François Dard

François Dard, né le à Thiers (Puy-de-Dôme), mort le à Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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François Dard

Naissance
Thiers (Puy-de-Dôme)
Décès  59 ans)
Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17951828
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer

États de service

Il entre en service le , comme sous-lieutenant au 14e régiment de dragons, et il fait les campagnes de l’an III et de l’an IV à l’armée de Sambre-et-Meuse. Passé à l’armée d’Italie, il devient lieutenant le , et en 1798, il est désigné pour la campagne d’Égypte. Il participe à la bataille d’Aboukir le , et il reçoit son brevet de capitaine le 21 septembre suivant.

Le , il est admis dans l’escadron des guides du général Murat général en chef des troupes stationnées en République cisalpine, et le , il est nommé chef d’escadron. Le , il est affecté au 24e régiment de dragons, et il est fait chevalier de la légion d’honneur le 14 juin 1804.

De l’an XIII à 1807, il est affecté à l’armée de Naples, et il reçoit ses épaulettes de major au 23e régiment de dragons le 23 novembre 1807. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et le , il devient colonel en second de cavalerie.

Le , il est nommé commandant du 18e régiment de dragons, et il sert en Espagne jusqu’en mai 1813. Affecté au 5e corps de cavalerie de la Grande Armée, il participe à la campagne de Saxe, puis à la campagne de France en 1814. il est créé baron de l’Empire le 21 janvier 1814, et il est fait chevalier de la Couronne de fer le 25 février 1814.

Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII le 27 juillet 1814, et il est maintenu au commandement du 18e régiment de dragons.

Pendant les Cent-Jours, il est promu général de brigade le . Non confirmé dans sa promotion au grade de général de brigade, par le roi Louis XVIII, il est mis en non activité le , avec le grade de colonel.

Il est rappelé à l’activité le , comme chef de corps du régiment de dragons de la Saône, et le , il est admis au traitement de réforme. Le , il est employé au recrutement, jusqu’au .

Il meurt le au Puy-en-Velay.

Sources

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