Faverois
Faverois est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie du canton de Delle. Ses habitants sont appelés les Faverais.
Faverois | |||||
Le ruisseau et le village en arrière-plan. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Territoire | ||||
Maire Mandat |
Bernard Cerf 2020-2026 |
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Code postal | 90100 | ||||
Code commune | 90043 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Faverais | ||||
Population municipale |
582 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 90 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 15″ nord, 7° 02′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 360 m Max. 406 m |
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Superficie | 6,5 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Delle (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Delle | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Le village s'est développé sur la rive droite de la Coeuvatte, un cours d'eau qui prend sa source à Coeuve en Suisse, arrose Courcelles et Florimont avant de rejoindre l'Allaine à Delle. Un autre petit ruisseau traverse Faverois en coulant du nord-est vers le sud et partageait autrefois le village en deux.
Urbanisme
Typologie
Faverois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Delle (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), terres arables (21,6 %), prairies (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (7,1 %), eaux continentales[Note 3] (6,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Histoire
Dans les premiers siècles de notre ère, le territoire de Faverois était traversé par une voie romaine importante reliant Mandeure à Kembs et Augst, en Alsace. En 728, le comte Eberhard d'Alsace donna à l'abbaye de Murbach un domaine à l'ouest de Faverois et délimité par le ruisseau traversant le village. C'est ainsi que Faverois fut partagé pendant des siècles entre la seigneurie de Florimont et celle de Delle. En 1314, le village possédait déjà une église. Pendant la guerre de Trente Ans, vers 1632, le village fut vraisemblablement ravagé par les troupes suédoises comme le furent Delle, Courcelles, Florimont... vu qu'il ne restait que 22 sujets en 1667 alors qu'on dénombrait 410 habitants en 1803. Depuis la population a relativement peu augmenté puisque 460 personnes étaient recensées en 1999.
Héraldique
Blason | D'or à la gerbe de joncs de sinople mouvant de la pointe et surmontée de deux fleurs de lis de gueules[9]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 582 habitants[Note 4], en augmentation de 7,18 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Urs et Saint-Sébastien, construite en 1727, renferme des éléments anciens datant du XVIIIe siècle : Christ en croix, retable, chaire, vitraux restaurés...
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Delle (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868).
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « Bernard Cerf remplace Bernard Tenaillon », sur L'Est républicain, .
- « Bernard Cerf réélu maire », sur L'Est républicain, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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