Auguste Henri Brincourt

Auguste Henri Brincourt[2],[3], né à Lille le , mort à Paris le , fut l'un des plus jeunes généraux de l'armée française.

Augustin Henri Brincourt
Biographie
Naissance
Décès
(à 86 ans)
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Arme
Grade militaire
Conflit
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Biographie

Son père, issu d'une famille d'origine sedanaise, était militaire et avait combattu, durant le Premier Empire, notamment en Espagne et en Allemagne. Il avait été mis en demi-solde à la Restauration et menait une existence modeste.
À la mort de sa mère en 1830, son père le confie à un de ses frères, oncle de l'enfant, lui aussi ancien militaire, également mis en demi-solde et devenu industriel à Sedan et maire adjoint de cette ville.

Élève au collège royal de Metz, dont il conserva un douloureux souvenir, il choisit de faire comme son père et son oncle, une carrière militaire. Il entra à Saint-Cyr, comme son oncle, en 1841. Il en sortit le comme sous-lieutenant au 61e de ligne, où avait servi son père. Il avait épousé une demoiselle Bertêche, fille d'un industriel de l'industrie textile de Sedan et petite-fille de Bertêche, auquel la Convention nationale décerna une couronne de chêne pour avoir deux fois sauvé la vie au général de Beurnonville à Jemmapes, et reçu dans la même bataille 40 coups de sabre et de feu.

La carrière militaire de Brincourt a été brillante et son avancement extrêmement rapide. Après avoir servi comme sous-lieutenant en Algérie, il revint de Crimée en 1855 comme capitaine, fut nommé chef de bataillon et commandant des zouaves à Lyon, promu bientôt au grade de lieutenant-colonel, et appelé en cette qualité à créer en Suède un corps de zouaves. Plus tard, il fit la campagne d'Italie et celle du Mexique. En , il est nommé à 40 ans général de brigade puis directeur de l'École militaire, à Paris.

Il a fait la guerre de 1870 et a été fait prisonnier comme beaucoup de militaires français et déporté en Allemagne.

Après la guerre, il a été promu général de division en et appelé au commandement de la 31e Division d'Infanterie à Montpellier. Après 1885 il cesse toute activité et poursuit sa vie en famille.

Distinctions

Références

« Cote LH/366/22 »

Sources

  • Almanach National - annuaire officiel de la République Française pour 1898.
  • Lettres du général Brincourt - Carnet de la Sabretache - 1923
  • Base Leonore (Base des dossiers des titulaires de la Légion d'Honneur)- dossier d'Augustin Henri Brincourt.
  • Portail de l’histoire militaire
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