Famille de Vuillefroy de Silly
La famille de Vuillefroy de Silly est une famille subsistante de la noblesse française[6], originaire du Soissonnais, dont la branche cadette se fixa en Bretagne au début du XIXe siècle.
de Vuillefroy de Silly | |
Armes | |
Blasonnement | D'azur à deux levrettes rampantes affrontées et accolées d'argent [1],[2] |
---|---|
Devise | Semper Fidelis |
Branches | de Vuillefroy-Cassini
de Vuillefroy de Silly |
Période | XVIe siècle au XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Soissonnais Bretagne |
Allégeance | Royaume de France |
Fiefs tenus | Silly
Beauregard Marigny |
Demeures | Château de Silly [3]
Château de Kerberennic[5] Hôtel Vuillefroy de Silly (Soissons) |
Charges | Gouverneur échevin de Soissons (1631) (1679) (1720)[3]
Conseiller du roi Sénateur |
Fonctions ecclésiastiques | Chanoine de la cathédrale de Soissons |
Récompenses civiles | Ordre national de la Légion d'honneur |
Récompenses militaires | Croix de guerre 1914-1918 |
Histoire
La famille de Vuillefroy de Silly est anciennement connue à Soissons où trois de ses membres ont occupé la charge de gouverneur échevin aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Jean de Vuillefroy fera accéder la famille à la noblesse par l'exercice pendant plus de vingt ans de la charge anoblissante de chevalier d'honneur au bureau des finances de Soissons, de 1745 à 1775, et obtiendra des lettres d'honneur de Louis XVI le maintenant dans sa noblesse[7]. Son fils recevra de nouvelles lettres de noblesse le 4 novembre 1815 sous la Seconde Restauration du roi Louis XVIII[8].
Elle a été admise à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF)[9] en 2013[10].
Généalogie simplifiée
- Damien Willefroy, notaire apostolique, cité dans l'Histoire de Soissons de F.Rousseau des Fontaines comme ayant, en sa qualité d'officier de la cour ecclésiastique, reçu le serment des notables du faubourg Saint-Wast, que les reliques de Saint-Wast et de Saint Sébastien étaient bien les véritables. Marié avec Marguerite Morillon de Noyon.
- Robert I Willefroy (1579-1653), notaire royal, élu en 1631 gouverneur échevin de Soissons, administrateur de l'Hôtel Dieu de Soissons de 1628 jusqu'à sa mort en 1653. Époux de Marguerite Ancelin[11].
- Robert II Vuillefroy (1626-1686), avocat en parlement et siège présidial à Soissons, élu en 1679 gouverneur échevin de Soissons. Marié en 1651 avec Antoinette Quinquet de Monjour[11].
- Christophe de Vuillefroy (1669-1738), avocat en parlement, élu en 1720 gouverneur échevin de Soissons, marié avec Barbe Quinquet de Monjour[11].
- Jean de Vuillefroy, seigneur de Silly, né le 30 juin 1720 et mort le 2 octobre 1782 à Soissons, chevalier d'honneur au bureau des finances de cette ville, épouse le 13 Juillet 1750, en l'église Saint Louis en l’Île (Paris), Geneviève Cousin du Lieutel, inhumée le 2 Avril 1776 en l’église Saint Paul (Paris) [7].
- François-Charles de Vuillefroy, seigneur de Silly, son fils, né le 17 mai 1751 et mort le 17 février 1839 à Soissons, chevalier d'honneur au bureau des finances de cette ville[12], anobli le 17 février 1815. Épouse en 1781 Marie Capitain de Clacy, fille de Joseph Capitain de Clacy, conseiller du Roi.
- François-Joseph de Vuillefroy, écuyer, seigneur de Silly, né le 26 février 1784 à Soissons, garde de la porte du roi Louis XVIII. Il épouse le 4 juillet 1809 à Paris, Aline de Cassini, fille de Jean-Dominique de Cassini, directeur de l'Observatoire de Paris. Décoré le 1er Juillet 1814 par le duc de Berry de la décoration du Lys.
- Amédée de Vuillefroy de Silly (1810-1878), haut fonctionnaire et homme politique, sénateur du Second Empire.
- Félix de Vuillefroy-Cassini (1841-1916[13]), fils d'Amédée de Vuillefroy de Silly, peintre et entomologiste français.
- Léon de Vuillefroy de Silly (1818-1890)[7], receveur des finances à Lorient, auteur de la branche bretonne. Épouse en 1847 à Quimper Isaline de Cillart de La Villeneuve, petite fille de Claude-Tanneguy, comte du Châtel-Trémazan.
- Amédée de Vuillefroy de Silly (1810-1878), haut fonctionnaire et homme politique, sénateur du Second Empire.
- François-Joseph de Vuillefroy, écuyer, seigneur de Silly, né le 26 février 1784 à Soissons, garde de la porte du roi Louis XVIII. Il épouse le 4 juillet 1809 à Paris, Aline de Cassini, fille de Jean-Dominique de Cassini, directeur de l'Observatoire de Paris. Décoré le 1er Juillet 1814 par le duc de Berry de la décoration du Lys.
- François-Charles de Vuillefroy, seigneur de Silly, son fils, né le 17 mai 1751 et mort le 17 février 1839 à Soissons, chevalier d'honneur au bureau des finances de cette ville[12], anobli le 17 février 1815. Épouse en 1781 Marie Capitain de Clacy, fille de Joseph Capitain de Clacy, conseiller du Roi.
- Jean de Vuillefroy, seigneur de Silly, né le 30 juin 1720 et mort le 2 octobre 1782 à Soissons, chevalier d'honneur au bureau des finances de cette ville, épouse le 13 Juillet 1750, en l'église Saint Louis en l’Île (Paris), Geneviève Cousin du Lieutel, inhumée le 2 Avril 1776 en l’église Saint Paul (Paris) [7].
- Christophe de Vuillefroy (1669-1738), avocat en parlement, élu en 1720 gouverneur échevin de Soissons, marié avec Barbe Quinquet de Monjour[11].
- Robert II Vuillefroy (1626-1686), avocat en parlement et siège présidial à Soissons, élu en 1679 gouverneur échevin de Soissons. Marié en 1651 avec Antoinette Quinquet de Monjour[11].
- Robert I Willefroy (1579-1653), notaire royal, élu en 1631 gouverneur échevin de Soissons, administrateur de l'Hôtel Dieu de Soissons de 1628 jusqu'à sa mort en 1653. Époux de Marguerite Ancelin[11].
- Georges de Vuillefroy de Silly (1920-1944), résistant, membre de la division blindée Leclerc, mort pour la France, Croix de Guerre 1939-1945, Médaille Militaire, Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre[14].
- Jean de Vuillefroy, seigneur de Silly (1720-1782)
- François Michel de Vuillefroy, (1787-1869), conseiller à la Cour Royale de Paris sous Charles X.
- Amédée de Vuillefroy, Sénateur du Second Empire (1810-1878)
- Félix de Vuillefroy-Cassini dans son atelier
- Félix de Vuillefroy-Cassini
- Château de Silly (Aisne), acquis par Jean de Vuillefroy.
- Sépultures de la famille Vuillefroy de Silly à Thury-sous-Clermont
- Château de Fillerval, transmis aux Vuillefroy de Silly par héritage de la famille de Cassini vers 1845.
Armoiries
Vuillefroy de Silly (de): "D'azur à deux levrettes rampantes affrontées et accolées d'argent" [2],[6],[7] | |
Vuillefroy-Cassini (de): "Ecartelé: aux I et IV: d'azur à deux levrettes rampantes affrontées et accolées d'argent (qui est de Vuillefroy), aux II et III: d’or a la fasce d’azur accompagnée de six étoiles à six branches du même trois rangées en chef et trois rangées en pointe (qui est de Cassini)".[15] | |
Vuillefroy (de) ancien: "D'azur à une ville d'or terrassée de même, accompagnée de deux vents d'argent mouvants des angles du chef".[16] |
Alliances
Les principales alliances de la famille de Vuillefroy de Silly sont: Quinquet de Monjour (1651), de Vaux (1660), Cousin du Lieutel (1750), Capitain de Clacy (1781), de Cassini de Thury (1809), Poujol de Molliens (1841), de Cillart de la Villeneuve (1847), Rivaud de la Raffinière (1871), Briant de Laubrière (1881), Gelot de Saint Amey (1887), Pagart d'Hermansart (1889), Méric de Bellefon (1908), de Kerros (1912, 1947), van Bredenbeck de Châteaubriant (1913), Mallard de La Varende (1923), Haëntjens, de Boisdavid (1946), de Courrèges d'Ustou (1959), Prigent de Kerallain (1973), de Bossoreille de Ribou (1976), Fatou (1978), de Poulpiquet de Brescanvel (2010), de Ghaisne de Bourmont (2013).
Hommage
● La rue Vuillefroy de Silly à Rungis en hommage au sergent Georges de Vuillefroy de Silly, résistant mort pour la France lors de la libération de la ville le 24 Août 1944.[14]
- Plaque en mémoire du Sergent Georges de Vuillefroy de Silly à Rungis
- Rue Vuillefroy de Silly (Rungis)
●La Nebria vuillefroyi, est une espèce de coléoptère terrestre de la sous-famille des Nebriinae endémique d'Espagne, baptisée en l'honneur de l'entomologiste Félix de Vuillefroy-Cassini.[17]
Articles connexes
Notes et références
- Lettres patentes, centre historique des archives Nationales, série BB, registre 1076, folio 156
- Jougla de Morenas, Grand armorial de France, tome 6, page 499
- Notice généalogique sur la famille Vuillefroy par Georges de Vuillefroy de Silly (1851-1917)
- « Félix de Vuillefroy », sur Association des amis de Félix de Vuillefroy, (consulté le ).
- « Château de Kerbérennic, Sainte-Marine (Combrit) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur region-bretagne.fr (consulté le ).
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, Robert Laffont. 2007- p. 192
- Alain Galbrun, Etat de la noblesse française subsistante, volume 42, Paris, Patrice du Puy, , page 258
- Henri de La Messelière, Les Filiations Bretonnes, Tome X- pages 397-398. Saint-Brieuc. Prud'Homme. 1924
- Annuaire de l'ANF-2017-Albédia-Aurillac- page 70
- ANF Familles.
- Notice généalogique sur la famille Vuillefroy par Georges de Vuillefroy de Silly (1851-1917)
- Charge interrompue en 1790 par la Révolution Française
- « Félix de Vuillefroy », Association des amis de Félix de Vuillefroy, (lire en ligne, consulté le )
- Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale
- Jacques et Catherine de SAULIEU, Armorial de la noblesse française au XXème siècle, Paris, Patrice du PUY, , 504 p. (ISBN 9791090452381)
- Charles d'Hozier, « VOLUMES RELIES du Cabinet des titres : recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, par Charles d'HOZIER. (1697-1709). XXXII Soissons »,
- Société entomologique de France., « Annales de la Société entomologique de France », sur Gallica,
Sources
- Dictionnaire de la vraie noblesse, Tallandier, 2008, p. 286. (ISBN 978 2 84734 498 1)
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