Frigide Barjot

Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, née Virginie Merle le à Boulogne-Billancourt, est une personnalité médiatique et militante chrétienne française.

Pour les articles homonymes, voir Tellenne.

Frigide Barjot
Frigide Barjot en avril 2014.
Nom de naissance Virginie Merle
Naissance
Boulogne-Billancourt, Seine, France
Nationalité Française
Diplôme

Maîtrise de droit des affaires
Université Jean Moulin Lyon 3

Diplôme de Sciences Po section service public[1]
Activité principale
Personnalité médiatique
Humoriste
Militante politique
Polémiste
Autres activités
Écrivain
Chroniqueuse télévisuelle
Conjoint
Bruno Tellenne dit Basile de Koch
Famille

D'abord connue pour son activité d'humoriste et de membre du groupe Les Jalons, spécialisé dans les parodies, happenings, canulars et pastiches, elle a été chroniqueuse télévisuelle et a écrit plusieurs livres. Dans les années 2010, elle s'est tournée vers des activités plus militantes, dans le cadre d'engagements politiques et religieux : en 2012-2013, elle a été la principale initiatrice des manifestations réunissant plusieurs centaines de milliers de personnes et la première porte-parole du collectif La Manif pour tous, opposée alors au mariage des couples de même sexe et au changement de filiation en résultant.

Biographie

Premières années

Virginie Merle grandit au sein d'une famille conservatrice de la bourgeoisie lyonnaise[2]. Son père, Jacques Merle était directeur administratif de la clinique Saint-Maurice à Lyon et sa mère a été professeur de chant au conservatoire de musique de Lyon[réf. souhaitée].

Après des études à la faculté de droit de l'Université Jean Moulin Lyon III puis à l'Institut d'études politiques de Paris[3] (section Service public, promotion 1987[4]), elle travaille un temps pour la communication du RPR[5], dont elle s'éloignera par la suite, déçue par Jacques Chirac[6]. Sur le plan politique, elle se présente comme « une républicaine gaulliste viscéralement attachée à [son] pays et à [ses] racines chrétiennes »[2].

Une personnalité de la nuit parisienne et des médias

Habituée des fêtes et des événements mondains, elle fréquente depuis sa jeunesse avec assiduité divers lieux de la nuit parisienne, en particulier des cabarets gays[7] ; elle se décrira comme une « fille à pédés »[6] en réponse aux accusations d'« homophobie » qui lui seront adressées lors de la Manif Pour Tous.

Dans les années 1980, elle rencontre Basile de Koch[6],[8] : ce dernier, alors collaborateur de Charles Pasqua[9], anime depuis la fin des années 1970, avec divers compères comme son frère Karl Zéro, le groupe Jalons[8],[10], spécialisé dans les canulars et les publications parodiques. Rejoignant Jalons, Virginie Merle prend le pseudonyme de Frigide Barjot (calembour sur « Brigitte Bardot »)[6] ; elle participe à la rédaction des divers livres et journaux publiés par le groupe. Elle devient la compagne de Basile de Koch, qu'elle épouse le 11 juin 1994, et avec qui elle a deux enfants[2].

Durant les happenings organisés par Jalons, elle apparaît régulièrement en tant que chanteuse du groupe musical parodique Les Dead Pompidou's[11],[12]. Le choix de ce nom se veut une référence à Georges Pompidou, ancien président de la République française, et aux Dead Kennedys.

Elle écrit plusieurs ouvrages humoristiques, dont J'élève mon mari ou Manuel de survie de la femme moderne. En mai 2011[9], elle publie chez Plon les Confessions d'une catho branchée, qui relatent sa conversion au catholicisme et son apprentissage de la foi[13].

En 2006, elle enregistre plusieurs chansons humoristiques en imitant la voix de Brigitte Bardot, dont l'une est intitulée Fais-moi l'amour avec deux doigts, ce qui ne manquera pas d'être exploité dans les polémiques autour de la Manif Pour Tous[14].

Au cinéma, elle fait de brèves apparitions dans trois films de Fabien Onteniente : Trois zéros (2002), People (2004) et Turf (2013).

Frigide Barjot est, entre 2001 et 2005, chroniqueuse régulière dans des émissions présentées par Laurent Ruquier sur France 2 (On a tout essayé) et sur Europe 1 (On va s'gêner). Elle participe également, en 2003, à l'émission Elles ont les moyens de vous faire parler, sur Téva[15]. Elle perd sa place de chroniqueuse chez Laurent Ruquier quand, en pleine controverse sur le voile islamique, elle refuse d'apparaître déguisée en religieuse vendeuse de sex-toys dans un sketch qu'elle jugeait offensant pour les catholiques[16].

Durant des années, elle se produit régulièrement comme invitée, souvent en compagnie de son mari, dans des émissions de télévision ou de radio telles que C'est mon choix[17] ou Tout le monde en parle[18],[15].

Engagement religieux

Catholique néophyte, Frigide Barjot devient très fervente après un pèlerinage à Lourdes en 2004 ; elle n'hésite pas à affirmer sa foi sur les plateaux de télévision et, dès lors, à se proclamer « attachée de presse de Jésus »[2]

En 2009, elle défend le pape Benoît XVI[19] dans les médias à propos de différentes polémiques concernant la levée des excommunications des évêques lefebvristes, les propos du pape sur la distribution de préservatifs et l'épidémie du SIDA, ou encore sur son voyage en Terre sainte[20]. Elle a remis au pape au mois d'avril 2009 un manifeste de soutien contenant 32 000 signatures grâce au site « Benoît, j'ai confiance en toi »[21],[22].

Engagement politique

Entrée de Frigide Barjot à la tribune de la manifestation à Paris (France) contre le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, le 13 janvier 2013.

Longtemps admiratrice de Jacques Chirac, Frigide Barjot a travaillé pour le RPR en tant que professionnelle de la communication politique[6]. Elle a été candidate aux élections municipales françaises de 2008[23] dans le 15e arrondissement de Paris, sur la liste divers droite menée par Gérard d'Aboville.

Le , elle crée le « Collectif pour l'humanité durable »[24] qui entend lutter contre plusieurs engagements du président François Hollande. Dans son appel fondateur[24], le collectif dénonce spécifiquement les mesures visant à permettre le mariage filiatif entre personnes de même sexe, mais également la systématisation univoque de l'accès à l'IVG, le droit à l'euthanasie ou encore ce qu'elle perçoit comme le renforcement juridique d'une conception étroite et inégalitaire de la laïcité.

Dès septembre 2014, elle se lance dans le combat de soutien aux chrétiens d'Orient, massacrés par l'organisation État islamique[25]. En 2016, elle se bat pour la sauvegarde de l'église Sainte-Rita de Paris[26]. Elle soutient François Fillon lors de la primaire ouverte de la droite et du centre de 2016 et a été présente au QG de campagne du candidat[27]. Elle le soutient également pendant l'affaire Fillon[28].

La Manif pour tous

De novembre 2012 à mars 2013, elle initie et dirige la communication médiatique des manifestations d'opposition au projet de loi de mariage pour tous, à l'adoption pour les couples de même sexe en France, à la procréation médicalement assistée pour les couples de même sexe et pour la gestation pour autrui[3] ; plusieurs d’entre elles rassemblent entre trois cent mille à trois cent soixante mille personnes selon les autorités et un million de personnes selon les organisateurs. Elle est sur le plan médiatique la principale des sept porte-paroles officiels du mouvement, ayant œuvré pour rassembler le plus de personnalités différentes (militants socialistes hostiles au projet[2], homosexuels préférant l'union civile égale en mairie) : un « collectif de gens de toutes opinions politiques, toutes confessions, tous âges et toutes orientations sexuelles »[2], d'après la porte-parole du mouvement et la diversité réelle des participants à ces manifestations.

L'organisation de la première Manif pour tous, en novembre 2012, visait à ne pas laisser le terrain aux « catholiques intégristes » de l'association Civitas. Quelques jours auparavant, interviewée dans l'émission Vous êtes en direct sur NRJ12, elle compare ce projet de loi « inhumain » au « mariage entre animaux » [29].

Elle est interviewée par Benoît Duquesne dans l'émission Complément d'enquête le 29 novembre 2012 pour parler de son opposition au mariage des personnes de même sexe[30]. Cet engagement contre la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe lui permet une médiatisation large sur divers plateaux télévisés comme On n'est pas couché sur France 2 (), Vous êtes en direct sur NRJ 12, Ce soir (ou jamais !) sur France 3, etc.

Frigide Barjot sur le podium de la manifestation du 13 janvier avec son voile de mariée.

Le collectif La Manif pour tous affirme en mars 2013 rassembler 37 associations. Dans une de ses enquêtes, Le Monde qualifie onze d'entre elles de « coquilles vides », en dénombre vingt-deux sans existence légale et affirme que dix-neuf sont « liées à un mouvement religieux », le plus souvent catholique ou protestant, mais aussi parfois musulman[31]. On y rencontre cependant également des associations laïques ou homosexuelles (Homovox, Plus Gay sans Mariage).

Après la décision du gouvernement d'anticiper une nouvelle présentation du projet de loi devant le Parlement, Frigide Barjot estime vivre sous une « dictature » et annonce : « Hollande veut du sang, il en aura par sa faute ! »[32],[33],[34]. Elle reviendra sur ce propos, reconnaissant s'être emportée après l'annonce du vote à main levée du Sénat sur la loi du mariage pour tous[35].

Elle annonce le , que le collectif La Manif pour tous va « investir le terrain électoral dès les prochaines élections municipales de 2014 », avec les listes ouvertes à tous ceux qui se sont battus contre le projet de loi de mariage pour tous[36].

Défendant une union civile signée en mairie, sans possibilité d'adoption, pour les seuls couples de même sexe — elle affirme avoir soutenu le PACS en 1999[37],[38], malgré sa volonté actuelle de l'abolir pour faire place à ladite union civile[39], elle est peu à peu, selon les sources, ou évincée, ou démissionne de la ligne politique du mouvement au point d'être empêchée par refus de son discours sur l'union civile de participer à la manifestation du 26 mai 2013[40]. Elle déclare par la suite que « la Manif pour tous a fait son temps »[41]. Le fait qu'elle propose une union maritale post loi Taubira pour les personnes homosexuelles lui vaut des menaces de la part de certaines personnes issues de la droite catholique et de l'extrême-droite.

Au lendemain de la manifestation du 26 mai, elle annonce son départ volontaire (qu'elle décrira quelques mois plus tard comme ayant été une éviction forcée par les catholiques intégristes) de La Manif pour tous pour divergence de lignes politiques et continue son engagement premier pour une égalité sous conditions « des couples face à l'union et des enfants face à la filiation » dans L'Avenir pour tous, attaché à l'inscription dans la constitution de la filiation exclusivement biologique et de son cadre juridique, le mariage « homme-femme », et favorable à l'union civile exclusive aux couples homosexuels (alors que La Manif pour tous, d'abord « neutre » sur le sujet, s'est finalement prononcée pour l'abrogation pure et simple de la loi sans substitution ni rétroactivité, position de la présidente Ludovine de La Rochère comme du porte-parole Tugdual Derville).

Le , elle lance une nouvelle phase du mouvement de protestation contre la loi ouvrant le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe en créant L'Avenir pour tous pour les élections municipales de 2014[42]. En novembre 2013, elle a décidé de soutenir Nathalie Kosciusko-Morizet, signataire en janvier 2013 d'un projet d'alliance civile pour les couples de même sexe, contre Anne Hidalgo, favorable à la PMA, ainsi que de fêter l'anniversaire de la première manifestation contre le changement de filiation lié à l'ouverture du mariage homme-femme aux couples homosexuels en France[43],[44]. Elle y appelle à un nouveau rassemblement des divers courants issus de la scission dans le Mouvement pour Tous.

Elle confirme en janvier 2014 sa divergence de stratégie avec La Manif pour tous, en publiant dans Le Monde un manifeste dans lequel elle indique ne pas vouloir participer au défilé prévu le 2 février par ce collectif, en raison de « la radicalisation et [de] la violence qui montent »[45].

Le 5 octobre 2014, elle organise avec L'Avenir pour tous un forum citoyen[46] en marge d'un nouveau défilé de La Manif pour tous, afin de recréer un espace de débat face à la radicalisation des positions de pro et anti-mariage gay. Elle indique à cette occasion qu'elle préfère désormais être appelée Virginie Tellenne, commentant : « Frigide Barjot, c'était à l'époque où il fallait mobiliser dans la bonne humeur. Maintenant nous sommes entrés dans la phase politique de réforme de la loi »[47].

Accusations d'homophobie

Le collectif la Manif pour tous dont elle a été présidente, première porte-parole, fondatrice et première égérie a souvent été taxé d'homophobie dans sa lutte contre les droits LGBT [48],[49],[50].

Par contre, à titre individuel, certains de ses propos ont eux-mêmes suscité la polémique sans qu'il n'y ait de poursuite en justice. Par exemple en novembre 2012, lors d'une émission de Jean-Marc Morandini, elle comparera le mariage des homosexuels aux mariages entre animaux [51],[52].

En avril 2013, elle perd le procès en son nom et celui du collectif qu'elle représente contre le sénateur Jean-Pierre Michel, qui avait qualifié la Manif pour tous de « la pire des homophobies »[53].

À la fin de 2013, elle est élue 5e personnalité la plus homophobe de la planète par le magazine LGBT américain Advocate, derrière par exemple Vladimir Poutine[54],[55].

Dès l'année 2014, elle s'excusera dans plusieurs médias de l'homophobie que son collectif a engendrée[56],[57].

Expulsion de son logement

La famille Tellenne habite jusqu'en 2014 deux appartements reliés en 2001 et situés dans le 15e arrondissement de Paris. En juin 2013, à la suite des révélations du Figaro[58], la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) demande l'expulsion de Frigide Barjot et de sa famille du logement social de la mairie de Paris qu'ils occupent. La société Jalons y est domiciliée illégalement par le couple[58]. Frigide Barjot dénonce, comme son époux, une décision à caractère politique, qu'elle juge liée à ses engagements au sein de La Manif pour tous[59]. L'expulsion est ordonnée le [60]. Malgré l'appel que le couple interjette, il quitte son logement le , jugeant qu'il subit là « le contre-coup d'un mouvement monumental »[59]. En 2021, la Mairie de Paris inaugure dans le même appartement une colocation gérée par l’association Balisiade, permettant de loger huit personnes LGBT précaires[61],[62].

Publications

Notes et références

  1. « Frigide Barjot, la fofolle de Dieu », Marianne.
  2. Frigide Barjot – Figure de proue - Véronique Grousset, Le Figaro Magazine, 4 janvier 2013
  3. Stéphanie Le Bars, « Pari réussi pour Frigide Barjot, “attachée de presse de Jésus” », sur lemonde.fr, M, .
  4. Sciences Po Alumni
  5. Violaine de Montclos, « Frigide Barjot, la catho déjantée », sur le site du magazine Le Point, (consulté le ).
  6. Jacqueline Remy, « Frigide Barjot, la fofolle de Dieu », sur le site du magazine Marianne, (consulté le ).
  7. Cécile Deffontaines et Isabelle Monnin, « Les dessous pas très chics de "sœur" Frigide Barjot », sur le site du magazine Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  8. Jean-Christophe Petit, « Qui est Frigide Barjot ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site Mediapart Le club, (consulté le ).
  9. Luc Le Vaillant, « La fofolle de dieu », sur le site du magazine Libération, .
  10. « La catho déjantée », sur le site du magazine Le Point, .
  11. Dead Pompidou's sur frigidebarjot.com
  12. « Casse-Bonbons et Frigide Barjot & Les Dead Pompidou’s », sur lebuspalladium.com (consulté le ).
  13. Stéphanie Combe, « Confessions d'une catho branchée », sur famillechretienne.fr, EDIFA, (consulté le ).
  14. « Frigide Barjot, la catho déjantée», Le Point 21 juillet 2011.
  15. Biographie de Frigide Barjot, en tant qu'auteur du site magistro.fr
  16. Frigide Barjot, flamboyante égérie contre "le mariage pour tous", Pèlerin Magazine, 28 mai 2013
  17. « « C’est mon choix » tourné en dérision », sur 20minutes.fr, 20 minutes, (consulté le ).
  18. « Basile de Koch et Frigide Barjot pour la parution de « Fientrevue » », sur ina.fr, INA, (consulté le ).
  19. Claire Chartier, « Benoît XVI peut compter sur le soutien de Frigide Barjot », Actualité, sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
  20. « Frigide Barjot, flamboyante égérie contre "le mariage pour tous" », article publié par Pèlerin, 30 novembre 2012
  21. TOUS ENSEMBLE AU BENOITHON !, sur le site touchepasamonpape.com
  22. Benjamin Coste, « Frigide Barjot : "Cette défiance vis-à-vis de Benoît XVI m'est insupportable" », sur famillechretienne.fr, EDIFA, (consulté le ).
  23. « Bernadette Chirac et Frigide Bardot candidates aux municipales », sur gala.fr, Prisma Media, (consulté le ).
  24. Collectif pour l'humanité durable, sur le site pourlhumanitedurable.com
  25. 20 Minutes avec AFP, « Défendre les chrétiens d'Orient, le nouveau combat de Frigide Barjot », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
  26. O. P.-V. et H. B. (avec AFP), « Paris: L'église Sainte-Rita évacuée, droite et extrême droite s'indignent », 20minutes.fr, (consulté le )
  27. « Frigide Barjot, ancienne égérie de La Manif pour tous, présente au QG de François Fillon », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
  28. Tristan Quinault Maupoil, « Frigide Barjot lance une pétition pour soutenir François Fillon », lefigaro.fr, 6 février 2017.
  29. « VIDÉO. Quand Frigide Barjot comparait le mariage gay... au « mariage entre des animaux" » », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
  30. Mariage gay : un élu PS sabote un Complément d'enquête, sur Le Figaro, 30 novembre 2012
  31. Samuel Laurent, « La Manif pour tous : la grande illusion », sur lemonde.fr, .
  32. « Changement de calendrier sur le mariage gay : « Hollande veut du sang, il en aura ! » », Le Huffington Post, (consulté le ).
  33. « Frigide Barjot : « Hollande veut du sang, il en aura ! » », Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  34. « Mariage pour tous : un « coup de force » qui ulcère les opposants », Le Figaro, (consulté le ).
  35. « Hollande veut du sang, il en aura » : Frigide Barjot revient (un peu) sur ses propos, France Info du 15 avril 2013
  36. Frigide Barjot n'exclut pas de se présenter aux municipales de 2014, lemonde.fr du 22 avril 2013
  37. « Quand Frigide Barjot célébrait un mariage homosexuel », Le Parisien, (consulté le ).
  38. « Frigide Barjot, l'égérie des opposants au mariage homo, débordée par sa droite », rtl.be, (consulté le ).
  39. « Pétition « Tous nés d'un homme et d'une femme » ».
  40. Barjot assure qu'elle ne sera « ni dans le cortège ni sur le podium », Le parisien (lire en ligne).
  41. Frigide Barjot : « La Manif pour tous a fait son temps », RTL (lire en ligne).
  42. « Frigide Barjot crée L'Avenir pour tous », Le Figaro, 29 mai 2013.
  43. www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/17/01016-20131117ARTFIG00171-frigide-barjot-fete-le-premier-anniversaire-de-la-manif-pour-tous.php Frigide Barjot fête le premier anniversaire de La Manif pour tous, Lefigaro.fr, consulté le 27 novembre 2013
  44. Frigide Barjot appelle à fêter le 1er anniversaire de la Manif pour tous, leparisien.fr, consulté le 27 novembre 2013
  45. Frigide Barjot : « Nous ne manifesterons pas dimanche », lemonde.fr, publié le 31 janvier 2014
  46. Bernadette Sauvaget, « Manif pour tous : la famille catholique divisée », Libération, (lire en ligne).
  47. Ne l'appelez plus Frigide Barjot, Le Monde, 4 octobre 2014
  48. « « Vous véhiculez la haine crasse qu'est l'homophobie » : le député Guillaume Chiche recadre La Manif pour tous », Komitid, (lire en ligne, consulté le )
  49. « Homophobie : la froide colère d'un député LREM contre La Manif pour tous », Le point, (lire en ligne, consulté le )
  50. « « Je ne suis pas homophobe mais… » : dans le cortège de la mobilisation anti PMA », Le Nouvel Obs, (lire en ligne, consulté le )
  51. « «Je n’ai jamais été contre le mariage gay» : quand Frigide Barjot réécrit l'histoire » , sur buzzfeed.com, (consulté le ).
  52. Nabil Touati, « VIDÉO. Quand Frigide Barjot comparait le mariage gay... au "mariage entre des animaux" », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
  53. « Mariage gay - Procès en diffamation : Frigide Barjot déboutée », sur Le Point, (consulté le ).
  54. Advocate.com Editors, « Phobie Awards : The 13 Worst People of the Year », sur advocate.com, (consulté le ).
  55. « Frigide Barjot dans le top des personnalités mondiales les plus homophobes de 2013 », sur Slate.fr, (consulté le ).
  56. Caroline Politi, « Frigide Barjot regrette l'homophobie engendrée par les Manif pour tous », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
  57. Allyson Jouin-Claude, « Frigide Barjot : «Je demande pardon aux homosexuels que j'ai blessés» », sur Lefigaro.fr, TVMag, (consulté le ).
  58. « Frigide Barjot vit dans un logement social mais possède un 64m2 », sur LEFIGARO, (consulté le )
  59. Frigide Barjot quitte son logement social, Le Figaro, 20 octobre 2014
  60. « Frigide Barjot et son mari doivent quitter leur logement social », Le Monde, .
  61. « Une colocation LGBTI+ voit le jour dans l'ancien appartement de Frigide Barjot, égérie de la Manif pour tous », sur KOMITID, (consulté le )
  62. « L'ancien appartement de Frigide Barjot, égérie de "La manif pour tous", héberge une colocation LGBT », sur Le HuffPost, (consulté le )
  63. « J'éduque mes parents », sur editions-jclattes.fr (ISBN 2-7096-2539-3).
  64. Julie Malaure, « Pour en finir avec la femme moderne », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  65. « Le livre de Frigide Barjot retiré des librairies », sur ozap.com, (consulté le ).
  66. Qui suis-je pour juger ? Confession d'une catho républicaine sortie le 13 mars 2014

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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