Fort de Côte-Lorette
Le fort de Côte-Lorette est un ancien ouvrage militaire construit de 1874 à 1894 sur la commune de Saint-Genis-Laval, au sud-ouest de Lyon. Il fait partie de la deuxième ceinture de Lyon et plus globalement du système Séré de Rivières.
Fort de Côte-Lorette | |||
Caponnière de gorge, fossé et pont | |||
Description | |||
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Type d'ouvrage | Fort | ||
Dates de construction | 1874–1894 | ||
Ceinture fortifiée | deuxième ceinture de Lyon | ||
Utilisation | |||
Utilisation actuelle | Atelier communal Parcours de santé |
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Propriété actuelle | Commune de Saint-Genis-Laval | ||
Garnison | 136 hommes[1] | ||
Armement de rempart | |||
Armement de flanquement | |||
Organe cuirassé | |||
Modernisation béton spécial | |||
Programme 1900 | |||
Dates de restructuration | |||
Tourelles | |||
Casemate de Bourges | |||
Observatoire | |||
Garnison | |||
Programme complémentaire 1908 | |||
Coordonnées | 45° 41′ 54″ nord, 4° 47′ 02″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Ce fort, culminant à 290 mètres d'altitude, couvrait les communes de Chaponost et Brignais. Il servait aussi à contrôler les routes vers Saint-Étienne et Givors, ainsi que d'appui pour le fort du Bruissin et le fort de Feyzin. 120 détenus de la prison Montluc y sont massacrés le 20 août 1944.
Histoire
L'entrée du fort se faisait par un ravelin couvert par une demi-lune extérieure et la maison du gardien, aujourd'hui détruits. Le pavillon d'entrée est composé de maçonnerie de granit ; il abritait le logement du commandant du fort et le corps de garde.
La caserne pour une centaine de soldats est traversée par cinq travées débouchant sur un long couloir les reliant aux deux extrémités dont une bétonnée afin d'assurer un passage protégé contre l'obus torpille.
Le magasin à poudre d'une capacité de 41 tonnes est situé contre la caserne et alimente le cavalier qui lui est adossé, composé de trois batteries d'artillerie réparties en huit plateformes de tir.
Trois caponnières dont une double en tête défendaient les fossés.
Une maison fut bâtie dans l’enceinte du fort pour héberger les officiers de la garnison.
Le , les Allemands regroupent 120 otages et résistants détenus à la prison Montluc dans la maison du gardien, les fusillent puis incendient le bâtiment.
Dans les années 1960, un château d'eau est construit au-dessus de la caserne, comme au fort de Bron.
Utilisation contemporaine
La quasi-totalité des fossés ont été comblés, le glacis a été transformé en jardin public et un parcours de santé a vu le jour autour du fort. L'ouvrage en lui-même sert d'atelier communal à la commune de Saint-Genis-Laval.
Un mémorial dédié au massacre des prisonniers de Montluc est érigé sur ce qui était le logement du gardien du fort.
- Mémorial du massacre du
- Logement civil dans le fort
Références
Bibliographie
- François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : Enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 978-2-84147-177-5), p. 173-174
Articles connexes
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