Fort du Bruissin
Le fort du Bruissin est un fort militaire construit à Francheville de 1878 à 1881. Il est l'un des maillons de la deuxième ceinture de Lyon et plus globalement du système Séré de Rivières. Il a été réhabilité pour devenir un centre d'art contemporain et un site naturel et patrimonial ouvert au public. Le festival Fort en Jazz y a lieu chaque année[1].
Fort du Bruissin | |||
Entrée du fort du Bruissin. | |||
Description | |||
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Type d'ouvrage | Fort | ||
Dates de construction | De 1878 à 1881 | ||
Ceinture fortifiée | deuxième ceinture de Lyon | ||
Utilisation | De 1878 à 1981 | ||
Utilisation actuelle | centre d'art contemporain/site patrimonial et naturel de 10 ha | ||
Propriété actuelle | Commune de Francheville | ||
Garnison | 300 hommes | ||
Armement de rempart | |||
Armement de flanquement | |||
Organe cuirassé | |||
Modernisation béton spécial | |||
Programme 1900 | |||
Dates de restructuration | |||
Tourelles | |||
Casemate de Bourges | |||
Observatoire | |||
Garnison | |||
Programme complémentaire 1908 | |||
Coordonnées | 45° 43′ 50″ nord, 4° 44′ 19″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Histoire
Comme les treize autres forts de la deuxième ceinture de Lyon, la décision de la construction du fort du Bruissin fait suite à la défaite française lors de la guerre franco-allemande de 1870. Sa construction débute en 1878 et se termine en 1881.
Lors de la Première Guerre mondiale, le fort est un lieu de formation de futurs officiers. Durant la Seconde Guerre mondiale, le fort, occupé par les Allemands, aurait contenu les munitions pour le bombardement des ponts de Lyon, ou un poste de commandement. En 1981, le fort est vendu à la commune de Francheville.
En 1988, l'entrée est rénovée, puis la caserne en 1989. En 1991, le fort devient la "cité des artistes" qui comprend des ateliers d'artistes et des expositions.
Le fort est le cadre du festival Fort en Jazz depuis 1990. En 2007, la ville entreprend un chantier de réhabilitation du site afin d'y créer un centre d'art contemporain, un lieu d'interprétation de l'architecture fortifiée "Séré de Rivières" et un lieu de promenade au cœur d'un espace boisé classé de 10 ha.
Le fort est également le terminus de la ligne de bus TCL C20E depuis le .
Rôle militaire
Construit au point culminant de la commune de Francheville (308 m), le fort domine la zone dont la protection lui incombait, soit la protection l'entrée de Lyon par le sud-ouest, conjointement avec les forts voisins de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval et de Chapoly à Saint-Genis-les-Ollières. Il couvre ainsi les voies et territoires des communes de Francheville, Chaponost et Craponne[2].
Le fort accueille une garnison de 300 hommes et des réserves en eau et en vivres permettant de tenir un siège de trois mois maximum[2].
Photographies
- Les couloirs souterrains
- Fosse remplie d'eau
- Façade avant du fort
- une des fosse du fort
- L'entrée principale butée de terre
- La cour séparant l'entrée et bâtiment principal
- Une meurtrière
- Une porte voutée
- Un porte-lanterne
Notes et références
- http://www.mairie-francheville69.fr/vc_page38.php page de la mairie sur le fort
- Guy Le Querrec (photogr. Magnum Photos), Jazz jour et nuit : Notice de l'exposition du Centre d'art contemporain de Francheville, Francheville (Rhône), Centre d'art contemporain de Francheville, , 20 p., p. 20.
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