Sophie de Bavière (1935)
Sophie Marie Therese, princesse de Bavière, née le à Starnberg, est un membre de la famille Wittelsbach, devenue par mariage, en 1955, princesse d'Arenberg.
Ne doit pas être confondu avec Sophie de Bavière (1376-1428) ou Sophie de Bavière.
Titulature |
Princesse de Bavière Princesse et duchesse d'Arenberg |
---|---|
Dynastie |
Wittelsbach Maison d'Arenberg |
Distinctions |
Ordre de Thérèse Ordre de Sainte-Élisabeth Ordre de Malte |
Nom de naissance | Sophie Marie Therese von Bayern |
Naissance |
Starnberg, Bavière (Allemagne) |
Père | Rupprecht de Bavière |
Mère | Antonia de Luxembourg |
Conjoint |
Jean Engelbert d'Arenberg (1955-2011) |
Enfants |
Léopold d'Arenberg Charles-Louis d'Arenberg Marie-Gabriele d'Arenberg Henri d'Arenberg Étienne d'Arenberg |
Religion | Catholicisme romain |
Biographie
Famille
La princesse Sophie, née en 1935 à Starnberg, est la cinquième fille et le dernier enfant du prince héritier Rupprecht de Bavière et de sa seconde épouse la princesse Antonia de Luxembourg[1],[2].
Sophie de Bavière a un frère aîné : Heinrich (1922-1958) et quatre sœurs aînées : Irmingard (1923-2010), Editha (1924-2013), Hilda (1926-2002) et Gabriele (1927-2019)[3]. Elle a également un autre frère aîné, Albert de Bavière (1905-1996), seul enfant survivant, issu de la première union de son père avec Marie Gabrielle en Bavière[4].
Enfance
À la suite de l'élection d'Adolf Hitler, les membres de la famille Wittelsbach ont commencé à souffrir de la persécution par les nazis. Dès le début du 3e Reich, le palais des Wittelsbach à Munich leur est confisqué et sert à partir d' de siège munichois de la Gestapo, puis à partir de 1934-1935, de prison de la Gestapo. Le château de Leutstetten, résidence d'été de la famille, leur est également confisqué.
À partir de 1936, Irmingard et sa sœur Editha sont envoyées au pensionnat du couvent du Sacré-cœur en Angleterre à Roehampton. L'année suivante, ses sœurs Hilda et Gabriele les rejoignent. Son frère Heinrich est également venu en Angleterre en 1938 et a étudié à l'Université d'Oxford.
Exil
Durant une partie de la Seconde Guerre mondiale, à l'invitation du roi d'Italie Vittorio Emanuele elle vécut en exil en Italie. Le roi avait envoyé sa voiture à Munich afin de permettre à sa famille de quitter le pays. Coupée de ses biens en Allemagne, sa famille vécut grâce au soutien des amis et parents. Son père Rupprecht réussit à se cacher des nazis à Florence où il a travaillé dans un appartement du Palazzo Pecori-Giraldi. En 1944, Sophie et ses sœurs trouvent refuge au grand-duché de Luxembourg où règne leur tante maternelle, la grande-duchesse Charlotte.
Mariage et descendance
Le , Sophie de Bavière épouse au château royal de Berchtesgaden, puis religieusement deux jours plus tard, au même lieu, Jean-Engelbert d'Arenberg (La Haye - Lausanne ), 12e duc d'Arenberg en 1992, fils d'Evrard d'Arenberg et de Anne-Louise de Merode.
Ils deviennent parents de cinq enfants, portant tous le titre de prince(sse) et duc(hesse) d'Arenberg[5] :
- Léopold d'Arenberg, né à Tervuren le , 13e duc d'Arenberg (2011), épouse en 1995 Isabel-Juliana comtesse zu Stolberg-Stolberg, née en 1963, dont trois enfants ;
- Charles-Louis d'Arenberg, né à Tervuren le , épouse en 1988 Fiametta Frescobaldi, née en 1959, dont deux enfants ;
- Marie-Gabrielle d'Arenberg, née à Tervuren le , épouse en 1984 Gilles Morel de Boncourt, né en 1955, dont quatre enfants ;
- Henri d'Arenberg, né à Tervuren le , épouse en 2001 Marie Thérèse de Spoelberch, née en 1972, dont deux enfants ;
- Étienne d'Arenberg, né à Uccle, Bruxelles, le , épouse en 1994 Adrienne Keller, née en 1970, dont deux filles.
Veuvage
Veuve depuis le , Sophie de Bavière est, en 2022, grand-mère de treize petits-enfants, et arrière-grand-mère de quatre arrière-petits-enfants[6].
Honneurs
Sophie de Bavière est[5] :
- Dame d'honneur de l'ordre de Thérèse (Royaume de Bavière) ;
- Dame de l'ordre de Sainte-Élisabeth (Royaume de Bavière) ;
- Dame d'honneur et de dévotion de l'ordre souverain de Malte.
Ascendance de Sophie de Bavière
Références
- Énache 1999, p. 182.
- Huberty et Giraud 1985, p. 479.
- Huberty et Giraud 1985, p. 478-479.
- Énache 1999, p. 178.
- Énache 1999, p. 183.
- François Guyard, « Descendance de Don Miguel roi de Portugal (1802-1866) au », sur Gothanjou.blog, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). .
- Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Wittelsbach, t. IV, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 545 p. (ISBN 978-2-901138-04-4).
Liens externes
- François Guyard, « Descendance de Don Miguel roi de Portugal (1802-1866) au », sur Gothanjou.blog, (consulté le ).
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