Friedrich Gulda

Friedrich Gulda, né le à Vienne et mort le à Weißenbach am Attersee dans la commune de Steinbach am Attersee en Autriche, est un musicien autrichien, pianiste classique, clavicordiste et compositeur de jazz.

Friedrich Gulda
Monument à Friedrich Gulda dans le parc Friedrich Gulda (de), dans le quartier de Landstrasse à Vienne.
Naissance
Vienne
Autriche
Décès
Weißenbach am Attersee
Autriche
Activité principale Pianiste classique
Activités annexes Clavicordiste et compositeur de jazz

Œuvres principales

Biographie

Lauréat en 1946 du premier prix du Concours international d'exécution musicale de Genève, Gulda est considéré comme l'un des interprètes classiques importants du XXe siècle, en raison du caractère jamais routinier, toujours audacieux et novateur, mais jamais facile, de ses exécutions[1],[2]. Spécialiste du répertoire classique et romantique, son nom est surtout associé à celui de Ludwig van Beethoven, dont il a enregistré à trois reprises le corpus des 32 sonates et également le Concerto no 5 dit « L'Empereur » (avec l'Orchestre philharmonique de Munich), ainsi qu'à celui de Wolfgang Amadeus Mozart, dont il était un admirateur sans limites. Il a aussi beaucoup joué Jean-Sébastien Bach au clavicorde et au piano.

Mais Gulda était aussi une personnalité étrange et controversée en dehors de ses récitals de musique classique.

De fait, ses concerts proposaient des mélanges incongrus, où un nocturne de Frédéric Chopin et un impromptu de Franz Schubert étaient entrecoupés de morceaux de jazz de sa composition, ou de longues improvisations sur un thème de Thelonious Monk. Cet aspect de sa personnalité musicale n'a cependant, à sa grande fureur, jamais touché ni le grand public, ni les amateurs de musique classique, désorientés, ni les amateurs de jazz, pour lesquels sa touche et son sens du rythme n'étaient pas assez affranchis des contraintes du métronome.

Friedrich Gulda est mort le jour anniversaire de la naissance de Mozart, ce qu'il souhaitait ; demeurant comme l'un des plus grands interprètes de son siècle[3].

Références

  1. (en-US) K. Robert Schwarta, « Gulda Reasserts His Claims to Fame », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  2. Jean-Pierre Thiollet, 88 notes pour piano solo, Neva Editions, (ISBN 978 2 3505 5192 0), p. 50.
  3. (en-US) Allan Kozinn, « Friedrich Gulda, 69, Classical-Music Rebel », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )

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