Faux-Fresnay
Faux-Fresnay est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Faux-Fresnay | |
Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Faux-Fresnay. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Marnais |
Maire Mandat |
Patrice Jacquet 2020-2026 |
Code postal | 51230 |
Code commune | 51243 |
Démographie | |
Population municipale |
308 hab. (2019 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 45″ nord, 3° 56′ 32″ est |
Superficie | 27,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sézanne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vertus-Plaine Champenoise |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Toponymie
Le toponyme fay[1]. est issu du latin fagus, le hêtre commun.
Urbanisme
Typologie
Faux-Fresnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sézanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,8 %), forêts (6,8 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (0,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Au XVIe siècle, le village s'appelait Fouge et Fresnay[9]. Les premières occupations celtes se sont concentrées autour de la source des Couchis et de la fontaine Galluche dans les Noues (prairies inondables, du gaulois Snauda). Fresnay était le hameau du village Faux. Au fil du temps, le « hameau » est devenu plus important que le « village ». Autrefois, la rivière Salon, sujette à de fortes crues, comptait trois moulins : le Moulin Brûlé (vers Courcemain) construit en 1225 et détruit en 1753 ; le Moulin à Foulon dont le lieu-dit subsiste ; et le Moulin Grenet (à Faux), construit vers 1610. Comme dans beaucoup de communes avoisinantes, la bonneterie occupait à Faux-Fresnay une place importante jusqu'au XIXe siècle.
Un premier château fut édifié à Faux sur une motte féodale à l'entrée des marais. Remplacé par un château plus moderne (actuelle ferme de la Cense) construit par Pierre de Sommeyevre, il fut à son tour abandonné pour celui de Fresnay (actuelle ferme de Tortépée). La Guerre de Cent Ans ainsi que les guerres de Religions furent désastreuses pour le village ; les maisons de la Petite Rue (Fresnay) furent incendiées et la Ferme du Bordet détruite. Particularité pour l'époque, le village comptait déjà en 1459 une salle de classe, installée sous le porche de l'église. Une mairie école fut construite en 1840 à égale distance de Faux et de Fresnay au milieu des champs. La mairie fut transférée en 1892 dans un nouveau bâtiment, construit en face de la route.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 308 habitants[Note 3], en diminution de 11,75 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Héraldique
|
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur à la roue de moulin d'or mouvant d'une champagne ondée d'argent, surmontée d'un fer de lance du même, chapé aussi d'or chargé, à dextre, d'une branche de hêtre de sinople posée en barre et, à senestre, d'une branche de frêne du même posée en bande, au chef d'azur chargé d'une étoile adextrée de deux clefs passées en sautoir et senestrée d'un massacre de cerf, le tout aussi d'or.
|
---|
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Erance, 2008, 2e éd. p 215.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives départementales de la Marne, BMS 1566-1739 2E272/1 p 41
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, [xls], consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581512), p. 84.
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Portail des communes de France
- Portail de la Marne