Frédéric-Christophe d'Houdetot
Frédéric-Christophe, comte d'Houdetot, né le à Paris où il est mort le , est un homme politique français, préfet et pair de France.
Député du Calvados | |
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Pair de France | |
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Pair de France | |
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Préfet du Calvados | |
Préfet de Dyle | |
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Préfet de l'Escaut | |
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Sous-préfet de l'arrondissement de Château-Salins |
Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 80 ans) Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Fratrie |
Charles d'Houdetot Élisabeth d'Houdetot (d) Constance Jeanne Stéphanie d'Houdetot (d) Césarine d’Houdetot Adolphe d'Houdetot |
Membre de | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/162/7)[1] |
Biographie
Il est le fils de César Louis Marie François Ange d'Houdetot et de sa première femme, Louise Perrinet de Faugnes, décédée en 1781. Il est alors élevé par sa grand-mère, Sophie Lalive de Bellegarde, son père étant aux Indes.
Conscrit en 1798, il sert pendant quelque temps comme canonnier. Attiré par la peinture il fréquente les ateliers de Regnault et de David.
En 1806, il est nommé auditeur an Conseil d'État en même temps que son ami et parent Louis-Mathieu Molé, qui avait épousé la nièce de sa grand-mère, Charlotte-Joséphine de La Live. Après Iéna, il est nommé à la tête de l’administration des contributions indirectes de Prusse à Berlin. À son retour en France, en 1807, il est nommé sous-préfet à Château-Salins, puis en 1809 préfet de l’Escaut et baron. Il se signale par son action lors du débarquement des Anglais en Hollande. Il est nommé le préfet de la Dyle où il maintient l’ordre.
Rentré en France lorsque Nicolas Joseph Maison évacue Bruxelles, il préfère se livrer à sa passion la peinture jusqu'au Cent-Jours, où il est nommé préfet du Loiret, le , poste qu'il refuse. En juillet, il accepte pour quelques mois la préfecture du Calvados. Il réussit à protéger la population contre les exigences des Prussiens qui occupent le département et qui l'arrêtent et menacent de l'envoyer en Allemagne. Il rétablit l'ordre contre une faction royaliste, mais il n'est pas soutenu par le comte de Vaublanc. Il est nommé ministre de l'Intérieur et démissionne.
C'est lui qui informa Grouchy de son arrestation imminente en . En , il est nommé pair de France. En 1841 il est membre libre de l'Académie des beaux-arts. En 1849, il est élu député à la législative par le Calvados. En 1851, il se rallie à Napoléon III et demeure député jusqu'à sa mort
Il est inhumé au cimetière Montmartre, et d'après l'année de la concession de la tombe ses parents reposeraient dans la tombe, sa grand-mère Sophie Lalive de Bellegarde, étant inhumée dans la tombe voisine
Sources
- « Frédéric-Christophe d'Houdetot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Notice biographique sur M. le Cte de Houdetot (Frédéric-Christophe), membre de l'Institut... [Signé : Vicomte J.-E. de Steins.] ; 1852 », 16 pages
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