Farciennes

Farciennes (en wallon Fårcene) est une commune de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut, ainsi qu’une localité où se situe son siège administratif.

Ne doit pas être confondu avec Tarcienne.

Farciennes

Les vestiges de l'ancien château de Farciennes.

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Bourgmestre Hugues Bayet (PS)
Majorité PS
Sièges
PS
FARCITOYENNE
21
17
4
Section Code postal
Farciennes
Pironchamps
6240
6240
Code INS 52018
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Farciennois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
11 247 ()
48,72 %
51,28 %
1 083 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
23,30 %
61,65 %
15,05 %
Étrangers 17,26 % ()
Taux de chômage 26,39 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 9 515 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 25′ nord, 4° 33′ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
10,39 km2 (2005)
31,08 %
4,57 %
41,75 %
22,60 %
Localisation

Situation de la commune au sein de l'arrondissement de Charleroi et de la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Farciennes
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Farciennes
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Farciennes
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
Farciennes
Liens
Site officiel www.farciennes.be

    Située sur la Sambre et à la périphérie de la ville de Châtelet, Farciennes est une commune anciennement industrialisée. Elle a connu son déclin avec la fermeture du dernier charbonnage wallon, à savoir le puits Sainte-Catherine de la société du Roton, et la chute des industries sidérurgiques, jadis grosses pourvoyeuses d'emploi entre Liège et Charleroi. Aujourd'hui, le site du Roton dont ne subsistent que la tour et le vestiaire, a été aménagé et accueille plusieurs petites et moyennes entreprises.

    Lors de la fusion des communes de 1977, la commune de Pironchamps[1] a été rattachée à la commune de Farciennes. Quant au Wainage et au Wairchat (pas Werchat), il s'agit de quartiers excentrés qui appartenaient déjà au territoire de Farciennes, tout comme Tergnée, par exemple.

    Le long de la Sambre se trouve un château en ruines.

    Elle comptait (en 2004) 11 174 habitants.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Farciennes
    Fleurus
    Châtelet Sambreville
    Aiseau-Presles

    Histoire

    Moyen-âge

    En 1314, Farciennes s'appelait « Favrechines », vocable issu de « fabriciana », villa de Fabricius, ce qui laisse à penser que, durant la période romaine, il existait une exploitation rurale dirigée par un gallo-romain. Au VIIIe siècle la localité appartenait à l'abbaye de Lobbes, et passa en 888, avec ce monastère, sous l'autorité de la principauté de Liège. Farciennes releva alors du prince-évêque jusqu'à la révolution française. Plusieurs seigneuries se sont succédé et notamment les de Bucquoy. C'est Charles-Albert de Longueval, comte de Bucquoy, chevalier de la Toison d'Or, qui construisit le château Renaissance vers 1648 ; il était seigneur de Farciennes, gouverneur général et grand bailli du Hainaut, général au service du roi d'Espagne[2].

    Le blason des princes de Longueval, tel qu’il est représenté sur le château.

    Guerre de 1914-1918

    Le 22 août 1914 des régiments indéterminés de l'armée impériale allemande y passèrent par les armes 20 civils et détruisirent 146 maisons, lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[3].

    Immigration

    Une des périodes qui resteront dans l'histoire farciennoise est l'arrivée des immigrants italiens, venant de régions pauvres de l'Italie. Ces immigrants sont venus chercher du travail dans le Hainaut, région riche en mines de charbon. La population italienne a participé au mode de vie et à la culture farciennoise, ainsi que les immigrants turcs pour que Farciennes devienne une communauté d'immigrés solidaires. Ces gens ont su mélanger leur culture afin de vivre en communauté et devenir un village à population hétéroclite mais aux valeurs compatibles entre elles.

    Armoiries

    Ces armes, confirmées après la fusion des communes, sont identiques à celles accordées à la commune en 1955, qui étaient celles des comtes de Bucquoy de la maison de Longueval.
    Blasonnement : Bandé de vair et de gueules de six pièces, l'écu sommé d'une couronne à trois fleurons séparés par un groupe de trois perles et entouré du collier de la toison d'or[4].



    Patrimoine

    • Eglise paroissiale l'Assomption de la Sainte-Vierge, édifice néo-classique construit de 1834 à 1836 par l'architecte Branquet.
    • Eglise paroissiale Saint-Fançois-Xavier, édifice construit en 1916 en style néo-gothique.
    • Sur la Grand'Place, il y à deux maisons art-nouveau.
    • Le château.


    Dessin représantant le château avant la déstruction.


    Démographie

    Elle comptait, au , 11 228 habitants (5 451 hommes et 5 777 femmes), soit une densité de 1 080,65 habitants/km²[5] pour une superficie de 10,39 km².

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[6]

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[7]

    Jumelages

    Farciennes était jumelée avec :

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    1. Pironchamps était un ancien hameau de la commune de Pont-de-Loup, aujourd'hui intégré dans l'entité de Aiseau-Presles.
    2. Willy Staquet, Le Pays de Charleroi, Mons, Imprimerie de la Fédération du Tourisme du Hainaut, , 197 p., p. 86,87
    3. John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 480
    4. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 323
    5. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    6. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
    7. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
    8. Aujourd'hui Rassemblement National.
    9. « A Beaucaire, les assos fuient le FN : «Parfait, cela fera des économies» », Libération, 11 avril 2014
    10. Willibrord-Christian van Dijk, O.F.M. Cap, Mère Élisabeth Docquier (1796-1854) : Fondatrice des Franciscaines du Règne de Jésus-Christ de Manage (Belgique), Dufay, , 60 p.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Kaisin, Annales historiques de la commune de Farciennes, Tamines, Imp. Duculot-Roulin, 1889, 506p.

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du Hainaut
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