Fontaine-les-Grès

Fontaine-les-Grès est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Fontaine.

Fontaine-les-Grès

Monument aux morts.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes Seine et Aube
Maire
Mandat
Ludovic Vallarcher
2020-2026
Code postal 10280
Code commune 10151
Démographie
Gentilé Fontainats, Fontainates
Population
municipale
877 hab. (2019 )
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 28″ nord, 3° 54′ 32″ est
Superficie 12,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Creney-près-Troyes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Fontaine-les-Grès
Géolocalisation sur la carte : France
Fontaine-les-Grès
Géolocalisation sur la carte : Aube
Fontaine-les-Grès
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Fontaine-les-Grès

    Géographie

    Communes limitrophes de Fontaine-lès-Grès
    Saint-Mesmin
    Échemines
    Le Pavillon-Sainte-Julie Savières

    La commune se situe à 19 km au nord-ouest de Troyes, sur la route de Paris.

    Sur un cadastre de 1810 apparaissent comme écarts : les Caves, Chalmaison, le ruisseau des Fontaines, les Granges-Rouges, Grès, la Haute-Borne, chemin de Saint-Gilles, le petit Saint-Mesmin, Saint-Pouange.

    Toponymie

    Gres : « endroits pierreux ». On le trouve écrit sous différentes formes : les Grez dans Cassini, Saint-Georges qui dépendait de Vallant-Saint-Georges.

    Des deux paroisses, Fontaine-Saint-Georges et Les Grès, la Révolution française forma la commune de Fontaine-Saint-Georges ; dans le cadre des changements de noms à connotation royaliste ou religieux, la commune porta provisoirement le nom de Fontaine-les-Grès ; le nom de Fontaine-Saint-Georges fut repris à la fin de cette période jusqu'en 1859 où celui de Fontaine-les-Grès fut définitivement adopté[1].

    La forme Fontaines est la plus courante, la suppression du s n'apparait pas avant 1443. La forme Fontaine-les-Grès est officielle depuis le décret du 8 janvier 1859 ; les maisons de Saint-Mesmin ont été rattachées par une loi du 16 mai 1886.

    Urbanisme

    Typologie

    Fontaine-les-Grès est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85 %), zones urbanisées (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), forêts (0,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    En 1269, Guillaume de Villacel fondait une chapelle dans le pourpris de sa maison seigneuriale, château[9] ? En 1627, il est fait mention d'un hôtel seigneurial avec ruisseau et jardin pour une taille de 11 denrées[10].

    En 1740 fut créé à Grès une poste-aux-chevaux qui remplaçait celle du Pavillon sur la route Paris - Bâle.

    En 1789, Fontaine-Saint-Georges ou Lez-Saint-Georges dépendait de la l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes et du bailliage seigneurial de Payns.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Michel Larbaletier    
    mars 2014 En cours Marie-Claude Liévin DVG Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2019, la commune comptait 877 habitants[Note 3], en diminution de 0,9 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    284237326357425440447478448
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    463433494483440453447451412
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403385410459587770790705831
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    865891846863915905893891874
    2017 2019 - - - - - - -
    876877-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Agnès (de Michel Marot (architecte)).
    • Église Saint-Nicolas est du XIIe siècle et fut grandement remaniée au XVIe siècle. Elle était à l'entière collation de l'évêque et du doyenné de Marigny. Elle fut longtemps une succursale de celle de Saint-Mesmin.
    • Chapelle Sainte-Marthe.

    Personnalités liées à la commune

    Entreprise de la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Archives départementales de l'Aube, 7 H 18, st-Mesmin, n°11.
    10. bili. nat. franç. 32289.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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