Griscourt
Griscourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Griscourt | |||||
Le Gué-du-Pont-aux-Chênes (reproduction d'une carte postale ancienne). | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Pont-à-Mousson | ||||
Maire Mandat |
Leslie Dudoit 2020-2026 |
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Code postal | 54380 | ||||
Code commune | 54239 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Griscourtois, Griscourtoises | ||||
Population municipale |
137 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 50′ 03″ nord, 6° 00′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 281 m |
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Superficie | 3,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Toulois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Localisation
Griscourt est située au nord est de la France entre Pont-à-Mousson et Nancy près de Dieulouard, dans la vallée de l'Esch et la petite Suisse lorraine, dont les collines et les vallons se succèdent le long du ruisseau depuis Jezainville jusqu'à Martincourt.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 372 hectares comportait en 2011, 48 % de zones agricoles , 34 % de forêts , et 18% de prairies . Le territoire communal est arrosé par le Ruisseau d'Esche sur 2 km[1].
Communes limitrophes
Mamey | Jezainville | Loisy | ||
Gézoncourt | N | Dieulouard | ||
O Griscourt E | ||||
S | ||||
Rogéville | Villers-en-Haye | Belleville |
Urbanisme
Typologie
Griscourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,9 %), forêts (33,9 %), prairies (18,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Grisecourt en Heix, 1333 - Grisecourt, 1441 - Grizecourt, 1708 - Grizécourt, 1751 ; sont les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe[9]
Les formes latinisées Grisiacuria et Grisiacurtis sont anciennement employées[10]
Histoire
Antiquité et Préhistoire
Les chroniques archéologiques signalent la découverte d'indices d'occupations anciennes du territoire aux lieux-dits Renauvaux et Au-dessus de la grande vigne. (substructions avec tuiles plates.)[11] Au XXe siècle, ces éléments ont été datés de l'époque romaine et un tumulus protohistorique a été signalé sur la commune.[12]
Moyen-âge
E. Grosse estime, dans son ouvrage sur la Meurthe, que le village remonte à une haute antiquité en regard du style de son église qui "reproduit la manière du Moyen-âge"[13]
H. Lepage s'appuie sur la citation du village dans les archives pour en tracer une courte et synthétique histoire :
« Ce village remonte à une époque assez éloignée : en 1333, Jean de Marbache, écuyer, reconnaît que lui et ses hoirs doivent tenir en fief et hommage, du comte de Bar, … la moitié des corvées et rentes avec le moulin de Grisecourt-en-Haye. En 1478, René Ier, pour obliger les chanoines de Sainte-Croix de Pont-à-Mousson à chanter les matines et les heures canoniales, auxquelles ils n'étaient pas forcés par leur fondation, leur donna, entre autres biens, la seigneurie de Griscourt. Il y avait une haute justice[14]
.» Il ajoute que la terre de Pierrefort comprenait, soit en totalité, soit en partie, les communes d'Avrainville, Griscourt, Mamey, Martincourt (…)
Époque contemporaine
- Village incendié en 1944.
Anecdote
Comme le rapporte l'exemplaire du Pays Lorrain de 1914, c'est à Griscourt que le brigadier chargé du ravitaillement des troupes s'aperçut de la disparition d'un petit cochon acquis à Tremblecourt, le ton et l'orthographe de son rapport firent sourire de nombreux mobilisés de Toul lors de la grande guerre :
« Etant de passage à Tremblecourt ayant là mission d'acheter un petit cochon pour le 39 ème d'artillerie camper à Jezainville… »[15]
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 137 habitants[Note 3], en augmentation de 9,6 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole au XIXe siècle :
« Surf. Territ 374 hect.; 254 en terres lab., 20 en prés, 4 en vignes, 67 en bois. Moulin à grains. »[14],[13]
Le moulin de Griscourt (céréales) est le dernier moulin à fonctionner jusque pendant la Seconde Guerre mondiale sur ce cours d'eau ; réhabilité en maison d'habitation.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[22]), la commune de Griscourt était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux (auparavant polyculture et poly- élevage) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 191 hectares (égale à la surface cultivable communale) en hausse depuis l'an 2000 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 99 à 74 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 2 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 3 unités de travail[Note 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin : tour romane, nef remaniée XIXe.
Héraldique, logotype et devise
Blason | Parti : mi-parti d’azur semé de croix recroisetées au pied fiché d’or à deux bars adossés du même, et de gueules à la croix alaisée d’argent. |
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Détails | Sous l'Ancien Régime, Griscourt faisait partie du Barrois. Les chanoines de Sainte Croix de Pont-à-Mousson avaient des biens dans la localité, ce qui explique l’existence de la croix. On remarquera que la croix blanche sur fond rouge évoque également « la Petite Suisse Lorraine |
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes
Liens externes
- « Griscourt », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Griscourt sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références
- « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : rédigé sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, coll. « Dictionnaire topographique de la France », (lire en ligne).
- Claude de Maillet, Mémoires alphabetiques pour servir à l'histoire, au pouillié et à la description générale du Barrois..., Briflot, (lire en ligne).
- Jules (18-1921) Auteur du texte Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes : par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne).
- Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN 2-87754-091-X et 978-2-87754-091-9, OCLC 890475393, lire en ligne).
- Étienne Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe : contenant une introduction historique, etc., Lunéville, Creusat, .
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, (lire en ligne), p. 228.
- Société d'archéologie lorraine Auteur du texte et Musée lorrain (Nancy) Auteur du texte, « Le Pays lorrain : revue régionale bimensuelle illustrée / dir. Charles Sadoul », sur Gallica, (consulté le ) : « P 618 petits cotés de la guerre ... ».
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
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