Funiculaire Arc-en-Ciel

En 1974, lors du développement de la toute nouvelle station de ski des Arcs, la liaison de Bourg-Saint-Maurice à la station par Arc 1600 s'effectua par un téléphérique.

Ce téléphérique d'une capacité d'environ 50 personnes, possédait vers le sommet un pylône escarpé, atteignant une vitesse de 10 m/s, proche de celle du funiculaire actuel[3].

Il a été démantelé en 1990 après la mise en service du funiculaire.

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Le choix de la construction d'un funiculaire s'est effectué à l'automne 1986.^{[réf. nécessaire]}

L'une des raisons était pour que Montrigon et les Granges restent desservies, afin que les pistes de ski de ces villages ne soient pas abandonnées, et également d'assurer un plus grand débit par sa capacité de plusieurs voitures, face au nombre croissant de skieurs l'hiver[4].

Le constructeur Von Roll a finalement été retenu pour la construction de l'appareil[1]. Les travaux ont duré trois ans et furent difficiles compte tenu de la nature du terrain. L'ouverture du funiculaire, après les essais, a eu lieu le 23 février 1989.

Le funiculaire comporte une unique voie de 2 875 m de long[1] entrecoupée à mi-parcours par un évitement central de type Abt[6]^,[7]. Elle ne comporte aucun tunnel mais présente de nombreux viaducs, dont un permettant de franchir l'Isère peu après avoir quitté la gare aval de Bourg-Saint-Maurice.

La dénivellation et les rampes sont irrégulières le long de la ligne, le plancher s'inclinant en conséquence. La ligne présente plusieurs courbes et l'exploitation peut amener à effectuer des redémarrages en pente au niveau des stations intermédiaires, l'ensemble montant ou descendant des rampes importantes allant jusqu'à 39 % de pente près des Granges.

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Les stations aux extrémités de la ligne se situent à égale distance de l'évitement central Abt mais ce n'est pas le cas entre les deux gares intermédiaires : la gare des Granges est plus proche de l'évitement que celle de Montrigon. Par conséquent, lorsqu'une rame dessert une gare intermédiaire, l'autre est arrêtée en pleine voie.

Un quai de secours métallique est présent le long de la voie lors du franchissement de l'Isère, à gauche si on est en aval. Il n'est utilisé qu'en cas d'incident si une rame est bloquée au-dessus de la rivière

La rénovation, initialement prévue pour l'hiver 2010-2011, a été décalée au printemps 2011[11] pour des raisons climatiques. Les deux rames ont revêtu des nouvelles livrées différentes et très colorées. Les cabines sont ensuite devenues bleues avec les logos des Arcs et de Paradiski.

Le câble tracteur de l'installation a été renouvelé au cours du printemps 2015[12]. L'ancien câble, pesant 3 tonnes, a été débité en tronçons de 150 mètres de long. Le câble de remplacement, fourni par ArcelorMittal, mesure 73 mm de diamètre[12].

À l'aube de près de 30 années de service, l'exploitant a décidé en 2018 de lancer un appel d'offres pour la rénovation complète en deux étapes du funiculaire[13] :

• d'abord la rénovation des équipements électriques en gare, dont les armoires de puissance, en 2018 ;
• puis la rénovation des équipements embarqués en cabine en 2019.

Poma a finalement été retenu avec sa filiale Sigma pour réaliser ce marché ainsi qu'effectuer le remplacement des deux rames[14]. Ces travaux ont coûté environ 7 000 000 € à l'exploitant[15].

En 2018, les armoires de commande et de puissance ont été remplacées et la centrale de frein de voie a été modifiée pour en permettre la fermeture plus rapide[16].

La dépose des anciennes cabines et le montage des nouvelles a commencé le 21 mai 2019. Les tests d'habilitation ont été menés avec le STRMTG au cours de la fin du mois de juin, ce qui a obligé l'exploitant à organiser une desserte de substitution par bus durant le début de la saison estivale 2019[17]. Le funiculaire a été rouvert le 13 juillet 2019 avec ses nouvelles cabines[18]. Le bâtiment de la gare aval a été réhabilité après la saison estivale.

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