Fumiko Hayashi

Fumiko Hayashi (林 芙美子, Hayashi Fumiko, ) est une écrivaine et poétesse japonaise. Elle est une des figures majeures de la littérature japonaise et a écrit plus d'une centaine de romans et de nouvelles.

Cet article concerne l'écrivaine. Pour l'article sur la femme politique, voir Fumiko Hayashi (femme politique).

Fumiko Hayashi
Fumiko Hayashi
Biographie
Naissance
Décès
ou
Tokyo (en)
Nom dans la langue maternelle
林芙美子
Nationalité
Formation
Lycée préfectoral Onomichihigashi (Hiroshima) (d)
Activités
Période d'activité
À partir de
Autres informations
Distinction
Prix littéraire féminin (d) ()

Biographie

Issue d'une famille extrêmement défavorisée, ses parents étant marchands ambulants, elle passa une enfance misérable sur les routes du Japon avant de monter à Tokyo à dix-huit ans[1]. Elle fréquente alors les milieux de l’avant-garde littéraire et artistique tout en faisant divers petits métiers pour vivre. La pauvreté continue de la poursuivre et marquera durablement son œuvre, ainsi que sa vie amoureuse tumultueuse. Plusieurs hommes partagèrent sa vie avant son mariage avec le peintre Rokubin Tezuka (手塚 緑敏, Tezuka Rokubin) en 1926.

Fumiko Hayashi en 1924

La parution de son roman autobiographique, au succès fulgurant, Chronique de mon vagabondage (放浪記, Hōrōki) lui donne une renommée et des ressources financières qui lui permettent de voyager, notamment en Chine et en France[1]. Elle devient ensuite correspondante de guerre durant la période impérialiste du Japon et enchaîne les commandes pour divers journaux et revues.

L'après-guerre représente pour Fumiko Hayashi ses années de maturité. Elle signe alors ses plus grands chefs-d’œuvre, dont beaucoup sont adaptés au cinéma par Mikio Naruse : Derniers Chrysanthèmes (Bangiku, 1948), Nuages flottants (Ukigumo, 1949-1950) et Le Repas (Meshi, 1951), qui restera inachevé.

Ses récits distanciés sont toujours empreints d'une tendresse envers les petites gens et leurs héroïnes. Ils sont souvent largement d'inspiration autobiographique[1]. Avant sa mort, Hayashi était devenue, dit-on, l'écrivain le plus populaire du Japon[1]. Elle décède à quarante-huit ans d'une crise cardiaque sans doute à la suite d'un excès de travail[1].

Liste des œuvres traduites en français

  • 1948 : Le Chrysanthème tardif (晩菊, Bangiku), dans Anthologie de nouvelles japonaises contemporaines (Tome II), nouvelle traduite par Anne Sakai, Gallimard, 1989.
  • 1948 : Les Yeux bruns (茶色の眼, Chairo no me), roman traduit par Corinne Atlan, Editions du Rocher, 2007.
  • 1949 : La Ville (下街, Shitamachi), dans Les Ailes La Grenade Les Cheveux blancs et douze autres récits (1945-1960), nouvelle traduite par Fusako Saito-Hallé, Editions Le Calligraphe-Picquier, 1986 (réédition Philippe Picquier, 1991) ; Anthologie de nouvelles japonaises (Tome II - 1945-1955) - Les Ailes La Grenade Les Cheveux blancs, nouvelle traduite par Fusako Saito-Hallé, Picquier poche, 1998.
  • 1951 : Nuages flottants (浮雲, Ukigumo), roman traduit par Corinne Atlan, Editions du Rocher, 2005 ; Picquier poche, 2012.

Notes et références

  1. Hiromi Takahashi, « Paris entre l’admiration et la pauvreté : Des traces d’une écrivaine japonaise des années 1930 », Téoros [En ligne] 37, 1 (2018), mis en ligne le 01 février 2018. URL : http://journals.openedition.org/teoros/3200

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