Générique (œuvre)
Un générique est une partie d'un film, d'une émission de radio ou de télévision indiquant les personnes physiques ou morales qui participent à la création de l'œuvre.
Pour les articles homonymes, voir Générique.
Le générique peut apparaître au début d'une œuvre (« générique d'ouverture » ou « générique de début ») ou à la fin (« générique de fin » ou « générique de fermeture »). Son équivalent dans le domaine de la presse et de l'édition est un ours.
Composition formelle
La première partie du générique présente le plus souvent les acteurs et précise les personnages qu'ils incarnent, elle détaille également l'ensemble du personnel technique ainsi que la musique utilisée.
Les crédits apparaissaient autrefois au début du film qui se termine par un simple carton « fin ». Par la suite, seuls le nom du réalisateur et des principaux acteurs apparaissent durant le début du film, avec éventuellement des membres de l'équipe de production, voire quelques membres de l'équipe technique. Le reste de l'équipe n'apparaît qu'à la fin et le carton de fin disparaît progressivement. Au fil des décennies, les génériques de cinéma sont devenus de plus en plus longs. Cela tient principalement à la croissance permanente des budgets de production et à une maturation des techniques de réalisation dans le sens d’une plus grande professionnalisation et une plus grande diversification des différents métiers.
Les intervenants aux divers stades de la réalisation et tout au long de la chaîne de production, de montage et de diffusion sont de plus en plus nombreux : acteurs — le nom des figurants n'apparaît au générique que selon des règles parfois complexes — mais aussi techniciens de toutes sortes (chargés des effets spéciaux, de l'éclairage, de la photographie, du son, des décors, du maquillage, des costumes, de la continuité, des cascades ou encore du dressage des éventuels animaux), de nombreux administratifs devant gérer des équipes toujours plus importantes, les chargés de coordination, de repérages, de castings, de relations de presse, musiciens et plusieurs autres corps de métiers encore qui gravitent aujourd'hui de près ou de loin autour d’un tournage de film et qui contribuent chacun à leur mesure à faire tourner la grande machinerie du cinéma.
Une règle non écrite veut qu'apparaissent au générique d'un film le « cast & crew » : en plus des auteurs, réalisateurs, metteurs en scène, acteurs et autres dont la contribution est directe, évidente et immédiatement reconnaissable, apparaissent tous ceux dont la contribution est significative soit à l'écran, soit lors du tournage, ou lors des opérations préproduction et postproduction, ou encore dans la réalisation et la distribution du produit fini (film et vidéo), voire encore simplement dans le fonctionnement global de l'équipe de tournage pendant tout le temps d'existence de celle-ci, éphémère par nature, ainsi que toutes les sociétés sous-traitantes participant à ces mêmes opérations. Cependant, des membres de l'équipe d'un film peuvent se voir retirer leur nom d'un générique avec ou sans leur consentement pour des raisons diverses.
Par ailleurs, les informations apparaissant au générique sont le plus souvent graphiquement hiérarchisées (taille, gras, capitales, noms groupés ou isolés, etc.) Les détails de la présentation de la contribution des personnes physiques ou morales sont parfois précisés par contrat.
Les génériques peuvent durer plusieurs minutes pour donner tous les noms des personnes créditées[1].
Les génériques de séries obéissent à leurs propres règles. Il s'agit généralement d'une séquence à part dont la composition peut varier d'une saison à l'autre et qui présente le plus souvent les noms des acteurs principaux, chacun d'entre eux étant accompagné d'un court extrait où il est visible dans la série, et qui se conclut par le nom du créateur de la série.
Générique de début et prégénérique
Initialement, le générique de début consistait juste en une présentation formelle (titre, participants...). Il remplissait une fonction explicite d'ordre administratif et juridique (fiche d'identité du film ayant notamment pour but de limiter le piratage) ainsi qu'une fonction implicite de démarcation temporelle de la fiction : l'histoire commençait après le générique de début et s'achevait sur le carton « fin ». Progressivement, les réalisateurs ont transgressé les règles afin de mieux immerger le spectateur dans l'œuvre[2]. À l'origine séquence à part au sein du film, il est peu à peu intégré à la narration de celui-ci pour accompagner soit la mise en place du récit, soit un travelling sur le lieu où le film prendra place.
Le Vol du grand rapide en 1903 marque une étape importante dans l'histoire du générique qui voit une séquence d'ouverture dans laquelle un homme tire face caméra, introduisant ainsi un rapport d'interactivité avec le spectateur. À partir des années 1910 au cours desquelles le cinéma est considéré désormais comme un art, les interprètes commencent également à avoir leur nom figurer au générique, de même les scénaristes et réalisateurs qui n'hésitant pas à manifester dans ce but. Dans les années 1930, Émile Cohl crée de véritables œuvres d'art dans ses génériques de dessins animés, John P. Fulton introduit des effets spéciaux, donnant ses lettres de noblesse au générique[2].
C'est notamment grâce à Saul Bass que le générique de début est devenu une véritable introduction au film, une « mise en condition du spectateur » et non plus une liste de noms, invitant les projectionnistes à ouvrir le rideau dès le générique. Il a inventé le générique moderne sur le film L'Homme au bras d'or en 1955 (image controversée d'un bras en papier noir découpé comme symbole de l'addiction à la drogue, premier à utiliser une partition de jazz) et a réalisé en particulier de nombreuses séquences d'ouverture pour Alfred Hitchcock, dont celui de Sueurs froides (Vertigo), présentant des spirales tournantes, symbole à la fois du vertige (un des moteurs du film) et du temps. Il est également le créateur de l'animation multicolore — une première à l'époque (en Technicolor Panavision 70 mm) — qui constitue l'ouverture du film musical de Robert Wise West Side Story en 1961, ou de la séquence introductive en split screen de Grand Prix de John Frankenheimer en 1966. Dans la lignée de Saul Bass, des graphistes et dessinateurs se distinguent comme Pablo Ferro, Friz Freleng, Kuntzel+Deygas.
Par la suite, des réalisateurs ont introduit un « prégénérique », c'est-à-dire une séquence située avant le générique. On peut citer notamment les prégénériques des James Bond réalisés par Maurice Binder puis Daniel Kleinman (en), montrant le héros à la fin d'une mission.
Certains films n'ont pas de générique de début. C'est par exemple le cas d’Apocalypse Now dont le titre n'apparaît que comme un graffiti tard dans le film, ainsi que les films de la saga Harry Potter, dont le titre apparaît après une séquence prégénérique.
Pour la sortie de Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir en 1977, George Lucas s'était mis à dos la Directors Guild of America, à laquelle il était affilié, car le générique de début (un texte introduisant l'histoire, sur fond de noir spatial) ne contenait pas les noms des participants au film. Cependant l'affaire avait été classée sans suite puisque ce syndicat ne croyait pas en l'avenir du film. Trois ans plus tard, pour L'Empire contre-attaque, ce même syndicat est revenu à la charge pour les mêmes motifs et George Lucas a été obligé de leur payer une amende de 250 000 dollars[3]. Il démissionna par la suite de la DGA[3], afin de ne pas avoir à changer son mode de fonctionnement pour les films suivants.
Aujourd'hui, le générique de début est le plus souvent délaissé pour une question de rythme ou réduit en simple complément du générique de fin.
Génériques finaux particuliers
Bien que le générique de fin se présente le plus souvent comme de simples cartons ou un texte déroulant, certains films en présentent néanmoins des versions plus originales. Roger Ebert, dans son ouvrage Ebert's Little Movie Glossary, parle de Monk's Rewards (« récompenses du moine »)[4] pour désigner ces éléments inattendus dans un générique.
Inclusion d'un bêtisier
Certains génériques de fin incluent un bêtisier du film :
- les films de Jackie Chan ;
- Les Visiteurs ;
- Les Anges gardiens ;
- Bruce tout-puissant.
Par clin d'œil, des films d'animation ont imaginé de faux bêtisiers pour leurs génériques de fin :
Inclusion de scènes supplémentaires
Inclusion de scènes supplémentaires qui complètent voire donnent un autre éclairage à l'intrigue. La franchise Marvel notamment a consacré le principe de la scène post-générique avec des encarts permettant d'annoncer les films à venir ou d'éclairer l'histoire d'un angle particulier.
Par ordre alphabétique
- L'Agence tous risques : deux acteurs de la série télévisée originale (Dirk Benedict et Dwight Schultz) font un caméo pour donner la réplique aux acteurs qui jouent leurs rôles dans le film.
- The Amazing Spider-Man : dans un coin obscur de la cellule où est emprisonné Connors, la silhouette sombre d'un homme semble sortir du mur. Celui-ci lui demande s'il a révélé à Peter Parker la vérité sur la mort de son père. Connors répond non et ordonne à son mystérieux interlocuteur de laisser Peter en paix, mais celui-ci a déjà disparu.
- Ant-Man : en milieu de générique : Hank offre à Hope sa combinaison de la Guêpe, à l'origine destinée à Janet. En fin de générique : Steve Rogers et Sam Wilson se trouvent avec Bucky, le bras coincé dans un étau, dans un hangar. Sam dit qu'ils ne doivent pas en parler à Tony, mais a une idée de qui pourrait les aider.
- L'Apprenti sorcier : une ombre ressemblant fortement à Horvath apparaît brièvement et récupère son chapeau.
- L'Arme fatale 3 : Comique de répétition sur le thème de l'« explosion d'un immeuble ».
- L'Armée des morts : une tête est découverte dans la glacière d'un navire.
- Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre : Numérobis tente désespérément d'expliquer la blague du « Phare à On » à une jeune et jolie Égyptienne.
- Avengers : en milieu de générique : l'Autre fait son rapport à Thanos[5]. En fin de générique : les Avengers épuisés mangent autour d'une table dans un restaurant sans parler.
- Avengers : L'Ère d'Ultron : Un coffre-fort s'ouvre. À l'intérieur, il y a un gant gauche doré. Thanos l'enfile et déclare qu'il va s'en occuper lui-même.
- Battleship : en Écosse, trois adolescents découvrent une sorte de grosse météorite au milieu d'un champ, tapent dessus avec des gourdins. Le père de l'un d'eux arrive, tape dessus avec divers objets pour l'ouvrir, sans résultat. Il découpe au chalumeau une trappe dans l'objet, l'ouvre, se penche pour regarder à l'intérieur et ils s'enfuient, terrorisés en voyant une main d'extraterrestre agripper le bord du trou.
- Bienvenue à Zombieland : Bill Murray cite Jean-Paul Sartre en reprenant une réplique du film Caddyshack[6].
- Brice de Nice : plusieurs petites scènes avec différents personnages. Marius et son coupe-ongle, Brice qui imite Robert De Niro.
- Captain America: First Avenger : Steve Rogers s’entraîne en pleine nuit. Nick Fury lui rend visite et lui assigne une mission : sauver le monde. S'ensuit une courte bande-annonce pour le film Avengers.
- Captain America : Le Soldat de l'hiver : en milieu de générique : le Baron Strucker montre comment il a utilisé le sceptre de Loki pour créer des êtres aux pouvoirs spéciaux. En fin de générique : Bucky, toujours vivant, lit son histoire au National Air and Space Museum.
- Captain America: Civil War : en milieu de générique : Rogers et Barnes sont dans un laboratoire ultramoderne du Wakanda. Bucky décide de retourner en sommeil cryogénique le temps d'être déconditionné et libre. En fin de générique : Peter Parker, dans sa chambre a le visage encore contusionné de son affrontement en Allemagne avec l'équipe de Rogers. Il examine le lance-toile de son costume créé par Tony Stark et déclenche l'interface holographique.
- La Cité de la peur : scène sur le thème de « et pendant ce temps à Veracruz ».
- Daredevil : envoyé à l'hôpital, Bullseye tue une mouche avec une seringue qu'il lance sur un mur.
- Django Unchained : assis dans la cage sur le chariot qui les emmenait à la compagnie minière LeQuint Dickey, les trois esclaves regardent perplexes, l'un d'eux demande d'où vient ce négro (Django).
- Doctor Strange : en milieu de générique : dans le Sanctum, Strange et Thor ont une discussion à l'issue de laquelle Strange déclare qu'il va l'aider à capturer Loki. En fin de générique : Mordo rend visite à Pangborn dans son atelier et le prive de sa magie, grâce à laquelle il pouvait marcher normalement, afin de rétablir l'équilibre naturel. Mordo lui explique qu'il va continuer de traquer les sorciers inconséquents dans l'usage de leurs pouvoirs.
- Fast and Furious 5 : l'agent Hobbs apprend que Letty Ortiz (présumée morte depuis Fast and Furious 4) serait encore en vie.
- Fast and Furious 6 : retour sur la mort de Han (dans Fast and Furious: Tokyo Drift), où l'on voit en plus le conducteur de la Mercedes qui cause l'accident : c'est Jason Statham, qui téléphone à Dom juste après.
- Furtif : clignotement de l'œil de l'IA que l'on croyait morte (un grand classique dans ce genre de film).
- La Guerre des miss : Franck a connu Angel Bundy quand il était étudiant. Franck était son supérieur le peu de temps où il a travaillé au Quick. Franck lui conseille de trouver un travail correspondant plus à sa voie.
- Harry Potter et la chambre des secrets : La photo (animée) d'un Gilderoy Lockart amnésique sur son dernier livre intitulé Qui suis-je ?, à vendre dans un magasin du Chemin de Traverse.
- Les Gardiens de la Galaxie : dans son musée dévasté, le collectionneur hébété boit un cocktail. Le chien Cosmo vient lui lécher le visage. Howard the Duck, buvant aussi un cocktail, déclare qu'il ne comprend pas comment il peut accepter de se faire lécher par un chien.
- Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 : en milieu de générique : Kraglin s’entraîne seul dans une coursive à maîtriser la flèche télékinétique. Elle échappe à son contrôle et atteint Drax qui était assis dans une salle adjacente. Entendant les hurlements, Kraglin fait mine de rien, puis s'enfuit. Stakar, chef de tous les ravageurs, réunit son ancienne équipe. Ayesha, prêtresse des Souverains, révèle à une de ses servantes qu'elle a créé un nouvel être, Adam, pour détruire les Gardiens de la Galaxie. Quill entre dans la cabine de Groot. Groot a grandi et semble proche de sa forme d'adolescent. Assis, il joue avec une console de jeux. Quill lui reproche l'état de saleté de sa cabine et qu'il perde son temps jouer à ce jeu stupide. Ne quittant pas des yeux l'écran, Groot lui répond laconiquement. Quill déclare alors qu'il comprend mieux Yondu. En fin de générique : Une conversation entre trois Gardiens et Stan Lee en combinaison d'astronaute, assis sur un fauteuil en pierre, vient de terminer. Les Gardiens s'éloignent à pied, laissant Stan Lee seul. Celui-ci proteste et réclame en vain qu'ils le ramènent chez lui.
- Green Lantern : Sinestro prend l'anneau serti d'une pierre jaune, retire son anneau serti d'une pierre verte et enfile l'anneau jaune. Sa combinaison se teint en jaune. Il ressent le pouvoir que cela lui apporte et ouvre les yeux. Ses iris sont teints en jaune et son expression est cruelle.
- Iron Man : Tony Stark est contacté par Nick Fury.
- Iron Man 2 : dans le désert du Nouveau-Mexique, un agent SHIELD arrive auprès d'un cratère au milieu duquel se dresse le marteau de Thor.
- Iron Man 3 : Tony Stark termine de raconter l'histoire qui faisait la voix off du film. On découvre qu'il est allongé sur le divan du Docteur Bruce Banner, qui s'est endormi.
- Kiki la petite sorcière : les parents de Kiki reçoivent des nouvelles de Kiki sous la forme d'une lettre ; le vélo volant s'envole.
- Kaamelott : Premier Volet : la scène montre le retour de Méléagant.
- Les Looney Tunes passent à l'action : morceau de poursuite entre Daffy et des brutes toons dans un casino.
- Louise-Michel : Albert Dupontel dans le rôle d'un tueur serbe psychopathe, pour remplacer Michel (Bouli Lanners).
- Pacific Rim : le ventre du fœtus Kaiju mort s'agite. De l'intérieur, une lame tranche la chair. Hannibal sort la tête par l'entaille qu'il vient de faire avec son couteau et réclame sa chaussure qu'il a perdue.
- Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl : le cadavre de Barbossa gît sur l'île de la Muerta. Son singe regarde dans le coffre dans lequel se trouvent tous les médaillons. Il s'empare de celui qui est taché de sang et redevient maudit.
- Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit : assis sur le trône, le chien regarde la tribu indigène se prosterner devant lui.
- Pirates des Caraïbes 3 : Jusqu'au bout du monde : dix ans après, le Hollandais Volant revient.
- Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence : assise sur la plage de l’îlot désert sur lequel Jack l'a abandonnée, Angélica déprime. La marée fait échouer à ses pieds la poupée vaudou à l'effigie de Jack. Angélica la ramasse et sourit à l'idée de pouvoir l'utiliser pour se venger en torturant Jack pour lui faire payer le meurtre de son père.
- Priscilla, folle du désert : le cerf-volant constitué d'une poupée gonflable affublé d'une robe de drag-queen que Felicia laisse s'envoler au milieu du film atterrit dans un temple, vraisemblablement au Japon.
- Les Quatre Fantastiques et le Surfer d'argent : le surfer d'argent, flottant dans l'espace, ouvre les yeux et se saisit de sa planche.
- Radin ! : François et Laura sont au bord d'une piste déserte au Mexique. Aucun véhicule ne passe. Laura est épuisée. François est optimiste et fait du stop. Une voiturette approche. François dit à Laura qu'il refuse de monter à nouveau dans ce genre de voiture et tourne le dos à la route. Laura se lève et veut arrêter la voiture. François tente de l'en empêcher.
- RRRrrrr!!! : le préveneur de nuit expérimente la peinture rupestre.
- Scott Pilgrim : quand les mots « The end » apparaissent, Scott détruit le texte et fait tomber des pièces.
- Le Secret de la pyramide : réapparition du « défunt » professeur Rathe, sous un autre nom.
- Sexcrimes : des scènes supplémentaires qui ont eu lieu au cours du film mais n'ont pas été montrées (comme coupées au montage).
- Sexy Dance 3D : Finger-tutting (en).
- Space Movie : au cours de la pause thé à bord de l'USS Surprise, un personnage du film Qui peut sauver le Far West ?, du même réalisateur, fait son apparition.
- Terminator Genisys : sur le site détruit par l'explosion, sous les décombres, dans un abri souterrain blindé, le noyau du système de Genisys est intact.
- Thor : le Dr Selvig rencontre Nick Fury qui lui montre le Cube cosmique. Loki invisible, semble diriger Selvig.
- Thor : Le Monde des ténèbres : en milieu de générique : Sif et Volstagg traversent un étrange musée. Une extraterrestre à la peau rose les conduit vers le maître des lieux. Autour d'eux, des bocaux, des cuves, avec à l'intérieur des extraterrestres de différentes espèces. Ils arrivent devant Taneleer Tivan « le Collectionneur » qui effectue une révérence exagérée. Ils lui remettent l'Éther. Tivan demande pourquoi il ne serait pas à l'abri dans leur chambre forte. Volstagg explique qu'ils ont déjà le Tesseract sur Asgard et qu'il serait imprudent d'entreposer deux Pierres d'Infinité l'une à côté de l'autre. Une fois les deux guerriers partis, Tivan déclare : « En voila déjà un. Plus que cinq. ». En fin de générique : À Londres, dans son logement, Jane est mélancolique. Elle perçoit l'ouverture du Bifröst sur la terrasse. Réjouie, elle se précipite dans les bras de Thor qui apparait. Ils s'embrassent. Dans une zone industrielle abandonnée, un monstre de Jötunheim, ramené pendant l'affrontement entre Thor et Malekith, bondit pour essayer d'attraper des oiseaux.
- Transformers : assis dans leur jardin, Ron et Judy Witwicky répondent aux questions d'un journaliste télévisé. Un avion de chasse en vol solitaire dévie sa trajectoire vers l'espace en changeant de forme.
- Les Trois Frères : les trois frères continuent la discussion qui lançait le générique de fin, et tirent au sort le cœur de la belle Marie.
- Very Bad Trip : des photos de la soirée que les héros du film ont oublié.
- Very Bad Trip 3 : après le mariage, Phil, Stu, Alan et Cassie se réveillent dans leur chambre d'hôtel, complètement détruite. Stu a des seins.
- Wolverine : Le Combat de l'immortel : Logan est dans un aéroport où il s'apprête à franchir le portique de sécurité. Il regarde un écran sur lequel est diffusée une publicité de Trask Industries. Des objets métalliques commencent à léviter. Logan se retourne, et se retrouve face à Magnéto, qui a retrouvé ses pouvoirs. Magnéto lui dit qu'il a besoin de son aide, car des humains produisent une arme secrète qui pourrait anéantir les mutants. Logan est méfiant. Les autres personnes dans l'aéroport se figent, le Professeur Xavier approche en fauteuil roulant. Logan comprend que l'alliance de ces deux vieux ennemis signifie que la situation est grave.
- X-Men: Apocalypse : La base d'Alkali Lake est investie par une équipe paramilitaire. Des hommes nettoient les flaques de sang et emportent les cadavres que Wolverine a laissés derrière lui. Un groupe de dirigeants fouille la pièce où Wolverine était enfermé, trouve une fiole contenant du sang de Wolverine et la met dans une mallette de la société Essex Corp.
- X-Men: Days of Future Past : dans l'Égypte antique, une foule est en admiration, se prosterne et scande le nom d'un adolescent : En Sabah Nur. Grâce à ses pouvoirs télékinétiques sur la pierre, il est en train de construire une grande pyramide à une vitesse extraordinaire. Au loin, quatre cavaliers l'observent.
- X-Men : L'Affrontement final : dans une grande chambre, un homme seul est allongé sur un lit d'hôpital. La docteure Moira MacTaggert entre, le salue et observe les informations sur les appareils à côté du lit. L'homme tourne la tête vers elle et répond à son salut avec la voix de Charles Xavier. Moira se redresse et le regarde, bouleversée d'entendre la voix de Charles.
- X-Men Origins: Wolverine : La scène post-générique varie selon la version du film :
- La plus répandue est : dans un bar au Japon, Wolverine boit au comptoir et dialogue avec la serveuse[7].
- Le Commandant Stryker, errant sur un chemin est rattrapé par une voiture de la police militaire, dont le conducteur l'informe qu'il est convoqué dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du Général Mulhouse.
- Une main bouge sous les décombres de la centrale nucléaire de Three Mile Island, cherchant à saisir la tête décapitée de l'Arme XI. Deadpool ouvre les yeux.
Inclusion de crédits fantaisistes
- La Menace fantôme : le personnage de Jabba le Hutt est joué par lui-même (alors que c'est un acteur de synthèse pour un personnage fictif).
- La Cité de la peur : apparition entre autres de crédits pour Spiderman (Peter Parker), Batman (Bruce Wayne), Tom Cruz ou bien un certain Ça en fait (du monde hein ?) accompagné naturellement par le Tulle à vue (Kim Onku).
- Didier : dans la partie consacrée au dressage des animaux, on peut noter les enculeurs de mouche (tout le monde).
- Brice de Nice : ajout de petites phrases "à la Brice" au milieu des crédits (Bricewish, tenue du casseur...).
- Fatal : remerciements à des personnes fictives.
- Dans les films de la série Y a-t-il un flic..., des noms et fonctions fantaisistes sont mélangés au reste dans le générique de fin.
- Dans les films de la série Hot Shots!, des recettes de cuisine sont mélangées au reste dans le générique de fin.
Autres
Dans Irréversible de Gaspar Noé, l'histoire est présentée de manière antichronologique et adoptant cette logique d'un point de vue formel, le film commence donc par un générique se déroulant du haut vers le bas (à l'inverse du sens habituel). Se7en et Bon Cop, Bad Cop sont d'autres exemples de film dont le générique final se déroule du haut vers le bas.
Le générique de Monty Python : Sacré Graal ! annonce dès le départ la couleur de ce qui va suivre : les noms des acteurs et de l'équipe technique défilent en même temps qu'une fausse publicité pour la Suède, qui devient de plus en plus intempestive jusqu'à ce qu'un message annonce que les responsables du générique ont été licenciés ; le générique finit alors dans un style latino-américain flamboyant.
Créateurs et typologie
- Saul Bass est réputé comme l'un des meilleurs créateurs de génériques pour le cinéma. Il est notamment célèbre comme créateur de la typographie cinétique moderne, avec La Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock (1959) ainsi que l'ouverture multicolore et le générique de West Side Story de Robert Wise (1961).[réf. nécessaire]
- Laurent Brett est un réalisateur français de générique de film. Il est notamment le réalisateur de générique fétiche de Florent Emilio Siri.
Génériques marquants
- L'Heure du loup d'Ingmar Bergman : titre au milieu du film[8].
- La Mort en prime (Repo-man) d'Alex Cox : Le générique de fin défile à l'envers, du haut vers le bas.
- Seven de David Fincher : le générique de fin, réalisé par Kyle Cooper, défile du haut vers le bas, à l'envers par rapport au sens habituel.
- Sacha Guitry (La Poison), Jean-Luc Godard (Le Mépris), François Truffaut (Fahrenheit 451), Ingmar Bergman (Scènes de la vie conjugale), Orson Welles (La Splendeur des Amberson), etc. ont parfois choisi d'avoir des génériques exclusivement parlés.
- Jean-Pierre Jeunet :
- Delicatessen : les noms sont inscrits sur des objets en rapport avec la fonction de la personne.
- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain : le générique montre des images de type super 8 mettant en scène le personnage principal enfant, dont les gestes sont en rapport avec la fonction de la personne citée.
- Monty Python : Sacré Graal ! : au bout de quelques cartons, le générique se trouve sous-titré, sans grand rapport avec le texte à l'écran, puis le générique inclut des références à différents lamas, puis informe que des collaborateurs ont été renvoyés...
- Apocalypse Now : le générique de fin de la version commerciale de 1979 est la destruction des décors filmée en infrarouge pour signifier le bombardement de la base du colonel Kurtz.
- La Panthère rose de Blake Edwards (1963) : le générique initial est réalisé en dessin animé. Son succès entraîna la création d'une série autonome de dessins animés.
- Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry : le générique de début apparaît 17 minutes après le début du film.
- Zelig de Woody Allen : le film dure 79 minutes, dont près de 10 minutes de générique final. Les effets spéciaux du film, alors purement analogiques, puis ultérieurement banalisés par le numérique avec Forrest Gump, avaient demandés la collaboration d'un nombre inhabituel de participants.
- The Rocky Horror Picture Show : pendant le générique, une actrice dont on ne voit que la bouche chante Science fiction/Double feature, chanson à priori décousue faisant référence à des acteurs et des films du cinéma classique. Les crédits ne sont affichés que pendant le refrain.
- Ben X : le générique se présente sous la forme d'un écran typique de connexion, de paramétrage puis de chargement d'un jeu vidéo du type MMORPG, certains crédits étant modifiés pour correspondre au monde du jeu vidéo (par exemple, "also starring" est remplacé par "also online").
Notes et références
- Mekado Murphy, « Waiting for the Credits to End? Movies Are Naming More Names », The New York Times, (lire en ligne , consulté le ).
- Alexandre Tylski, « Les génériques : Pourquoi les films commencent-ils au début ? », émission Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert sur France Inter, 2 août 2012
- (en) « Biography for George Lucas (I) », sur akas.imdb.com (consulté le )
- « Faut-il rester pour le générique de fin? », sur Slate.fr, (consulté le ).
- http://lestoilesheroiques.fr/2012/04/avengers-scene-apres-generique-bonus-pendant-generique.html
- http://moviesb.com/mcconnaughy-to-bacon-all-the-deleted-zombieland-cameos/
- Tim Parks, « 'Wolverine' given multiple endings », sur digitalspy.co.uk, (consulté le ).
- Alexandre Tylski, Le Générique de cinéma : Histoire et fonction d'un fragment hybride, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, (ISBN 978-2-8107-0018-9, lire en ligne), p. 44
Annexes
Bibliographie
- Laurence Moinereau, Le Générique de film. De la lettre à la figure, Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2009.
- Nicole de Mourgues, Le Générique de film, préface de Christian Metz, éd. Méridiens Klincksieck, 1994. (ISBN 2-86563-318-7).
- (en) Georg Stanitzek, « Reading the Title Sequence (Vorspann, Générique) », trans. Noelle Aplevich, in Cinema Journal, n° 48,4 (Summer 2009), pp.44-58.
- Alexandre Tylski, Les plus beaux génériques de films, Paris, La Martinière, 2014.
- Alexandre Tylski, Le Générique de cinéma. Histoire et fonction d'un fragment hybride, Toulouse: Presses universitaires du Mirail, 2008.
- Alexandre Tylski (dir.), Les Cinéastes et leurs génériques, Paris, Harmattan, 2008.
Articles connexes
Liens externes
- (en) Watch the titles, site dédié aux génériques de cinéma et de télévision (collection en ligne, analyses, interviews...)
- (en) Art of the Title, site dédié aux génériques de cinéma, de télévision, de jeux, et d’évènements (collection en ligne, interviews...)
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