Gérard Barthélémy

Gérard Barthélémy, connu sous le nom de Barthélémy[n 1] (Paris, [n 2] - Paris, ), est un peintre français[1].

Pour les articles homonymes, voir Barthélemy.

Gérard Barthélémy
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris, France
Date de décès
Lieu de décès Paris, France
Nationalité Française
Profession Artiste peintre
Distinctions Prix de Rome

Biographie
Tombe de Gérard Barthélémy au cimetière du Montparnasse (division 1, statue de Denis Mondineu).

Gérard Barthélémy grandit dans le cadre de l’hôpital Sainte-Anne, où sa mère travaillait comme rédactrice, et il en restera marqué.

Il étudie à l'Ecole des Métiers d'Art, à Paris, et participe au Salon de la Jeune Peinture en 1965. Prix de Rome de peinture et de dessin en 1966, il séjourne quatre ans à la Villa Médicis, alors dirigée par le peintre Balthus.

À partir de 1973, il effectue plusieurs expositions au sein des galeries Claude Bernard[2], Jeanne Bucher[3] et Hélène Trintignan[4], ainsi que de nombreuses expositions de groupe.

Il a longtemps collaboré à la revue et aux éditions La Délirante, donnant de nombreux dessins, des couvertures et des affiches, et illustrant des textes de Matsuo Bashô, d’Octavio Paz, de J.M. Synge, de Percy B. Shelley, de Guido Cavalcanti et de Fouad El-Etr[5].

Dans ses dernières années, Gérard Barthélémy s’était retranché des cercles traditionnels de l’art, galeries et musées, et vendait ses œuvres à de grands collectionneurs aussi bien qu’aux amateurs modestes.

Vie privée et mort

Il est le père du chanteur et musicien Julien Barthélémy dit « King Ju », qui est à l'origine du groupe Stupeflip[6].

Il repose au cimetière du Montparnasse (division 1), à Paris, juste derrière Serge Gainsbourg.

Principales expositions

Expositions personnelles
  • 1973 : Galerie Claude Bernard. Paris. (Catalogue)
  • 1976 : Galerie Jeanne Bucher. Paris. (Catalogue)
  • 1983 : « Peintures, aquarelles, dessins ». Galerie Claude Bernard. Paris. (Catalogue)
  • 1985 : Foire de Chicago (États-Unis), Galerie Claude Bernard.
  • 1987 : Galerie Hélène Trintignan. Montpellier. (Catalogue)
  • 1992 : Galerie Jeanne Bucher. Paris. (Catalogue)
  • 1993 :
  • 1997 :
    • «À volets ouverts ». Galerie Jeanne Bucher. Paris. (Catalogue)
    • Galerie Hélène Trintignan. Montpellier.
  • 2008 : Hommage à Gérard Barthélémy. Galerie Hélène Trintignan, Montpellier

Expositions collectives
  • 1976 : « Nouvelle subjectivité ». Centre national d'art contemporain. Paris. (Catalogue)
  • 1978 : « Chemins de la création ». Château d'Ancy-le-Franc.
  • 1979 :
  • 1980 :
    • « La famille des portraits ». Musée des Arts Décoratifs. Paris. (Catalogue)
    • Bar de l'Aventure. Paris.
    • « Le nu ». Galerie Renée Laporte. Paris.
    • « 1950-1980 ». Espace Pierre Cardin. Paris.
    • « Un siècle de paysages en France ». Tokyo et Nagoya (Japon).
  • 1981 :
    • « Le portrait ». Galerie Bateau-Lavoir. Paris.
    • Sélection française à la biennale de Sao Paulo (Brésil).
  • 1982 :
    • « Panorama de l'art français ». Hofburg-Schauräume. Vienne (Autriche).
    • « Les artistes de La Délirante ». Centre Georges Pompidou. Paris. (Catalogue)
  • 1983 : « Portraits d'oiseaux ». Centre culturel. Boulogne.
  • 1984 : « L’image et son double ». Palazzo Bagatti Valsecchi. Milan (Italie).
  • 1985 : « Autoportraits contemporains ». Musée-Galerie de la Seita. Paris.
  • 1986 : « Les figurations des années 60 à nos jours ». Châteauroux et Centre d'action culturelle du Creusot.
  • 1987 : Galerie Bateau-Lavoir. Paris.
  • 1988 : « La peinture contemporaine ». Palazzo Zurbini. Rome.
  • 1989 :
  • 1990 :
  • 1991 : Galerie Jeanne Bucher. Paris.
  • 1994 : « Oeuvres sur papier ». Galerie Hélène Trintignan. Montpellier.
  • 1999 : « La Délirante ». Médiathèque du Lamentin. Guadeloupe.
  • 2000 : « La Délirante ». Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.
  • 2001 :
    • Galerie Jacques Elbaz. Paris.
    • « Autoportraits ». Art-Paris.
    • Galerie Hélène Trintignan. Montpellier.
  • 2003 : Galerie Hélène Trintignan. Montpellier.
  • 2006 :
    • Galerie Jacques Elbaz. Paris.
    • « Tête-à-tête ». FIAC. Galerie Jeanne Bucher. Paris.
  • 2016 : « Aurore, orée, olé, bestiaire, etc. »[7]. Galerie Clémence-Boisanté. Montpellier.

Œuvres

En collection publique
  • Sans titre, 1976, mine graphite sur papier Canson, 49,7 x 64,7 cm : Paris, Musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou[8].
  • Fillette dans l'atelier, 1980, aquarelle et gouache sur papier, 48,5 x 53 cm : Paris, Musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou[9].
  • Grand portrait d'Hélène, 1982, dessin, 73,5 x 109,5 cm : Paris, Musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou[10].

Ouvrages illustrés
  • John Millington Synge, L'ombre de la vallée. La Délirante. Paris. 1978.
  • Percy Bysshe Shelley, Défense de la poésie. La Délirante. Paris. 1980.
  • Octavio Paz, Lecture et contemplation. La Délirante. Paris. 1982.
  • Édouard Valdman, Les soleils de la terre, suivi de Isadora. Les Lettres libres. 1983.
  • John Millington Synge, Les noces du rétameur. La Délirante. Paris. 1985.
  • Fouad El-Etr, Arraché à la nuit. La Délirante. Paris. 1987.
  • Maurice Barrès, Un homme libre. Imprimerie nationale. Paris. 1988.
  • Bashō Matsuo, L'ermitage d'illusion. La Délirante. Paris. 1988.
  • Eurydice El-Etr, La fiancée du verbe être. La Délirante. Paris. 1989.
  • John Millington Synge, Le puits des saints. La Délirante. Paris. 1989.
  • John Millington Synge, Poèmes. La Délirante. Paris. 1991.
  • Kumiko Muraoka, L'orme plus grand que la maison. La Délirante. Paris. 1992.
  • Fouad El-Etr, Entre Vénus et Mars. La Délirante. Paris. 1993.
  • Guido Cavalcanti, Rimes. La Délirante. Paris. 1993.
  • Jules Barbey d'Aurevilly, Une page d'histoire. E. Brunet. Rouen. 1994.
  • John Millington Synge, Quand la lune s'est couchée. La Délirante. Paris. 1994.
  • Fouad El-Etr, Le nuage d'infini. La Délirante. Paris. 1995.
  • Fouad El-Etr, Le souffleur de verre. La Délirante. Paris. 2003.
  • John Keats, Ode à un rossignol & autres poèmes. La Délirante. Paris. 2009.

Notes et références
Notes
  1. Il était connu sous ce nom en raison de l'existence d'un peintre homonyme de Normandie, Gérard Barthélémy (1927-2016).
  2. Bien que l'année de naissance apparaissant dans la plupart des notices biographiques consacrées à Gérard Barthélémy soit 1938, l'année figurant sur son livret de famille est 1937.
Références
  1. « Gérard Barthélémy », sur Centre Pompidou (consulté le )
  2. Fiche sur le site de la galerie Claude Bernard (consulté le 6 décembre 2017)
  3. Carton d'invitation de l'exposition de Gérard Barthélémy à la galerie Jeanne Bucher en 1976 (consulté le 6 décembre 2017)
  4. Fiche sur le site de la galerie Hélène Trintignan (consulté le 6 décembre 2017)
  5. Liste d'ouvrages illustrés par Gérard Barthélémy sur le site de la Bibliothèque nationale de France (consulté le 6 décembre 2017)
  6. « Le retour gagnant de l'ovni rock Stupeflip », Le Monde, 30 avril 2011 (consulté le 17 décembre 2017)
  7. « La Galerie Boisanté (r)ouvre en beauté ! », Hérault Juridique et Économique, 30 juin 2016 (consulté le 17 décembre 2017)
  8. « Sans titre », sur Centre Georges-Pompidou (consulté le ).
  9. « Fillette dans l'atelier », sur Centre Georges-Pompidou (consulté le ).
  10. « Grand portrait d'Hélène », sur Centre Georges-Pompidou (consulté le ).

Bibliographie
  • Jean Paget, Barthélémy. Galerie Claude Bernard. Paris. 1973.
  • Édith Boissonnas, Barthélémy. Galerie Jeanne Bucher. Paris. 1976.
  • Gérard Barthélémy. Peintures, aquarelles, dessins. Galerie Claude Bernard. Paris. 1983.
  • Gérard Barthélémy : le cri du silence, Paris, Galerie Jeanne Bucher, (ISBN 2-85562-049-X), p. 36.
  • Barthélémy. À volets ouverts. Galerie Jeanne Bucher, Barthélémy, 1997.
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