Gézoncourt

Gézoncourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Gézoncourt

Église Saint-Lambert

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes du bassin de Pont-à-Mousson
Maire
Mandat
Bernard Burté
2020-2026
Code postal 54380
Code commune 54225
Démographie
Gentilé Gézoncourtois, Gézoncourtoises
Population
municipale
179 hab. (2019 )
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 18″ nord, 5° 59′ 45″ est
Altitude Min. 205 m
Max. 305 m
Superficie 5,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Nord-Toulois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gézoncourt
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Gézoncourt
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Gézoncourt
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Gézoncourt
Liens
Site web http://www.conseil-general.com/mairie/mairie-gezoncourt-54380.htm

    Géographie

    Localisation

    Gézoncourt est situé au nord est de la France entre Pont-à-Mousson et Nancy à proximité de Dieulouard, dans la vallée de l'Esch et la petite Suisse lorraine, dont les collines et les vallons se succèdent le long du ruisseau de Jezainville jusqu'à Martincourt.

    Fig 1 - Gezoncourt (ban communal)

    D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 532 hectares comportait en 2011, 47,5 % de zones agricoles ,  48.5 % de forêts, et  4% de prairies. Le territoire communal est arrosé par le ruisseau d'Esche sur 0,9 km[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Gézoncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), terres arables (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (4,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Au cours de son histoire, le village a vu sa dénomination fluctuer : Gisencourt. 1188. H.L. II, c. 482 ; Gisoncourt, Gisoncuria. 1402. Registrum[9] ; Jusoncourt. 1441. Domaine de Pont-à-Mousson ; Gisoncourt. 1498. Domaine de Pont-à-Mousson ; Gesoncourt. 1551. Domaine de Pont-à-Mousson[10] ; Gisoncourt. 1708. État temporel des Paroisses[11] ; Jesoncourt, Jesoniscuria.(forme latinisée) 1710. Pouillé du diocèse de Toul[12].

    Le nom de Gézoncourt est formé sur le prénom d'origine dialectale germanique Giso(n) et le substantif cortem : le domaine de Giso[13].

    Histoire

    M Toussaint signale des substructions d'époque romaine au nord du village[14],[15].

    H. Lepage reconnaît lui-même que les archives historiques et l'histoire sont pauvres sur la commune aussi parfois dénommée Gisoncourt. Toutefois, l'architecture de l'église (éléments du XIIIe siècle) semble indiquer une fondation à une époque assez reculée.

    Selon lui, on ne possède d'autres documents, sur le village de Gezoncourt, que des actes  de reprises ou des dénombrements donnés aux comtes de Bar, puis aux ducs de Lorraine, par  les différents possesseurs de cette terre entre 1333 et 1620, mais une première citation de la chapelle en 1188 est fournie dans les archives de l'Eglise[16].

    Le village a également dépendu du château de Pierre-Fort à Martincourt, voisin.

    Pour les périodes antérieures à cette fondation médiévale, les répertoires et sources archéologiques citent des indices d'occupation ancienne dont :

    « Sépultures nombreuses au Bois le prêtre. (Epoque incertaine.) »[17] Présence gallo-romaine[18].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[19]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1965 Léon Burté    
    1965 1983 Jean Stosse DVG  
    1983 2008 Daniel Henry    
    2008 En cours
    (au 23 mai 2020)
    Bernard Burté[20],[21]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

    En 2019, la commune comptait 179 habitants[Note 3], en augmentation de 5,29 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    156176193181206223239246261
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    244238193191201189184157143
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    138132134927689106128117
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    99107112134132161169170178
    2019 - - - - - - - -
    179--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et peu viticole au XIXe siècle :

    « Surf. territ.: 533 hect.; 361 en terres lab., 16 en prés, 11 en vignes, 108 en bois. »[26],[16]

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

    D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[27]), la commune de Gézoncourt était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 270 hectares (au delà de la surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 18 à zéro entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 1 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 2 unité(s) de travail[Note 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Moulin de Villevaux[28].
    • Lavoir et fontaine Saint-Lambert.
    • Pré de la Tarte. Ce pré était, sous l'Ancien Régime, tenu par le curé pour le droit des premiers enfants qu'on baptisait après Pâques ou la Pentecôte[29].
    • Église romane Saint-Lambert : nef et chevet XIe/XIIe siècles, chapelles latérales XVIe siècle, tour XIXe siècle[30], inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [31].
    • Croix de chemin dit de Saint-Lambert.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Parti, coupé d’azur au pal bretessé d’or chargé d’une vergette de sable, et d’argent à la croix engrêlée de gueules, parti de gueules à la crosse épiscopale d’or, accostée de deux épées d’argent la pointe en bas.
    Détails
    Sous l'Ancien Régime, Gézoncourt dépendait pour moitié du marquisat d’Heudicourt (le pal et la croix) et de la prévôté de Dieulouard (la crosse et les épées).

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    5. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    6. Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

    1. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Registrum Beneficiorum Diœcesis Tullensis, anno 1402. Réédité dans le Recueil de documents sur l'histoire de Lorraine, tome VIII, par Henri Lepage. Nancy, chez Wiener, aîné, fils. 1863.
    10. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862.
    11. Henri Lepage, Les Communes de la Meurthe : Journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, volume 1, Nancy, Chez A. Lepage, 1853.
    12. Œuvre de François Benoist, capucin de la Province de Lorraine, dit Benoît Picart
    13. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, formations dialectales, volume 2, Librairie Droz, Genève, 1991.
    14. Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN 2-87754-091-X et 978-2-87754-091-9, OCLC 890475393, lire en ligne).
    15. Jean Hubert, « Maurice Toussaint. Répertoire archéologique du département de la Meuse (période gallo-romaine) . Bar-le-Duc, Imprimerie Contant-Laguerre, 1946. », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 106, no 2, , p. 387–387 (lire en ligne, consulté le ).
    16. Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, (lire en ligne), p. 217.
    17. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), p. 68.
    18. Maurice Toussaint, La Lorraine à l'époque gallo-romaine
    19. Registres des délibérations du conseil municipal de Gézoncourt
    20. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    26. E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1-278-24895-1 et 978-1-278-24895-0, OCLC 936241814, lire en ligne).
    27. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
    28. De l'eau au moulin
    29. Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, p. 112, (lire en ligne)
    30. Gézoncourt et environs
    31. « Église romane Saint-Lambert », notice no PA00106041, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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