Gabriele de Bavière
Gabriele Adelgunde Marie Theresia Antonia, princesse de Bavière, née le au château royal de Berchtesgaden et morte à Merfeld, Dülmen, le , est un membre de la famille Wittelsbach, devenue par mariage, en 1953, princesse de Croÿ.
Ne doit pas être confondu avec Marie Gabrielle de Bavière ou Marie Gabrielle en Bavière.
Titulature |
Princesse de Bavière Princesse de Croÿ |
---|---|
Dynastie |
Wittelsbach Maison de Croÿ |
Distinctions |
Ordre de Thérèse Ordre de Sainte-Élisabeth |
Nom de naissance | Gabriele Adelgunde Marie Theresia Antonia von Bayern |
Naissance |
Château royal de Berchtesgaden, Berchtesgaden, Bavière (Allemagne) |
Décès |
Merfeld, Dülmen, (Allemagne) |
Sépulture | Église Saint-Jacobus, à Karthaus-Dülmen |
Père | Rupprecht de Bavière |
Mère | Antonia de Luxembourg |
Conjoint |
Carl Emmanuel von Croÿ-Dülmen (1953-2011) |
Enfants |
Maria Theresia de Croÿ Rudolf de Croÿ Stephan de Croÿ |
Religion | Catholicisme romain |
Biographie
Famille
La princesse Gabriele, née en 1927 au château de Berchtesgaden, résidence d'été de ses parents, est la quatrième fille du prince héritier Rupprecht de Bavière et de sa seconde épouse la princesse Antonia de Luxembourg[1],[2].
Gabriele de Bavière a un frère aîné : Heinrich (1922-1958), trois sœurs aînées : Irmingard (1923-2010), Editha (1924-2013) et Hilda (1926-2002), ainsi qu'une sœur cadette : Sophie (née en 1935)[3]. Elle a également un autre frère aîné, Albert de Bavière (1905-1996), seul enfant survivant, issu de la première union de son père avec Marie Gabrielle en Bavière[4].
Jeunesse
À la suite de l'élection d'Adolf Hitler, les membres de la famille Wittelsbach ont commencé à souffrir de la persécution par les nazis. Dès le début du 3e Reich, le palais des Wittelsbach à Munich leur est confisqué et sert à partir d' de siège munichois de la Gestapo, puis à partir de 1934-1935, de prison de la Gestapo. Le château de Leutstetten, résidence d'été de la famille, leur est également confisqué.
À partir de 1936, Irmingard et sa sœur Editha sont envoyées au pensionnat du couvent du Sacré-cœur en Angleterre à Roehampton. L'année suivante, ses sœurs Hilda et Gabriele les rejoignent. Son frère Heinrich est également venu en Angleterre en 1938 et a étudié à l'Université d'Oxford.
Exil
Durant une partie de la Seconde Guerre mondiale, à l'invitation du roi d'Italie Vittorio Emanuele elle vécut en exil en Italie. Le roi avait envoyé sa voiture à Munich afin de permettre à sa famille de quitter le pays. Coupée de ses biens en Allemagne, sa famille vécut grâce au soutien des amis et parents. Son père Rupprecht réussit à se cacher des nazis à Florence où il a travaillé dans un appartement du Palazzo Pecori-Giraldi. En 1944, Gabriele et ses sœurs trouvent refuge au grand-duché de Luxembourg où règne leur tante maternelle, la grande-duchesse Charlotte.
Mariage et descendance
Le , elle épouse au château de Leutstetten, puis religieusement le lendemain au château de Nymphenburg, Carl Emmanuel de Croÿ-Dülmen (Düsseldorf - ), 14e duc de Croÿ en 1974, fils de Karl Rudolf de Croÿ-Dülmen et de sa première épouse Nancy Leishman. Ils deviennent parents de trois enfants[5] :
- Maria Theresia de Croÿ, née à Dülmen le , mère d'une fille, Laura de Croÿ née en 1986, elle épouse ensuite, en 2002, Stephan von Walderdorff, né en 1963 ;
- Rudolf de Croÿ, né à Dülmen le , 15e duc de Croy en 2011, épouse en 1987 Alexandra Miloradovich, née en 1960, dont six enfants ;
- Stephan de Croÿ, né à Merfeld, Dülmen le , épouse en 1991 Béatrice comtesse du Chastel de la Howarderie, née en 1964, dont trois enfants.
Mort et funérailles
Veuve depuis le , Gabriele de Bavière meurt, le , à l'âge de 91 ans, à Merfeld, Dülmen. Ses funérailles ont lieu en l'église Saint-Jacobus, à Karthaus-Dülmen où elle est inhumée.
Honneurs
Gabriele de Bavière est[1] :
- Dame d'honneur de l'ordre de Thérèse (Royaume de Bavière) ;
- Dame de l'ordre de Sainte-Élisabeth (Royaume de Bavière).
Ascendance de Gabriele de Bavière
Références
- Énache 1999, p. 182.
- Huberty et Giraud 1985, p. 479.
- Huberty et Giraud 1985, p. 478-479.
- Énache 1999, p. 178.
- Énache 1999, p. 182-183.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). .
- Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Wittelsbach, t. IV, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 545 p. (ISBN 978-2-901138-04-4).
Liens externes
- François Guyard, « Descendance de Don Miguel roi de Portugal (1802-1866) au », sur Gothanjou.blog, (consulté le ).
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