Prison Montluc

La prison Montluc, située 4, rue Jeanne-Hachette dans le 3e arrondissement de Lyon, est une prison militaire construite en 1921 sur les glacis du fort Montluc. Elle est particulièrement célèbre pour son rôle de lieu de détention pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus de 9 000 personnes parmi lesquelles Jean Moulin et Marc Bloch ont transité par ce lieu entre le 17 février 1943 et le 24 août 1944[1].

Cet article concerne l'ancienne prison militaire. Pour le fort Montluc de la ceinture de Lyon reconverti en hôtel de police, voir Fort Montluc.

Prison Montluc
Entrée de la prison militaire.
Présentation
Type
Construction
Fermeture
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
4, rue Jeanne-Hachette
Coordonnées
45° 45′ 01″ N, 4° 51′ 43″ E
Localisation sur la carte de Lyon
Localisation sur la carte de la métropole de Lyon
Localisation sur la carte de France
Vue sur la prison en 2019.

La prison Montluc fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

1921-1939 : prison militaire

Décidée dès 1914, la construction de la prison de Montluc n'intervient finalement qu'en 1921 pour une inauguration au mois d'octobre. Voulus dans le cadre d'une réorganisation de la justice et d'une diminution du nombre d'établissement militaire, la prison de Montluc et le tribunal militaire qui la jouxte sont au centre de la justice militaire pour une large région sud-est. Construite sur des terrains appartenant au fort Montluc et par conséquent au Ministère de la Guerre, la prison prend le même nom que le fort mais les bâtiments demeurent bien distincts.

Petite prison composée d'un bâtiment cellulaire, d'un greffe, de cuisines, d'ateliers, d'un pavillon des officiers, de douches et d'ateliers, Montluc dispose d'une capacité d'incarcération de 122 places en cellules individuelles pour soldats et sous-officiers et de 5 places pour les officiers.

À la suite de l'inauguration de l’Institut Franco-Chinois de Lyon au fort Saint-Irénée en , une centaine d'étudiants ouvriers chinois à qui on refuse l'admission, décident d'occuper le fort. Rapidement délogés par les forces de police, les étudiants sont emmenés au « Fort de Montluc ». Un rapport des événements du Préfet du Rhône au Ministère de l’Intérieur daté du précise que « Le Secrétaire Général pour la Police […] les fit transporter, faute d’autres logements disponibles, dans les dépendances du fort de Montluc où le gîte et la nourriture leur furent assurés »[3]. Après deux semaines d'internement, le jeudi , les étudiants chinois sont emmenés à la gare des Brotteaux puis transférés en train vers Marseille afin d'être finalement expulsés vers la Chine en bateau. Les archives liées à cet événement mentionnent toutes le fort Montluc, mais l’identification du lieu précis (prison ou fort) n'est pas certaine, même s'il apparaît plus probable que ces étudiants aient été détenus dans le fort Montluc et non à la prison[réf. nécessaire].

Peu utilisée du fait de la libération progressive des condamnés de guerre et de la diminution constante du nombre de détenus militaires au début des années 1920, la prison Montluc est prêtée à la justice civile en 1926. Toujours très peu utilisée à cause d'une forte diminution de la population carcérale civile dans les années 1920 et 1930 (loi sur le sursis et la liberté conditionnelle), la prison ferme finalement ses portes en . Elle ne rouvre ses portes qu'en 1939.

Septembre 1939 - juin 1940 : une prison militaire pour la République en guerre

Dès le mois de , la prison Montluc est remise en service. On y trouve alors principalement les habituels justiciables de la justice militaire, mais aussi de nombreux militants communistes, victimes des premières juridictions d'exceptions et de l'état de siège déclaré en . Considérés comme portant atteinte à la sûreté intérieure de l’État depuis la signature du pacte de non agression germano-soviétique le , de nombreux militants communistes sont arrêtés et conduits devant les tribunaux militaires en vertu des dispositions juridiques relatives à cet état de siège.

Juin 1940 - novembre 1942 : prison de Vichy

À la suite de la signature de l'armistice du 22 juin 1940 et à la division du territoire français en deux zones, la ville de Lyon se retrouve en zone libre. la prison de Montluc demeure ainsi militaire puisqu'une armée d'armistice est maintenue sur cette partie du territoire. Parallèlement, le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain et la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 permet à un nouveau régime de se mettre en place. Une répression violente s'engage alors contre les « ennemis de la France » et Montluc se place au cœur des politiques de répressions du régime de Vichy. Le tribunal militaire de Lyon, près lequel siège une section spéciale jusqu'en , juge et emprisonne à Montluc, des militaires, comme le général de Lattre de Tassigny condamné pour avoir donné ordre à ses troupes de sortir des garnisons et de combattre, des insoumis[4], ou ceux qui s'engagèrent en résistance. Grâce aux nouvelles lois liberticides, outre les nombreux communistes, on y retrouve les premiers résistants, notamment gaullistes, ainsi que les membres de groupes de pensée interdits par le régime de Vichy. La prison se remplit peu à peu mais les conditions d'internement restent, au regard des autres prisons françaises, relativement acceptables. Ce sont tout de même, dès 1941, près de 400 personnes qui sont détenus dans une prison prévue officiellement pour 127 personnes.

Février 1943 - août 1944 : prison nazie

Après l’invasion de la zone libre en novembre 1942, les Nazis convoitent rapidement la prison Montluc. Après une première réquisition d'une trentaine de cellules en , la prison est finalement entièrement réquisitionnée le 17 février 1943 et les autorités françaises sont évacuées. La prison devient alors une prison militaire allemande, progressivement gérée directement par Klaus Barbie.

Des milliers d’hommes et de femmes, des otages, des persécutés raciaux et des résistants, sont enfermés là, pour un temps plus ou moins long, dans des conditions de vie inhumaines, en attente de déportation ou de transfert. Composée à l'origine de 122 cellules individuelles, la prison entre progressivement avec l'arrivée des Allemands dans une période de surpopulation carcérale. Les cellules individuelles de m2 contiennent jusqu'à huit détenus et on estime que de février 1943 au 24 août 1944, entre 9 000 et 10 000 détenus ont transité par la prison Montluc. Le capitaine Seive y a été détenu et a témoigné dans un récit publié en 1945[5]. Dans son témoignage autobiographique, Béatrix de Toulouse-Lautrec relate son incarcération en ce lieu entre mai et juillet 1944 dans l'attente d'être déportée[6].

Jean Moulin et ses compagnons y sont internés après l'arrestation de Caluire-et-Cuire le . Le 25 août 1943, alors qu'il est condamné à mort, André Devigny parvient à s'évader de la prison[7] ; cet exploit rarissime inspira le film Un condamné à mort s'est échappé de Robert Bresson.

En , René Carmille, directeur du Service national des Statistiques, y est interné.

Le , les enfants d'Izieu sont emmenés à la prison Montluc avant d'être déportés vers Drancy puis vers les camps d'extermination[8].

Entre le 8 avril et le , 669 internés de la prison Montluc sont exécutés dans 33 lieux différents[9],[10], dont 21 à Dagneux dans l'Ain, le [11] et 120 lors du massacre du fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval le . Du 17 au , 109 résistants et juifs de la prison Montluc en sont évacués sur ordre de Klaus Barbie. Ils sont massacrés sur l'aérodrome de Bron les 17, 18 et .

La prison Montluc est libérée le , notamment sous l'action d'Yves Farge.

Après la Seconde Guerre mondiale

En 1947, la prison est mise à la disposition de l'administration pénitentiaire et devient le troisième quartier dépendant des « prisons de Lyon ».

En 1955, un décret précise que toutes les exécutions capitales devant avoir lieu à Lyon s'effectueront désormais à la prison Montluc. Le quartier des condamnés à mort, installé jusqu'alors à la prison Saint-Paul, y est de fait transféré, ainsi que ses deux occupants du moment. La loi n'est appliquée pour la première fois que le 6 août 1958 sur un criminel de droit commun condamné dans l'Ain.

1954-1962 : guerre d'Algérie

Deuxième étage de cellules.

Entre 1959 et 1961, c'est à Montluc que les Algériens membres du Front de libération nationale (FLN) et du Mouvement national algérien (MNA), condamnés à mort par le tribunal permanent des forces armées (TPFA) sont incarcérés. Onze condamnés à mort membres du FLN, dont la grâce est refusée par Charles de Gaulle, y sont guillotinés entre et [12]. La guerre d'indépendance algérienne a pour particularité de se dérouler en Algérie mais également en France métropolitaine à partir de 1957. Des affrontements sanglants opposent dans la région lyonnaise le FLN et le MNA pour l'emprise sur la population algérienne (103 morts côté FLN, 47 côté MNA) et des attentats ont lieu contre des commissariats de police dans le contexte de la guerre d'indépendance et d'une intense répression policière. Arrêtés, 850 Algériens ont été jugés au TPFA de Montluc à Lyon qui a prononcé 112 peines de mort concernant 90 individus selon l'historien Marc André[13].

8 exécutions de 11 membres du FLN condamnés à mort ont lieu :

Pour protester contre leurs conditions de détention, les condamnés à mort décident de plusieurs grèves de la faim[15].

Moussa Lachtar raconte dans son livre La Guillotine son passage comme condamné à mort à la prison Montluc[14].

Réfractaires au service national

La prison est utilisée par le Tribunal permanent des forces armées de Lyon jusqu'à la suppression de cette juridiction en 1982[20],[21]. Des objecteurs de conscience, des déserteurs, des insoumis et des délinquants militaires y sont incarcérés. Des réfractaires à la Guerre d'Algérie y sont emprisonnés[22]. Même après le vote du statut des objecteurs, des antimilitaristes y séjournent. Parmi eux, Michel Tachon[23],[24], François Janin et Jean-Michel Fayard[25],[26] sont soutenus notamment par les manifestations du Groupe d'action et de résistance à la militarisation[27].

Le , trois militants du Groupe d'action et de résistance à la militarisation pénètrent de nuit, à l'aide d'une échelle, dans la prison. Il s’agit de Gérard Bayon qui y a été emprisonné l’année précédente, de Michel Guivier qui est sous le coup d’un mandat d'arrêt pour insoumission et d’Yvon Montigné. Ils entendent se déclarer solidaires de tous les réfractaires victimes de la justice militaire. Arrêtés et incarcérés six jours, ils sont condamnés à trois mois de prison avec sursis et 500 francs d’amende pour… violation de domicile[28] !

Prison civile

La cour de la prison Montluc. Les graviers marquent l'emplacement de la « baraque aux Juifs », où les nazis enfermaient les détenus juifs. La baraque a été rasée après la guerre.

Le , deux criminels  l'auteur d'un braquage aux usines Berliet de Vénissieux qui a mal tourné et un agresseur multirécidiviste, tueur d'un poissonnier  sont exécutés à leur tour.

La dernière mise à mort lyonnaise y a lieu le 22 mars 1966, pour un triple assassin, condamné dans la Loire.

En 1972, le dernier occupant du quartier des condamnés à mort est un braqueur de banque, Guy Chauffeur, meurtrier d'un surveillant de la prison Saint-Paul, Albert Collomp, lors d'une tentative d'évasion[29].

Le , Said Remli, trente-deux ans, et Boumedienne Merdji, vingt-cinq ans, ont tué à coups de gâche de serrure, le surveillant Charles Pahon, lors d'une tentative d'évasion[30].

En 1983, sur ordre du ministre de la Justice Robert Badinter, Klaus Barbie est incarcéré quelques jours symboliquement à Montluc après son extradition de Bolivie[31].

En 1997, l'aile des hommes est désaffectée et sert de lieu d'entraînement pour les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS). Seule l'aile des femmes reste en fonctionnement comme lieu de détention jusqu'à la fermeture de la prison en 2009. En février 1999, Jamila Belkacem est placée en détention provisoire après sa mise en examen pour l'assassinat de son amant, un vétérinaire de Bourg-en-Bresse.

Mémorial national de la prison de Montluc

En 2009, les trois prisons intra-muros de Lyon sont fermées. Grâce aux efforts de l'Association des Rescapés de Montluc, de la ville de Lyon et du préfet Jacques Gérault, une grande partie de la prison Montluc est inscrite au titre des monuments historiques et transformée en Mémorial au titre de l'internement par le régime de Vichy et les autorités allemandes pendant l'occupation 1940-1944, ouvert au public[32]. Propriété du ministère des Armées qui en a confié la gestion à l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, le Mémorial de la prison Montluc est un des 10 hauts lieux de la mémoire nationale de ce ministère[33],[8]. La prison peut être visitée gratuitement du mercredi au samedi.

Expositions temporaires

Le mémorial propose des expositions temporaires.

  • Morts pour la France - De la prison de Montluc à la nécropole de La Doua : du au
  • Les traces - Histoire d'une prison - Montluc 1921-2010 : du au
  • Montluc, une prison dans l'Histoire - Klaus Barbie 1987, Mémoires d'un procès : du au

La prison dans la culture

Au cinéma

La prison sert de cadre à plusieurs films incluant notamment :

Notes et références

  1. Une ville dans la guerre, Lyon 1939-1945, Lyon, Éditions Fage, collections du CHRD, 2012.
  2. Notice no PA69000040, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. ADRM 4 M 415 étudiants chinois, Compte rendu du Préfet du Rhône au Ministre de l’Intérieur du 28 août 1923
  4. Jean Maitron, Sylvain Boulouque et Rolf Dupuy, « notice JOYEUX Maurice, Alexis [Dictionnaire des anarchistes] », sur maitron.fr, (consulté le )
  5. Seive Fleury, De Montluc à Fresne, 188 p., éd. Arthaud, 1945
  6. Béatrix de (1924-2017) Auteur du texte Toulouse-Lautrec, J'ai eu vingt ans à Ravensbrück : la victoire en pleurant : Béatrix de Toulouse-Lautrec, (lire en ligne)
  7. « Fiche de renseignement de la prison Montluc 1942-1944 », sur archives.rhone.fr (consulté le ).
  8. Richard Schittly, « Polémique autour des mémoires de la prison de Montluc », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  9. Pierre Maury, La Résistance communiste en France, 1940-1945 : mémorial aux martyrs communistes, Pantin, Le Temps des Cerises, , 567 p. (ISBN 2-84109-623-8), p. 347.
  10. « Les fusillés de Montluc, jeunes martyrs du nazisme », sur Retronews, (consulté le )
  11. « le70e.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  12. « teaser du film les condamnés de l'ombre » (consulté le )
  13. « Marc André », (consulté le )
  14. Pierre Cohendy
  15. Marc André, Les groupes de choc du FLN. Particularités de la guerre d'indépendance algérienne en métropole, Revue historique 2014/1 (n° 669), pages 143 à 178
  16. El Watan, Ahmed Cherchari, guillotiné à Lyon, 3 avril 2012
  17. « La justice pendant la guerre d’Algérie, une justice d’exception? », p. 19
  18. Montluc mémoires multiples, La demande de grâce présidentielle par Maître Georges Cochet
  19. Montluc mémoires multiples, « L'itinéraire de Miloud Bougandoura » (vidéo)
  20. « Avec la suppression du tribunal aux armées, les militaires rentrent dans le rang », sur Le Monde.fr (consulté le )
  21. Henri Noguères, « La fin des Tribunaux permanents des forces armées », Les Temps modernes, no 435, , p. 692 (ISSN 0040-3075)
  22. Marc André, « Expériences carcérales et traductions picturales : Le témoignage du peintre et objecteur de conscience Didier Poiraud durant et après la guerre d’indépendance algérienne (1961-1964) », L'Année du Maghreb, CNRS Éditions, no 20 « L'inévitable prison », (lire en ligne )
  23. « Les objecteurs de conscience vont poursuivre et amplifier leur action », Le Progrès,
  24. « Trois objecteurs de conscience lyonnais ont entamé une grève de la faim de sept jours », Le Monde,
  25. Maurice Balmet, Patrice Bouveret, Guy Dechesne, Jean-Michel Lacroûte, François Ménétrier et Mimmo Pucciarelli, Résister à la militarisation : Le Groupe d'action et de résistance à la militarisation, Lyon 1967-1984, Lyon, Atelier de création libertaire, , 324 p. (ISBN 9782351041215), p. 92
  26. J.-M. Théolleyre, « Deux objecteurs de conscience sont arrêtés à Lyon et inculpés pour insoumission », Le Monde,
  27. Michel, Auvray., Objecteurs, insoumis, déserteurs : histoire des réfractaires en France, Paris, Stock 2, (ISBN 9782234016521, OCLC 10810295, lire en ligne), p. 295
  28. Maurice Balmet, Patrice Bouveret, Guy Dechesne, Jean-Michel Lacroûte, François Ménétrier et Mimmo Pucciarelli, Résister à la militarisation : Le Groupe d'action et de résistance à la militarisation, Lyon 1967-1984, Lyon, Atelier de création libertaire, , 324 p. (ISBN 9782351041215), p. 168-170
  29. « Le meurtrier du surveillant de la prison Saint-Paul a été condamné à mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  30. « Le juré se disait raciste, l'Europe dédommage l'accusé. La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France à verser 60.000 F à Saïd André Remli. », sur liberation.fr, (consulté le ).
  31. Lyon Capitale, 27 janvier 2012.
  32. « La prison Montluc un lieu à mémoires multiples - enquête » (consulté le )
  33. « les 9 hauts lieux de la mémoire nationale du ministère de la Défense »

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Bruno Permezel (dir.), Montluc, antichambre de l'inconnu : 1942-1944, Lyon, BGA Permezel, 1999, 296 p. (ISBN 2-909929-09-4).
  • Bruno Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours. 2824 engagements, Lyon, BGA Permezel, 2003, 740 p. (ISBN 2-909929-09-4)
  • Serge Klarsfeld, Mémorial de la Déportation des Juifs de France, nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms, FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.
  • Aurélie Dessert et Antoine Grande, « La prison de Montluc, entre répressions et persécutions », Isabelle Rivé (dir.), Une ville dans la guerre, Lyon 1939-1945, Lyon, collections du CHRD, Éditions Fage, 2012.
  • Grande Antoine, « Une Prison militaire isolée au cœur de la cité », Bernard Bolze (dir.), Prisons de Lyon, une Histoire manifeste, Lyon, Éditions Lieux-dits, 2013, p. 40-47.
  • Serge Klarsfeld, Mémorial de la Déportation des Juifs de France, FFDJF, 2012.
  • Marc André, "Les groupes de choc du FLN. Particularités de la guerre d'indépendance algérienne en métropole", Revue historique 2014/1, n° 669, PUF, p. 143-178
  • Mostefa Boudina, Rescapé de la guillotine, Alger, ANEP, 2009.
  • Battegay Alain, Chabani Samia, Têtu Marie-Thérèse, « Les devenirs patrimoniaux du centre de rétention d'Arenc et de la prison Montluc, in Hatzfeld Hélène (coord.),  Regards décalés sur des patrimoines silencieux, Atelier Henry Dougier, pp. 31-41, 2015.
  • Nora Wang, Emigration et politique. Les étudiants-ouvriers chinois en France 1919-1925, Les Indes savantes, 2002.
  • Alain Battegay, Samia Chabani, Ed Naylor et Marie-Thérèse Tetu, « Projet « Lieux à mémoires multiples et enjeux d’interculturalité » : le cas de deux lieux en cours de patrimonialisation. La prison Montluc (Lyon) et le centre de rétention d’Arenc (Marseille). », sur www.culture.gouv.fr,

Liens externes

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