Fontaines-Saint-Clair

Fontaines-Saint-Clair est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Fontaines.

Fontaines-Saint-Clair

La source de la Doua.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Stenay et du Val Dunois
Maire
Mandat
Jean Broyart
2020-2026
Code postal 55110
Code commune 55192
Démographie
Population
municipale
44 hab. (2019 )
Densité 7,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 11″ nord, 5° 14′ 11″ est
Altitude 216 m
Min. 195 m
Max. 343 m
Superficie 6,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Stenay
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Fontaines-Saint-Clair
Géolocalisation sur la carte : France
Fontaines-Saint-Clair
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Fontaines-Saint-Clair
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Fontaines-Saint-Clair

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Fontaines-Saint-Clair est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), terres arables (33,9 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), prairies (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    À partir de 1793 et pendant quelques années, la commune est dénommée dans les registres d'état-civil "Fontaine-les-Dun".

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Guy Puyet    
    mars 2008 mai 2020 Valérie Woitier DVD Agricultrice, directrice de la FDSEA
    mai 2020 En cours Jean Broyart [8]   Agriculteur

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2019, la commune comptait 44 habitants[Note 2], en diminution de 8,33 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    347419424426442463464438428
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    348350317300290243239237204
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    203174155991001009910399
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    846356333741495051
    2015 2019 - - - - - - -
    5044-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,5 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 24 hommes pour 25 femmes, soit un taux de 51,02 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,49 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[13]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    5,0 
    21,1 
    75-89 ans
    10,0 
    15,8 
    60-74 ans
    35,0 
    21,1 
    45-59 ans
    10,0 
    21,1 
    30-44 ans
    15,0 
    5,3 
    15-29 ans
    15,0 
    15,8 
    0-14 ans
    10,0 
    Pyramide des âges du département de la Meuse en 2018 en pourcentage[14]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    2 
    7,3 
    75-89 ans
    10,9 
    18,8 
    60-74 ans
    19,3 
    21,1 
    45-59 ans
    20,2 
    17,8 
    30-44 ans
    16,9 
    16,8 
    15-29 ans
    14,1 
    17,5 
    0-14 ans
    16,5 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Michel.
    Chapelle Saint-Clair.
    • Église Saint-Michel, l'église actuelle date de 1777, reconstruite 150 m plus bas que les ruines de l'ancienne église, abritant la source dédiée à Saint Clair, qui selon le folklore apporterait des miracles contre les maladies des yeux en éclaircissant la vue et les poils du dessus[15].
    • Chapelle Saint-Clair.
    • La source de la Doua (cascade) aménagée en captage par les Allemands pendant la guerre 1914-1918.
    • La Doua s'appelait la Diva au temps des Romains.
    • Le village d'origine était construit dans la cote au-dessus de la chapelle existante.
    • La Saint-Clair avait lieu une semaine après Pâques, à Quasimodo, et des « oublies » y étaient cuites au fer pour les pèlerins du secteur[16].

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'azur, à la bande de gueules chargée d'une fleur de lys de jardin d'argent accostée de deux vannets (coquille Saint Michel) d'or, les trois posés à plomb ; la bande bordée d'or dans sa longueur et accompagnée, en chef d'une fontaine d'or remplie d'azur et traversée par trois sources d'argent et en pointe d'une tête de buse d'or également, becquée de gueules et allumée d'argent, à l'iris de gueules. Soutien de l'écu : Deux rameaux de chêne supportés de tanné, feuillés de sinople et englantés d'or, passés en sautoir.Croix de Guerre 1914 - 1918.
    Détails
    Le casque de MARS (dieu de la Guerre) évoque le toponyme Martincourt (Marthecourt en 1157, le domaine de Martin, selon une hypothèse Martin duc d'Austrasie). Martin a pour origine le latin Martinus dérivé de Mars .

    Le village existait déjà à l'époque Gallo-romaine ainsi que l'attestent des ruines de bâtiment et une pièce de bronze de l'empereur romain Antonin (+138-+ 161) découverts, en 1877, lors du percement du canal. Les termes "sur Meuse" ont été ajoutés en 1922.

    La croix, formée par les quatre épis, rappelle que l'église est vouée à "l'invention de la Sainte Croix". Cette église, datant de 1171, détruite en 1940, a été reconstruite en 1953/56 avec de la pierre du pays.
    La tête de lion d'argent sur le champ d'azur évoque avec inversion des émaux, les armes de la famille de Pouilly, seigneur du village à partir de 1460 qui portait : "d'argent au lion d'azur, armé, lampassé et couronné de gueules".
    La seigneurie passa par mariage en 1653 à la famille Vassinhac d'Imécourt qui portait (sic) : "d'azur à la bande d'argent cousue de sable" illustré par l'argent du lion et l'azur du champ. Cette famille conserva des biens à Martincourt jusqu'en 1920.
    La fleur de lys chargée d'un bâton péri en bande rappelle qu'avant 1790 le suzerain de cette seigneurie était le prince de Condé qui portait "d'azur à 3 fleurs de lys d'or, au bâton péri en bande de gueules".
    La couleur rouge des meubles fait allusion au minerai de fer extrait au XIXe siècle au lieu-dit le pèlerin du finage de Martincourt et traité à Stenay.
    Les épis soulignent le caractère agricole du village où de la vigne était cultivée jusqu'à la fin du XIXe siècle.
    Les rameaux sont ceux des hêtres et des autres arbres des forêts environnantes. Les faines sont celles que les habitants de Martincourt allaient ramasser en forêt pour les faire sécher sur les greniers avant de les écraser et d'en extraire l'huile au moulin.
    Composition R A LOUIS et D LACORDE, statut non encore déterminé.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fontaines-Saint-Clair (55192) », (consulté le ).
    14. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Meuse (55) », (consulté le ).
    15. « Folklore - Notre série sur les légendes nous mène aujourd’hui sur les traces des eaux miraculeuses de Fontaines-Saint-Clair, Halles-sous-les-Côtes, Arrancy-sur-Crusne et Seuzey. Meuse : les miracles coulent de source », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
    16. « Le village de Fontaine Saint Clair », sur ignrando.fr (consulté le )
    • Portail de la Meuse
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.