Fanny (film, 1961)

Fanny est un film américain réalisé par Joshua Logan et sorti en 1961.

Pour les articles homonymes, voir Fanny.

Fanny
Leslie Caron est Fanny.
Réalisation Joshua Logan
Scénario Julius J. Epstein
Acteurs principaux
Sociétés de production Mansfield Productions
Warner Bros.
Pays de production États-Unis
Genre Comédie dramatique
Durée 114↔134 min
Sortie 1961

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Sans être un film musical, c'est l'adaptation cinématographique du livret de la comédie musicale éponyme créée à Broadway en 1954, elle-même inspirée de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol.

Synopsis

À Marseille, près du Vieux-Port, Fanny, fille de la marchande de poissons Honorine, et Marius, fils de César, patron du Bar de la Marine, s'aiment secrètement depuis longtemps. Mais l'attirance de Marius pour la mer l'emporte. Encouragé par Piquoiseau (surnommé l'amiral), Marius quitte Marseille alors qu'il ignore que Fanny est enceinte. Pour éviter le déshonneur de se retrouver mère célibataire, Fanny accepte d'épouser Honoré Panisse, un habitué du bar et un commerçant âgé mais prospère qui, informé de la situation, reconnaît le nouveau-né baptisé Césariot.

Césariot est déjà un jeune garçon lorsque Marius rentre un beau jour. Il va voir son père chez qui il rencontre aussi Fanny et Panisse. Il apprend que Fanny s'est mariée avec Panisse et qu'ils ont un fils qui s'appelle Césariot. Il découvre bientôt qu'il est le vrai père de Césariot. Panisse lui fait comprendre que, s'il veut emmener Fanny, Césariot restera avec lui. Marius disparaît de nouveau.

Un jour, l'amiral emmène Césariot en bateau chez Marius qui travaille dans un garage hors de Marseille. Quand Panisse, qui a le cœur faible, apprend la disparition de son fils, il s'évanouit. Fanny retrouve Césariot chez Marius et elle les amène tous les deux à sa maison. Sachant que les sentiments de Fanny et Marius sont toujours restés intacts, Panisse dicte une lettre dans laquelle il exprime le vœu que Fanny et Marius se marient. Ainsi il mourra tranquillement, convaincu qu'ainsi Césariot aura un « vrai » père.

Fiche technique

Distribution

Distinctions

Récompense

  • Laurel Awards 1962 : Jack Cardiff lauréat du Golden Laurel du meilleur film en couleur (3e place)

Nominations

Autour du film

  • En 1954, est représentée à Broadway, Fanny, une comédie musicale reprenant les arguments de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol. Le livret est de S. N. Behrman et Joshua Logan et la musique d'Harold Rome. Son adaptation cinématographique conserve l'intrigue tandis que les morceaux musicaux sont abandonnés (les thèmes sont simplement repris pour l'illustration sonore). La mise en scène est confiée à Logan.
  • Leslie Caron[2] : « J'acceptai le rôle de Fanny dans une adaptation pour le cinéma de la trilogie de Marcel Pagnol. […] Josh Logan (nommé pour un Oscar pour ce film) était un géant tant par sa taille que par sa riche imagination. Il était capable d'émotions si fortes que je le surnommais Jupiter. Le cadre du Sud de la France et une magnifique équipe de comédiens concouraient à faire de Fanny une œuvre riche et pittoresque. La scène où je flirte avec Maurice Chevalier est, dans mon souvenir, parmi les plus agréables de ma carrière. Son rôle plaisait beaucoup à Maurice et il apportait des nuances d'une extrême finesse à ses moindres répliques : nous formions, je crois, un excellent duo (il fut nommé pour un Golden Globe). En tant que César, Charles Boyer, un acteur admirable, montra qu'il était capable de jouer des rôles beaucoup plus variés que ceux qui lui étaient habituellement offerts. Abandonnant les tons de velours de sa voix de séducteur, il fit ressortir avec beaucoup d'humour le côté excessif du caractère méridional. […] Horst Buchholz était le plus délicieux des complices, tendre, sensible et capable d'un lyrisme qui rendait les scènes d'amour aussi faciles que mémorables. Le rôle de Fanny est probablement le plus romantique de tous ceux qui m'avaient été offerts jusque-là. Les émotions qu'il m'a donné l'occasion d'exprimer m'ont enrichie, je me sentais comblée. »
  • En février 2009, Claude Chabrol classera Fanny parmi les trois « plus mauvais films de l'histoire du cinéma », aux côtés de Folies bourgeoises, un de ses propres films, et du film de Bernard-Henri Lévy : Le Jour et la Nuit (avec Alain Delon, Arielle Dombasle et Karl Zéro)[3].

Notes et références

  1. Durée de la version française annoncée par le CNC.
  2. Extrait de ses mémoires, Une Française à Hollywood, pages 243-244, Éditions Baker Street, 2011 (ISBN 9782917559154).
  3. Interrogé par Pascal Mérigeau, master class au Forum des Images, , https://www.dailymotion.com/video/x8e33j_master-class-claude-chabrol_shortfilms (visible à 1:21:40).

Liens externes

  • Portail du cinéma américain
  • Portail de Marseille
  • Portail des années 1960
  • Portail de Warner Bros. Discovery
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.