Famille de La Motte-Baracé
La famille de la Motte-Baracé est une famille noble d'extraction chevaleresque, originaire de l'Anjou, éteinte en 1920[1].
| Famille de la Motte-Baracé | |
 Armes | |
| Blasonnement | d'argent au lion contourné de sable accompagné aux cantons de 4 merlettes contournées du même; au cœur du lion un écusson d'argent à la fasce fleurdelysée et contrefleurdelysée de gueules. |
|---|---|
| Devise | Lenitati fortitudo comes |
| Pays ou province d’origine | Anjou |
| Allégeance |  Royaume de France
|
| Demeures | Senonnes, le Coudray-Montpensier |
| Preuves de noblesse | |
| Admis aux honneurs de la Cour | 1787 |
Château de Senonnes
Histoire
Origine
- Cette famille est connue depuis Juhel, chevalier, seigneur de la Mote, trouvé en 1235[2],
- Sa filiation prouvée remonte à Thomas de la Mote, vivant en 1381, dont le fils Jean épousa avant 1413 Jeanne Le Poutre, qui apporte dans la famille de la Motte-Baracé le château de Senonnes[2].
La famille de la Motte-Baracé se divise en deux branches à la fin du XVIIIe siècle. L'aînée demeure en Anjou, la cadette s'établit en Touraine.
Illustrations familiales
- René de la Motte-Baracé, écuyer de la reine de Navarre en 1546.
- Jean de la Motte-Baracé, chevalier de l'Ordre du Roi, capitaine de 50 lances, allié en 1567 à Anne de Launay.
- Jean-Marquis de la Motte-Baracé (1568-1637), chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre[3].
- Pierre de la Motte-Baracé (1613-1696), fils du précédent[4], écuyer maintenu dans sa noblesse en 1667[5]. Il fait partie du ban ou de l'arrière-ban d'Anjou en 1639[6].
- Jean de la Motte-Baracé (1646-1716), fils du précédent[7].
- Philippe-Claude de la Motte-Baracé, frère du précédent[8] (né en 1656)[9], officier supérieur d'artillerie, général de brigade en 1704[10], chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis en 1703.
- Philippe-Claude-René de la Motte-Baracé (1699-1768), fils du précédent, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, lieutenant-colonel de cavalerie au régiment de Crussol[11]. Il hérite du château du Coudray-Montpensier de son grand-oncle[12] et établit ainsi la branche tourangelle de la famille.
- Pierre-Louis de la Motte-Baracé, marquis de Senonnes, capitaine de l'infanterie du Régiment du Roi, décédé en 1758.
- François-Pierre de La Motte-Baracé, marquis de Senonnes, fils du précédent, marié à Suzanne Drouillard. Ils sont guillotinés en 1794.
- Pierre-Vincent-Gatien de la Motte-Baracé, marquis de Senonnes (1779-1851), fils du précédent, officier des Armés catholiques et royales de l'Ouest.
- Alexandre de La Motte-Baracé (1781-1840), vicomte de Senonnes, frère du précédent, écrivain français du XIXe siècle.
Titres, noblesse
Alliances
Le Poutre, de Launay, de Salles, du Plessis-Thomas, Drouillard, de Goddes de Varennes, de Jourdan de la Verdrie, Tinchbohner, Hoffmann, de Guillot, d'Escajeuls, de Virieu.
Notes et références
- Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 593.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 5, page 122.
- « Jean-Marquis de la Motte-Baracé », sur Roglo (consulté le )
- « Pierre de la Motte-Baracé », sur Roglo (consulté le )
- Em-Louis Chambois et Paul de Farcy, Recherche de la noblesse dans la généralité de Tours en 1666 : procès-verbaux de comparution publiés et annotés par l'abbé Em.-Louis Chambois et Paul de Farcy, , 807 p. (lire en ligne), p. 548
- Odile Halbert, « Ban et arrière-ban d'Anjou - Convocation de 1639 - Ban et arrière-ban d'Anjou - Convocation de 1639 », sur odile-halbert.com, (consulté le )
- « Senonnes (Mayenne, France) - 1646 (Baptêmes) - E dépôt 189/E1 », sur Archives départementales de la Mayenne (consulté le )
- « Philippe-Claude de la Motte-Baracé », sur Roglo (consulté le )
- Alphonse-Victor Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, vol. III, (lire en ligne)
- Pinard, Chroniques militaires, t. VIII, p. 161.
- « Mariages », Mercure de France, vol. 1, , p. 210 (lire en ligne, consulté le )
- Jacques Xavier Carré de Busserolle, Armorial général de la Touraine, Impr. de Ladevèze (Tours), (lire en ligne), p. 1002
Articles connexes
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