François-de-Paule Latapie

François Paul Latapie, qui se fait appeler François-de-Paule Latapie, est un homme des Lumières, philanthrope, helléniste, inspecteur des manufactures de la province de Guyenne, naturaliste, voyageur et homme de lettres français, et fondateur du prix de la Rosière de La Brède qui rend annuellement hommage depuis 1823 à la figure de Montesquieu, né à Bordeaux le , et mort dans la même ville le [1].

Pour les articles homonymes, voir Latapie.

François-de-Paule Latapie
Fonctions
Inspecteur général des arts et manufactures de Guyenne (1777-1790)
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Bordeaux
Abréviation en botanique
Latap.
Nationalité
Activité

Biographie

François Paul Latapie est le fils de Pierre Latapie, notaire arpenteur-feudiste à La Brède, et de Thérèse Berthonieu. Sa famille y avait été appelée par Jacques de Secondat à la fin du XVIIe siècle. Il a passé son enfance à La Brède où son père est employé par le philosophe Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu. Il est entré jeune dans l'entourage du philosophe. Il l'a suivi dans ses promenades et l'a parfois aidé dans ses recherches. Il est familier du Château de La Brède dont il fréquente quotidiennement le jardin et la bibliothèque[2]. Il a quinze ans quand il décède à Paris.

Il s'y est livré à l'étude des langues anciennes, à l'histoire et aux sciences exactes. Ses progrès l'ont rendu capable d'enseigner ce qu'il venait d'apprendre et s'est vu confier l'éducation du petit-fils du philosophe, Charles Louis de Secondat[3]

Le jeune François de Paule Latapie a bénéficié des réseaux de protection de la famille Montesquieu. Il a été le secrétaire du fils de Montesquieu, Jean-Baptiste de Secondat (1716-1796).

Formation bordelaise et parisienne

Il quitte La Brède et se rend à Bordeaux en 1757. Il y étudie l'anatomie avec le chirurgien major de l'hôpital Saint-André, Jean Dupuy. À sa demande il a traduit de l'anglais le traité de la théorie et pratique des accouchemens écrit par l'obstétricien William Smellie (en) (1697-1763).

Il acquiert ensuite à Paris entre 1766 et 1770 une solide formation scientifique. Il a suivi le cours de physique de l'abbé Jean Antoine Nollet, du chimiste Guillaume-François Rouelle, de l'anatomiste Antoine Petit et du botaniste Bernard de Jussieu (1699-1777)[4]. Dans le même temps il a exercé la fonction de précepteur pour les enfants de l'intendant des finances Charles Robert Boutin. Il est avocat au parlement de Paris en 1768.

Jean-Baptiste de Secondat a des réticences à donner à la publication des textes inédits de son père, parfois inachevés. En 1767, la publication des Lettres familières du président de Montesquieu échangées entre Montesquieu et l'abbé de Guasco a déclenché un scandale car il mettait en cause Madame Geoffrin. Le fils de Montesquieu a demandé l'avis de François-de-Paule Latapie qui lui a conseillé de résister à leur publication. Ce n'est qu'en 1783 que Jean-Baptiste de Secondat a accepté de publier un petit livre d’Œuvres posthumes[5].

Voyage en Angleterre (1770)

Grâce à une bourse accordée par Louis XV sur la recommandation du duc de La Rochefoucauld, il voyage en Angleterre entre février et juin 1770, et participe activement à son retour à la diffusion de l'esthétique du jardin anglais sur le continent, par sa traduction commentée de l'ouvrage de Thomas Whately Observations on modern gardening[6],[7].

Voyage en Italie (1774-1777)

Il devient membre de l'Académie de Bordeaux en 1773 et obtient en 1774 la promesse d'une charge d'inspecteur des arts et manufactures de Guyenne[8].

Grâce à la protection de Philibert Trudaine de Montigny, Latapie accomplit entre 1774 et 1777 un long voyage dans la péninsule italienne, au cours duquel il correspond notamment avec Jean-Baptiste de Secondat (le fils de Montesquieu)[9],[10] et envoie des mémoires à l'Académie de Bordeaux. Retrouvés récemment dans les archives familiales, les quatorze cahiers de son journal de voyage en Italie, auquel il a donné le nom d'Éphémérides, ont permis aux chercheurs, notamment Gilles Montègre, de caractériser les circulations internationales associées aux réseaux savants et diplomatiques de l'Europe des Lumières[11]. Pour une présentation autour des Ephémérides romaines de Latapie, voir le site du LUHCIE, working papers, 2019 https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/publications-travaux/ecrire-la-science-en-voyage/ [archive].

François de Paule Latapie a rencontré au début de son voyage Jean III Bernoulli qui faisait lui aussi un voyage en Italie. Ils naviguent ensemble en Méditerranée, font relâche à Nice qu'ils quittent le pour se rendre à Savone où ils résident jusqu'au 2 février avant d'aller à Gênes. Ils se sont quittés le 17 février car Bernoulli s'est rendu à Milan et Latapie en Italie du sud. En Italie, Latapie fréquente abondamment savants et diplomates. Il séjourne à Rome à deux reprises, du 24 mars au 4 septembre 1775 et du 18 août au 24 octobre 1776. Il se promène dans Rome avec le guide de l'abbé Jérôme Richard, « Description historique et critique de l'Italie », 1766, tome 5 et tome 6.

À Rome, il a rencontré le religieux mathématicien François Jacquier, l'abbé Correia[12], secrétaire de l'Académie de Lisbonne, Jean Demeste (1748-1783), chirurgien, minéralogiste et botaniste, membre fondateur de la Société d'émulation de Liège, l'abbé Fortis (1741-1803), secrétaire et bibliothécaire de l'Institut de Bologne et rédacteur d'un Voyage en Dalmatie, Lazzaro Spallanzani, et y a acquis l'estime du cardinal de Bernis. À Naples il a connu l'ambassadeur d'Angleterre William Hamilton qui lui a demandé de revoir la traduction en français de son ouvrage Campi Phlegræi[13].

Pendant son voyage il est devenu membre de l'Académie des Arcades de Rome, des académies de Padoue et de Florence et de plusieurs sociétés savantes italiennes.

Latapie était un observateur précis. Tous les objets qui frappaient son regard étaient l'objet de notes précises. La densité et la précision des Éphémérides de Latapie documente aussi la participation de l'Italie au mouvement des Lumières, notamment grâce aux cahiers consacrés à Rome[14], à Naples et aux espaces insulaires (de l'île d'Elbe à la Sicile).

En septembre 1776, pendant son séjour à Rome, il a fait peindre son portrait par Annunziata Verchiatri[15].

En 1776, il est le premier à réaliser "de mémoire" un plan topographique des fouilles de la cité antique de Pompéi, à une époque où la monarchie napolitaine interdisait aux visiteurs toute prise de notes sur le site. Le caractère novateur de ce plan et de la description des vestiges qui lui est associé a été mis en avant par les archéologues et les historiens des sciences[16],[17].

Il rencontre Voltaire à Ferney sur le chemin de retour, en 1777 (en non en 1775 comme écrit dans l'article de Léon Cosme, « Un Bordelais chez Voltaire »).

Carrière dans le Bordelais avant 1789

Il est élu membre de l'Académie des sciences de Bordeaux le [18].

Il est venu se fixer à Bordeaux à son retour d'Italie en 1777. Il se distingue alors par ses conférences (il a transmis dès 1776 sa relation des fouilles de Pompéi à l’Académie de Bordeaux), ses cours publics de botanique (que fréquenta entre autres Jean Thore) et ses publications de culture pratique des jardins.

Il est inspecteur général des arts et manufactures de la Guyenne à partir de 1777. Dans le cadre de cette fonction, il a fait trois tournées d'inspection en Guyenne, en 1778, 1782 et 1789, dont il a rédigé des journaux. Il a rédigé une notice sur la situation économique de la généralité de Guyenne qu'il a envoyé en juin 1785 au Conseil de commerce. Dans la lettre que Latapie a envoyé à l'abbé Jacques Baurein, publiée dans le tome 5 des Variété bordeloises, il précise que cette notice manuscrite a 300 pages et qu'une copie manuscrite est conservée dans les archives de l'Académie des sciences de Bordeaux[19] . Aujourd'hui, seulement 60 pages ont été conservées. En même temps que cette lettre, Latapie a envoyé à l'abbé Baurein une Notice de la paroisse de La Brède publiée dans le tome 5 des Variété bordeloises.

Il donne des cours de botanique à partir de 1780. Il est chargé par l’intendant Dupré de Saint-Maur de « former un champ pour l'étude de la synonymie de la vigne ». Latapie a alors étudié les innombrables variétés de vignes cultivées dans la région, leurs origines et leurs hybridations. Ce champ a été détruit à la Révolution.

Il fait partie des associés à la fondation de la société culturelle appelée Le Musée de Bordeaux[20] fondé en 1783 par l'abbé Jacob Louis Dupont des Jumeaux[21] (1755-1823) avec l'aide de l'intendant Nicolas Dupré de Saint-Maur[22],[23].

L'Académie des sciences de Bordeaux a ouvert le Jardin des plantes en 1783. Botaniste formé par Bernard de Jussieu, il s'est converti à Rome à la classification des espèces de Carl von Linné (1707-1778). L'Académie l'a chargé d'y démontrer la botanique. Il est nommé inspecteur des pépinières et de la minéralogie de Guyenne en 1784. Il est l’auteur d’ouvrages sur les plantes de Gironde : Hortus burdigalensis en 1784, du Catalogue du jardin des plantes de Bordeaux. Il y a donné ses leçons jusqu'à la Révolution qui ont aussi été suivies par des élèves en médecine et en pharmacie ainsi que des amateurs de tout âge.Il a rédigé une Description de la commune de la Brède, en 1786.

Il est nommé juge conseiller au tribunal de l'amirauté de Guyenne, en 1788.

Carrière dans le Bordelais après 1789

Après la Révolution, n'ayant plus de fonction, il propose son cabinet d'histoire naturelle et sa bibliothèque à la commune de Bordeaux en échange d'une rente et d'un poste de professeur de botanique[24]. Il fonde le Musée du Jardin public en 1791[25]. Il devient aussitôt professeur de botanique et d'histoire naturelle au jardin des plantes[26] en l’échange de son herbier et de ses collections. Cet herbier, important et précieux, fut souvent cité par les botanistes de Paris et donné intégralement à sa ville adoptive après sa mort.

En 1792, il achète une échoppe pour y loger sa jeune épouse, Louis Marie Menoire. Il a 52 ans et elle 25. Son épouse meurt en 1804 sans avoir eu d'enfants.

À la suite d'une dénonciation, il est inculpé le 7 Prairial an II (26 Mai 1794) pour sympathies avec les Girondins. Cette inculpation n'a pas eu de conséquence.

À l'automne 1794, il est désigné comme élève de la nouvelle École normale, ouverte à Paris pour former les futurs enseignants destinés à former les maîtres d'école. Il séjourne probablement à Paris jusqu'au printemps 1795, date de fin des cours de la première École Normale.

Il est professeur d’histoire naturelle à l’École centrale de la Gironde (et donc collègue de son ami Jean Florimond Boudon de Saint-Amans (1748-1831) qui tenait le même rôle à Agen, de Louis Ramond de Carbonnières (1755-1827) à Tarbes, de Jacques Philippe Raymond Draparnaud (1772-1804) à Montpellier, de Julien Dufau (1780-?) à Dax, de Philippe Picot de Lapeyrouse (1744-1818) à Toulouse…) il fut sans doute l’initiateur de nombreux jeunes naturalistes grandissant à Bordeaux comme Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent (1778-1846) ou Toussaint-Yves Catros (1757-1836) en matière de botanique. Les écoles centrales sont supprimées par la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802) et Latapie a quitté l'enseignement.

Dès que l'effervescence révolutionnaire est passée, les anciens membres de l'ancienne Académie royale des sciences ont repris leurs réunions et on formé une nouvelle société. François-de-Paule Latapie a puissamment concouru à sa réorganisation. Elle a pris en 1796 le nom de Société d’histoire naturelle, puis en 1797, le nom de Société des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux. En 1804, ses collègues l'ont élu président de la Société des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux[27]. Il est intervenu dans le transfert du jardin botanique et l'organisation de la pépinière départementale.

En 1805, il est contraint de vendre ses livres dont plusieurs ont appartenu à Montesquieu. Ces livres sont achetées par la ville de Bordeaux.

À la fondation de la Faculté des lettres de l'Université de Bordeaux, en 1809, il est nommé professeur de littérature grecque. Cette université a été supprimée le .

Il est membre fondateur de la Société linnéenne en 1818[28] mais il ne put participer à la première fête linnéenne du à cause de son grand âge, mais il a assisté à la réunion du [29]. Au cours de cette réunion, Jean-François Laterrade le voyant l'a présenté comme « le Nestor de la botanique »[30].

Il a institué par testament, le , la Fête de la Rosière. La première Rosière appelée Coronada a été élue en 1824[31],[32].

Écrits

  • Thomas Whately (trad. François-de-Paule Latapie), L'Art de former les jardins modernes, ou l'art des jardins anglois, trad. de l'anglois, par François-de-Paule Latapie, à quoi le traducteur a ajouté un Discours préliminaire sur l'origine de l'art, des Notes sur le texte, et une description détaillée des Jardins de Stowe, accompagnée du Plan, vol. 42, Paris, chez Charles-Antoine Jombert,
  • « Notice de la paroisse de La Brède », Variétés bordeloises, Bordeaux, Chez les Frères Labottière imprimeurs-libraires, t. 5, , p. 19-61 (lire en ligne)
  • « Description du château de La Brède », Journal de Guienne,
  • « Notice de la généralité de Bordeaux, ouvrage envoyé au Conseil de commerce en 1785 par François-de-Paule Latapie, inspecteur des manufactures. Préface et extraits communiqués et transcrits par Léon Cosme », Archives historiques du département de la Gironde, Bordeaux, Imprimerie G. Gounouilhou, t. 34, , p. 251-288 (lire en ligne)
  • « Notice de la généralité de Bordeaux, ouvrage envoyé au Conseil de commerce en 1785 par François-de-Paule Latapie, inspecteur des manufactures. Extraits communiqués et transcrits par Léon Cosme », Archives historiques du département de la Gironde, Bordeaux, Imprimerie G. Gounouilhou, t. 35, , p. 314-352 (lire en ligne)
  • « L'industrie et le commerce en Guienne sous le règne de Louis XVI. Journal de tournée de François-de-Paule de Latapie, inspecteur des manufactures, en 1778 », Archives historiques du département de la Gironde, Paris/Bordeaux, Alphonse Picard et fils/Imprimerie G. Gounouilhou, t. 38, , p. 321-509 (lire en ligne)
  • « L'industrie et le commerce en Guienne sous le règne de Louis XVI. Journal de tournée de François-de-Paule de Latapie, inspecteur des manufactures, en 1782 », Archives historiques du département de la Gironde, Paris/Bordeaux, Alphonse Picard et fils/Feret et fils, t. 53, 1919-1920, p. 133-168 (lire en ligne)
  • « L'industrie et le commerce en Guienne sous le règne de Louis XVI. Journal de tournée de François-de-Paule de Latapie, inspecteur des manufactures, en 1782 (suite et fin) et en 1789 », Archives historiques du département de la Gironde, Paris/Bordeaux, Alphonse Picard et fils/Feret et fils, t. 54, 1921-1922, p. 125-182 (lire en ligne)
  • François-de-Paule Latapie et Gilles Montègre (éditeur scientifique), Éphémérides romaines, 24 mars-24 octobre 1775, Paris, Classiques Garnier, coll. « Correspondances et mémoires », , 578 p., compte-rendu par François Moureau, dans Dix-huitième siècle, 2018/1, no 50 (lire en ligne)

Hommage

Le nom de Latapie a été donné à une rue de La Brède.

Notes et références

  1. Note : Dans l’Éloge de François de Paule Latapie prononcé à l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, la date de son décès est donné le .
  2. Élie Gintrac, « Éloge de François de Paule Latapie », p. 116-117, 1824.
  3. Raymond Céleste, « Un petit-fils de Montesquieu en Amérique (1780-1783) », Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, Bordeaux, Société philomathique, , p. 531-539, 542, 543 (lire en ligne).
  4. E. Doublet, « Les Bernoulli et le Bernoullianum », Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, , p. 332 (lire en ligne)
  5. François Cadilhon, « Lire Montesquieu à Bordeaux au XVIIIe siècle », Annales du Midi, t. 115, no 242, , p. 209 (lire en ligne)
  6. Thomas Whately, François de Paule Latapie, L'Art de former les jardins modernes, ou l'Art des jardins anglais, Paris, Jombert,
  7. Jean-Pierre Bériac, Un savant du siècle des Lumières : François de Paule Latapie, 1739-1823, in Révolutions en Aquitaine, de Montesquieu à Frédéric Bastiat, Bordeaux, , p. 633-649
  8. Gilles Montègre, « François de Paule Latapie, un savant voyageur français au coeur de la Rome des Lumières », p. 372-373.
  9. Gilles Montègre, "La correspondance comme substitut de l'itinérance : le voyage imaginaire du fils de Montesquieu en Italie", in Pierre-Yves Beaurepaire (dir.), La communication en Europe. De l'âge classique aux Lumières, Paris, Belin, , p. 310-322
  10. « François de Paule Latapie, un savant voyageur français au coeur de la Rome des Lumières » : planche II, Lettre de Latapie à Jean-Baptiste de Secondat
  11. François de Paule Latapie, Gilles Montègre (éd.), Éphémérides romaines. 24 mars - 24 octobre 1775, Paris, Classiques Garnier, , 576 p.
  12. Montègre 2005, p. 379
  13. Biographie universelle ancienne et moderne, tome 23, p. 315.
  14. Gilles Montègre, « Rome, ville des Lumières », L'Histoire n°375, mais 2012, p. 72-73
  15. [ François de Paule Latapie, « Un savant voyageur français au coeur de la Rome des Lumières », portrait]
  16. Pierre Barrière et Amedeo Maiuri (éd.), « Description des fouilles de Pompéi (a. 1776) de François de Paule Latapie », Rendiconti dell’Academia napoletana di archeologia e belle arti, 28, , p. 223-248
  17. Gilles Montègre, "Science et archéologie au siècle des Lumières : Pompéi et la vision de l'antique dans les Ephémérides du naturaliste François de Paule Latapie", in Manuel Royo et al. (dir.), Du voyage savant aux territoires de archéologie. Voyageurs, amateurs et savants à l'origine de l'archéologie moderne, Paris, De Boccard, , p. 127-148
  18. Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1879, p. 195 (lire en ligne))
  19. François-de-Paule Latapie, « Lettre de M. Latapie, Inspecteur des Arts & Manufactures de Guienne, à M. l'Abbé Baurein », Variétés bordeloises, Bordeaux, chez les Frères Labottière imprimeurs-libraires, t. 5, , p. 13-19 (lire en ligne)
  20. Johel Coutura, « Le Musée de Bordeaux », Dix-Huitième Siècle, no 19, , p. 149-164 (lire en ligne)
  21. Édouard Féret, « Dupont des Jumeaux (abbé) », dans Statistique générale, topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du département de la Gironde, t. III 1re partie Biographies, Bordeaux, Féret et fils libraires-éditeurs, (lire en ligne), p. 219
  22. Johel Coutura, « Le Musée de Bordeaux », Dix-Huitième Siècle, no 19, , p. 149-164 (lire en ligne)
  23. Recueil des ouvrages du musée de Bordeaux dédié à la Reine, (lire en ligne), p. 401
  24. Union scientifique d'Aquitaine : Le Museum : de l'origine des collections au futur parcours muséographique
  25. E. Doublet, « Les Bernoulli et le Bernoullianum », Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, , p. 273 (lire en ligne)
  26. Le Guide du cultivateur et du fleuriste, Annuaire de la société linnéenne d'émulation de Bordeaux, pour l'an 1821, p. 38.
  27. J. M. Quérard, « Académie royale des sciences, belles-lettres et art de Bordeaux », dans La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles : Ouvrages polyonymes et anonymes 1700-1845, Paris, (lire en ligne), p. 120
  28. Le Guide du cultivateur et du fleuriste, Annuaire de la société linnéenne d'émulation de Bordeaux, pour l'an 1821, p. 22
  29. Le Guide du cultivateur et du fleuriste, Annuaire de la société linnéenne d'émulation de Bordeaux, pour l'an 1821, p. 27.
  30. Le Guide du cultivateur et du fleuriste, Annuaire de la société linnéenne d'émulation de Bordeaux, pour l'an 1821, p. 28.
  31. La Bède Montesquieu : Fête de la Rosière
  32. Testament de François-de-Paule Latapie : Testament-Fête de la Coronada

Annexes

Bibliographie

  • F. J., « Nécrologie. M. Latapie, mort le 8 octobre 1823, à l'âge de 84 ans et 3 mois », Le Musée d'Aquitaine. Recueil uniquement consacré aux sciences, à la littérature et aux arts, Bordeaux, t. 2, , p. 250-254 (lire en ligne)
  • A. Mahul, « Latapie (François-de-Paule) », dans Annuaire nécrologique, 1823. ive année (lire en ligne), p. 206-207
  • Élie Gintrac, « Éloge de François de Paule Latapie », Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux. Séance publique du 13 mai 1824, Bordeaux, Imprimerie de Brossier, , p. 115-127 (lire en ligne)
  • « Nécrologie : François de Paule de Latapie », dans Le Guide du cultivateur et du fleuriste, Annuaire de la société linéenne d'émulation de Bordeaux, pour l'an 1824, Bordeaux, Société linnéenne de Bordeaux, (lire en ligne), p. 48
  • Joseph-Marie Quérard, « Latapie (François de Paule) », dans La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles, t. 4, Paris, Chez Firmin Didot frères libraires, (lire en ligne), p. 598
  • « Latapie (François-de-Paule) », dans Biographie universelle, ancienne et moderne (Michaud), t. 23, Paris, chez Madame C. Desplaces, nouvelle éd. (lire en ligne), p. 315
  • « Carte d'entrée au Jardin des Plantes pour le cours de botanique de 1793 », Archives historiques du département de la Gironde, Bordeaux, Imprimerie G. Gounouilhou, t. 30, , p. 290 (lire en ligne)
  • Léon Cosme, Un Bordelais chez Voltaire : Extrait des manuscrits de François de Paule Latapie, Bordeaux, Imprimerie G. Gounouilhou,
  • Léon Cosme, « Un Bordelais chez Voltaire », Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, Bordeaux, Société philomathique, , p. 607-616 (lire en ligne)
  • E. Doublet, « Les Bernoulli et le Bernoullianum », Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, , p. 273, 332-336 (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Bériac, « Un savant du siècle des Lumières : François de Paule Latapie, 1739-1823 », dans Révolutions en Aquitaine: de Montesquieu à Frédéric Bastiat : Actes du XLIIe Congrès d'études régionales de la Fédération historique du Sud-Ouest, Bordeaux, Fédération historique du Sud-Ouest, , 691 p., p. 633
  • Carole Rathier, « Latapie, inspecteur des manufactures de Guyenne ou l'acquisition d'un poste convoité », dans Nouveaux regards sur l'histoire économique de l'Aquitaine : l'entreprise au coeur du développement régional. Actes du 55e Congrès d'études régionales de la fédération historique du Sud-Ouest tenu à Blanquefort , 28-29 septembre 2002, Pessac, Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, , 342 p.
  • [Montègre 2005] Gilles Montègre, « François de Paule Latapie, un savant voyageur français au cœur de la Rome des Lumières », Mélanges de l'école française de Rome, t. 117, no 1, , p. 371-422 (lire en ligne)
  • Gilles Montègre, « L’anecdote au temps des Lumières. Usages du récit anecdotique et construction des formes de la célébrité dans les Éphémérides de Latapie », dans L'anecdote entre littérature et histoire à l'époque moderne [actes de colloque : 2012-2013], Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 372 p. (lire en ligne), p. 335-352
  • François de Paule Latapie et Jean-Jacques Despont (introduction), « Tournées d'inspection, en 1778 et 1782, de l'industrie et du commerce, en Périgord, sous Louis XVI (1re partie) », Art et histoire en Périgord Noir, no 166, , p. 91-108

Liens externes

Latap. est l’abréviation botanique standard de François-de-Paule Latapie.

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