Frantz Grenet

Frantz Grenet, né le à Gruchet-le-Valasse (Seine-Maritime), est un historien, archéologue et orientaliste français[1].

Frantz Grenet
Fonction
Président
Association pour l'avancement des études iraniennes (d)
depuis
Philippe Gignoux (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Association pour l'avancement des études iraniennes (d)

Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études, il est professeur au Collège de France depuis 2013 sur la chaire "Histoire et cultures de l’Asie centrale préislamique"[2].


Biographie

Frantz Grenet est un ancien élève de l'École normale supérieure où il est entré en 1972. En 1975, il est agrégé d'histoire[1].

Dans les années 1970, en tant que pensionnaire puis directeur adjoint à la délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA), il prend part aux fouilles qui sont réalisées dans la ville héllénistique d’Aï Khanoum, dans le nord-est de l' Afghanistan, dans la province de Kondoz, près de la frontière tadjike. Paul Bernard est alors le directeur de la mission [3].

En 1981, il soutient une thèse de troisième cycle en archéologie à l’Université Paris-1 Panthéon Sorbonne, sous la direction de Jean-Marie Dentzer. Celle-ci s’intitule « Les pratiques funéraires dans l'Asie centrale sédentaire de la conquête grecque à l'islamisation » et fait l’objet d’une publication aux Éditions du CNRS en 1984.

Il est recruté en tant que chercheur au CNRS en 1981, en 1994, il succède, au sein de cette institution, à Paul Bernard, à la tête de l’équipe « Hellénisme et civilisations orientales ».

En 1989, il a participé à la mission archéologique franco-ouzbèke à Samarkand [4]. Toujours en Ouzbékistan, il a dirigé la mission de fouilles de Sogdiane[5]. Grenet a d’ailleurs appris le sogdien, la langue du pays à l’époque préislamique lorsqu’il s’est spécialisé pour ce terrain[3].

Le 22 avril 2022, Frantz Grenet est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, en remplacement de l’historien Jean Richard [6].

Après avoir commencé à y dispenser des cours en 1995, il est élu directeur d’études à l’EPHE en 1999[7].

Frantz Grenet est parfois interrogé au sujet de l’archéologie dans les zones de conflit, du projet de « nouvelles routes de la soie »[8] et la figure de Zarathoustra [9],[10].

Publications

Ouvrages personnels

  • La Geste d'Ardashir fils de Pâbag, Die, Éditions A Die, 2003
  • Recentrer l'Asie centrale, Paris, Éditions Collège de France : Fayard, 2014

En collaboration

  • Cultes et monuments religieux dans l'Asie centrale préislamique, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1987
  • Les Sogdiens en Chine, Paris, École française d’Extrême-Orient, 2005
  • Il y a 50 ans... la découverte d'Aï Khanoum : 1964-1978, fouilles de la Délégation archéologique française en Afghanistan, Paris, Diffusion de Boccard, 2014
  • Asie centrale : transferts culturels le long de la route de la soie, Paris, Vendémiaire, 2016

Notes et références

  1. « Accueil », sur www.college-de-france.fr (consulté le )
  2. « Frantz Grenet | Biographie, actualité et podcasts à écouter », sur Radio France (consulté le )
  3. « Frantz Grenet et le cavalier sans tête », sur www.lhistoire.fr (consulté le )
  4. Luc Scharès, « Un air de collège de France à Namur », Le Soir,
  5. « Ouzbékistan : la caravane des artisans », sur LEFIGARO, (consulté le )
  6. « GRENET Frantz », sur https://www.aibl.fr, (consulté le )
  7. « Frantz Grenet - Page personnelle - Curriculum Vitae », sur frantz.grenet.free.fr (consulté le )
  8. « La Route de la Soie : ressuscitée ? », sur France Culture, (consulté le )
  9. Anne Debroise, « Le zoroastrisme l'unicité en question », Les Cahiers de Science et Vie, , p. 35-39
  10. Victoria Gairin, « Frantz Grenet : qui était Zarathoustra ? », sur Le Point, (consulté le )


Liens externes


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