Froidefontaine
Froidefontaine est une commune française située dans le département du territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Froidefontainiens.
Froidefontaine | |||||
L'église romane Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Froidefontaine. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Territoire | ||||
Maire Mandat |
Bernard Viatte 2020-2026 |
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Code postal | 90140 | ||||
Code commune | 90051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Froidefontainiens | ||||
Population municipale |
467 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 103 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 33′ 57″ nord, 6° 56′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 330 m Max. 388 m |
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Superficie | 4,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandvillars | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Le village est situé sur les bords de la Bourbeuse, rivière née de l'union de la Madeleine et de la Saint-Nicolas.
Communes limitrophes
Charmois | Autrechêne | Brebotte | ||
Bourogne | N | Recouvrance | ||
O Froidefontaine E | ||||
S | ||||
Morvillars | Grandvillars | Grosne |
Urbanisme
Typologie
Froidefontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), forêts (27,8 %), zones urbanisées (9,7 %), terres arables (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Frigidus fons (1105), Frigido fonte (1144 & 1290), Kaltenbvrnen (1303), Froide Fontaine (1793), Froid-Fontaine (1801).
Allemand: Kaltenbrunn
Histoire
Froidefontaine, qui connut la renommée à partir du début du XIIe siècle grâce à son prieuré, a le privilège de devoir son existence à un mythe fondateur. En fait de mythe, il s'agit plutôt d'une légende, celle de saint Maimbœuf qui aurait été assassiné au VIIIe ou IXe siècle par des mécréants à proximité de la froide fontaine près de laquelle il fut enterré. Les miracles qui se seraient produits par la suite sur sa tombe impressionnèrent tant les gens du pays qu'Ermentrude, veuve de Thierry 1er, comte de Montbéliard-Ferrette, donna le à l'abbaye de Cluny ses possessions de Froidefontaine pour la fondation d'un prieuré. Elle compléta ensuite cette dotation avec le domaine et la paroisse de Grosne qui couvrait alors un large territoire incluant Vellescot, Boron, Brebotte, Eschêne, Recouvrance, Normanvillars et la chapelle de Petit-Croix. Le prieuré prospéra pendant des siècles, du moins quand les bandes de routiers du XIVe siècle ou les Suédois (en 1632) ne pillaient pas les monastères. De 1621 à 1756, le prieuré appartenait aux jésuites d'Ensisheim, puis fut donné par Louis XIV au collège royal de Colmar. À la Révolution, les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. Pendant la période où le pays dépendait du Saint Empire jusqu'en 1648, Froidefontaine était connu sous le nom de Kaltenbrunn.
Jusqu'à la fin du siècle dernier a fonctionné une tuilerie importante située sur la route de Morvillars. Le canal du Rhône au Rhin longe le village et la route de Charmois est équipée d'un pont tournant pour le traverser.
En 1999, 451 habitants étaient recensés alors que la population du village était de 385 en 1803.
Héraldique
Blason | D'azur à trois glands d'or rangés en fasce[8]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 467 habitants[Note 3], en augmentation de 2,41 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune fait partie du regroupement pédagogique intercommunal de Froidefontaine-Charmois.
L'école du village compte en 2020 une classe à trois niveaux : CE2-CM1-CM2.
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre, église romane, partie d'un ancien prieuré clunisien XIIe siècle. L'église a conservé des éléments qui ont vu la fondation du prieuré[14].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- http://armorialdefrance.fr/departement_communes.php?dept=90
- élu le 28 mai 2020 selon l'Est Républicain du 8 juin 2020
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Notice n°PA00101150 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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