Famille du Parc
La famille du Parc est une famille subsistante de la noblesse française, d'ancienne extraction, originaire de Basse-Normandie. Sa filiation est suivie depuis 1403[1]. Elle compte parmi ses membres un officier général et un député.
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Famille du Parc | |
Blasonnement | Ecartelé : aux 1 et 4, d'argent à trois jumelles de gueules ; aux 2 et 3, d'or à deux fasces d'azur, accompagnées de neuf merlettes de gueules, quatre, trois, deux ; au franc-canton d'hermine |
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Période | XVe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Normandie |
Charges | Député |
Fonctions militaires | Maréchal de camp |
Fonctions ecclésiastiques | Abbé Abbesse Prieur |
Récompenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis Ordre de Saint-Jean de Jérusalem |
Preuves de noblesse | |
Admis aux honneurs de la Cour | 1788 |
Histoire
Les membres de la famille du Parc ont fait leurs preuves de noblesse dans le Cotentin et l'Avranchin, comme Bertrand du Parc, seigneur en partie de Cresnay et Avranches, Nicolas du Parc, seigneur de Cresnay, Robert et Guyon du Parc, frères, seigneurs de Mesnil, Barville…
Cette famille est maintenue en la noblesse en 1666 dans l’élection de Valognes[1].
Constantin du Parc de Barville est reçu aux honneurs de la Cour les 11 avril et 2 mai 1788 avec le titre de comte du Parc de Barville. Il a produit ses preuves auprès du généalogiste de la cour, et a eu l'honneur de monter dans les carrosses du roi, et de suivre le roi à la chasse le [2].
Des membres de cette famille votent en 1789 aux bailliages de Valognes, Saint-Lô, Carentan, Tinchebray et Falaise[1].
Régis Valette ne mentionne pas de titre(s) régulier(s) pour cette famille. Il fait remonter la filiation suivie à 1403[3]. Arnaud Clément retient la même date[1].
Personnalités
- Constantin du Parc de Barville (1759-1833), colonel puis maréchal de camp honoraire. Ses trois fils, Maurice, Henri et Louis, et lui-même, arborent en 1814 la cocarde blanche sur la place Louis XV pour aller au devant des alliés[2]
- Henri-Charles-Timoléon du Parc (1796-1877), député de la Manche (1849-1851). Ses deux filles Pauline et Geneviève, aquarellistes, furent au château de Réville les premières préceptrices du peintre Guillaume Fouace[4].
Armoiries
- Armes : Ecartelé : aux 1 et 4, d'argent à trois jumelles de gueules, qui est du Parc ; aux 2 et 3, d'or à deux fasces d'azur, accompagnées de neuf merlettes de gueules, quatre, trois, deux ; au franc-canton d'hermine, qui est du Paynel.
- Support : un lion et une aigle
- Devise : Vaincre ou mourir[2]
Alliances
Les principales alliances de la famille du Parc sont : Danican d'Annebault (1748), de Caillebot la Salle (1788), d'Andigné de Mayneuf (1812), de Montagu (1828), de Blocquel de Wismes (1845), etc.
Notes et références
- Arnaud Clément, La noblesse française, Academia, 2020, page 443 : Parc (de Barville) (du) (Normandie (Cotentin)) : ancienne extraction 1403, maintenue noble en 1666 dans l’élection de Valognes. Honneurs de la Cour les 11 avril et 2 mai 1788 avec le titre de comte du Parc de Barville. Vote en 1789 aux bailliages de Valognes, Saint-Lô, Carentan, Tinchebray et Falaise.
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007
- Maurice Lecœur, Autour de Guillaime Fouace, éditions Isoète, Cherbourg-Octeville, 2010.
Voir aussi
Bibliographie
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007
- Arnaud Clément, La noblesse française, Academia, 2020, page 443
Articles connexes
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