François Lescure
François Lescure, né le [1] à Paris, où il meurt le [2], est un journaliste et résistant communiste français.
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Naissance | |
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Nom de naissance |
François Marie Dominique Lescure |
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Berthe Marie Marcelle de Gentile |
Enfants |
Pierre Lescure Roland Lescure Jean-François (en) |
A travaillé pour | |
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Parti politique | |
Membre de |
Union des étudiants communistes Union nationale des étudiants de France (d) |
Biographie
Adolescence
Fils du résistant Pierre de Lescure et de Marie de Gentile, fille d'un ancien élève de Saint-Cyr[3], François Lescure hérite des idées de son père communiste. Après la victoire du Front populaire, le jeune lycéen François Lescure adhère à un groupe de lycéens antifascistes[3] puis s'engage au sein des Jeunesses communistes en 1938[3].
Dans la résistance
Étudiant, il devient secrétaire parisien de l'Union des étudiants communistes et vice-président de l'UNEF en 1940. Durant cette période, il fonde avec ses camarades une revue clandestine dénommée La Relève et se met à porter la particule[3].
Il figure parmi les participants de la grande et première manifestation anti-nazie du 11 novembre 1940, place de l'Étoile à Paris[4]. Les historiens Alain Monchablon et Danielle Tartakowsky démontrent que François Lescure se rallie à la manifestation trois jours avant, lorsque l'accord du Parti communiste est donné et après avoir surmonté les réticences de s'associer à une initiative « d'étudiants patriotes de la Faculté de droit »[5],[3]. La paternité de cette manifestation ne peut être revendiquée ni par le Parti communiste clandestin ni par les gaullistes. Le , François Lescure est arrêté et questionné au sujet de la manifestation du 11 novembre. Il est libéré rapidement grâce à l'intervention du Secrétariat général à la Jeunesse de Vichy[3].
Il poursuit des activités dans la Résistance ; arrêté le en tentant de franchir la frontière franco-espagnole, il est finalement libéré par un commissaire de police supposément gaulliste[3].
Une carrière de journaliste
En 1946, il entre comme journaliste au quotidien L'Humanité, où il travaille jusqu'à sa retraite, excepté les années 1965 à 1973 durant lesquelles il est rédacteur en chef de France nouvelle, l'hebdomadaire central du Parti communiste français[6]. À la fin de sa carrière, il couvre les affaires européennes[7].
il est le père du journaliste Pierre Lescure (né en 1945), de l'économiste et homme politique Roland Lescure et de l'auteur, photographe, réalisateur, compositeur Jean-François Lescure dit « Jef Kerneis ».
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[réf. nécessaire].
Notes et références
- « Acte de naissance no 678 (vue 31/31) de François Marie Dominique Lescure du registre des naissances de l'année 1920 du 16e arrondissement de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le ).
- Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants, « biographie : François Lescure », sur Germe-info, (consulté le )/
- « LESCURE François, Marie, Dominique - Maitron », sur maitron.fr (consulté le ).
- L'Humanité, 14 avril 1992.
- Alain Monchablon, « La manifestation à l'Étoile du 11 novembre 1940. Histoire et mémoires », Vingtième Siècle, , p. 67-81 (lire en ligne).
- L'Humanité Dimanche, numéro 109 du 16 avril 1992, page 4 : Deuil, François Lescure nous a quittés.
- José Fort, « François Lescure : Un parcours qui le mènera de la Résistance à L’Humanité », sur L'Humanité, (consulté le ).
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