de Riwallon de Vitré.
Ces anciens rattachements sont aujourd'hui considérés comme restant à prouver.
Références
- Louis du Bois, Vitré, Essai sur l'histoire de la ville et de seigneurs jusqu'à la Révolution, 152 p. (ISBN 978-2-906064-24-9, lire en ligne), p. 15
- Michel Brand'Honneur, Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes (XIe – XIIe siècles), Presses Universitaires de Rennes, 2001 (ISBN 2 86847 5612), tableau 33, p 290
- Michel Brand'Honneur Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes (XIe-XIIe siècles)' PUR Rennes (2001) (ISBN 2 86847 5612) « Vitré: tableau 33 » p. 265
- « Étymologie et histoire de Marcillé-Robert » (consulté le )
- Michel Brand'Honneur Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes (XIe – XIIe siècles)' PUR Rennes (2001) (ISBN 2 86847 5612) tableau 33 p. 290
- René Pocard du Cosquer de Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Volume 1, 1886, page 41.
- « Vitré : Histoire, Patrimoine, Noblesse »
Voir aussi
Articles connexes
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