Gare de Survilliers - Fosses

La gare de Survilliers - Fosses est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Nord à Lille, située dans la commune de Fosses (département du Val-d'Oise), à proximité de Survilliers.

Localisation
Survilliers - Fosses
Bâtiment voyageurs.
Pays	France
Commune	Fosses
Adresse	Place Jean Moulin 95470 Fosses
Coordonnées géographiques	49° 05′ 58″ nord, 2° 31′ 33″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire	SNCF
Exploitant	SNCF
Code UIC	87276261
Site Internet	La gare de Survilliers - Fosses sur le site de la SNCF
Ligne
Caractéristiques
Ligne(s)	Ligne de Paris-Nord à Lille
Voies	2 à quai + voies sans quai
Quais	2 latéraux
Transit annuel	2 126 297 voyageurs (2019)
Zone	5 (tarification Île-de-France)
Altitude	env. 118 m
Historique
Mise en service	1^er juin 1859
Architecte	Lejeune
Correspondances
Busval d'Oise	Busval d'Oise 95.01
Grand R	Grand R R1 R2 R3 R104 R108 R114 Soirée Survilliers-Fosses
Transport à la demande	Filéo Roissy Sud

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains de la ligne D du RER.

La gare

Rame Z 20500 quittant la gare voie 1 en direction d'Orry-la-Ville - Coye
(code mission HIVA).

La gare est desservie par les trains de la ligne D du RER. Au-delà de cette gare en direction de la Picardie, la tarification relevant du syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) n'est pas applicable.

Les principales communes concernées par cette gare sont Fosses, Survilliers, Bellefontaine, Saint-Witz, Marly-la-Ville, Plailly (Oise), Mortefontaine (Oise) ainsi que La Chapelle-en-Serval (Oise). Cette dernière commune est reliée par une ligne d'autocars à la gare d'Orry-la-Ville - Coye, mais la gare de Survilliers - Fosses est tout aussi proche.

Histoire

Les deux communes de Fosses et Survilliers sont desservies par la gare de Survilliers - Fosses située au km 29,655 de la ligne de Paris-Nord à Lille, ouverte le 1^er juin 1859[1] sur son nouvel itinéraire direct entre Saint-Denis - Creil via Survilliers - Fosses. La gare est implantée sur la commune de Fosses, mais le nom de la commune de Survilliers est toutefois mentionné en premier lieu dans le nom de la gare, puisqu'à l'ouverture de la ligne, le village de Fosses fut fort éloigné de la station et ne s'en rapprocha qu'avec la construction de lotissements à partir des années 1920. Par ailleurs, la gare se nommait initialement Survilliers - Luzarches[2] jusqu'en 1885[3], et puis Survilliers - Morte-Fontaine jusqu'en 1926, et devint enfin Survilliers - Fosses[4].

À la fin de la Première Guerre mondiale, en 1917-1919, la gare sert de gare de triage pour les soldats en provenance du nord du front et en partance vers leur lieu de permission[5].

Depuis la mise à quatre voies de la section Paris - Survilliers au 15 avril 1905[6], la gare de Survilliers - Fosses est uniquement desservie par les trains de banlieue. Ces derniers sont assurés en traction électrique depuis l'électrification Paris - Creil, devenue effective le 9 décembre 1958[7]. Trois ans et demi plus tard, en mai 1962, les voies sont quadruplées sur les 4 km manquants jusqu'à Orry-la-Ville - Coye. En même temps, Survilliers cesse d'être le terminus pour certains trains de la relation de Paris-Nord à Survilliers - Fosses, à la suite de l'implantation d'un nouveau terminus intermédiaire à Orry-la-Ville - Coye[8]. Ensuite, la situation reste inchangée jusqu'en septembre 1990[9] qui voit la première phase de la mise en service de la ligne D du RER en lieu et place des trains de banlieue classiques. Dès lors, les trains ne sont plus limités à la gare du Nord, mais desservent également la gare de Châtelet-Les Halles, et depuis le 24 septembre 1995, sont interconnectés avec la banlieue sud-est[10].

Place de la gare vers 1890, avec des omnibus à cheval pour Mortefontaine (à g.) et La Chapelle-en-Serval.

La gare de Survilliers - Fosses propose des correspondances par des lignes routières dès son inauguration. Trois lignes d'omnibus hippomobiles desservaient :

le centre de Survilliers, Plailly et Mortefontaine, cette dernière commune n'étant plus desservie par les transports en commun depuis l'automne 2005 quand le terminus de la ligne 29 (devenue R2) fut reporté à Plailly ;
La Chapelle-en-Serval, aujourd'hui relié par une autre ligne à la gare d'Orry-la-Ville - Coye ;
le village de Fosses, Bellefontaine et Luzarches[2], première ligne bénéficiant d'autobus avant la Première Guerre mondiale, sur la relation Survilliers - Beaumont-sur-Oise[4].

Les autres communes mentionnées sont toujours reliées à la gare de Survilliers - Fosses par des lignes d'autobus d'Île-de-France.

Le bâtiment-voyageurs a été profondément rénové en 2008, et l'« espace accueil » a été réaménagé et agrandi à cette occasion afin de permettre à tous les voyageurs d'attendre le train à l'intérieur du bâtiment. En même temps, le contrôle automatique des billets à l'entrée aux quais a été instauré, la sortie n'étant pas soumise au contrôle des billets.

Avec Goussainville, Survilliers - Fosses est la dernière gare à desserte marchandises le long de la ligne D du RER, au nord de Paris. Cette desserte, très importante avec plusieurs mouvements de trains par jour ouvrable (mais avec des fluctuations saisonnières), porte sur des trains complets en provenance et à destination des installations terminales embranchées (ITE) de la zone industrielle de Moimont de Fosses - Marly-la-Ville. Sont transportés notamment des automobiles neuves et des produits électroménagers. Un locotracteur de Fret SNCF est affecté en permanence à la gare de Survilliers - Fosses.

En 2019, la SNCF estime la fréquentation annuelle de la gare à 2 126 297 voyageurs contre 2 119 565 en 2018[11].

Services voyageurs

Accueil et équipement

Le parc relais de la gare est éloigné de 250 m environ, situé au nord sur la D 922 près du rond-point. Il dispose de 250 places de stationnement environ, gratuites pendant toute l’année. À proximité immédiate de la gare, seules quelques places de stationnement à durée limitée avec disque de zone bleue sont disponibles.

La gare dispose d’un guichet Transilien aux heures d’ouverture suivantes :

du lundi au vendredi : de 6 h 30 à 13 h, de 13 h 30 à 15 h et de 15 h 30 à 21 h ;
les samedis, dimanches et fêtes : de 8 h 30 à 15 h et de 15 h 30 à 21 h.

La vente de billets Grandes lignes est assurée sauf les cinq premiers et derniers jours de chaque mois, du lundi à vendredi à partir de 10 h et le week-end pendant toute la journée.

Deux distributeurs automatiques Transilien sont disponibles : un à l’intérieur et un à l’extérieur. Ces distributeurs ne proposent que des billets à destination des gares d’Île-de-France, ainsi que la recharge de la carte Navigo.

Seule la voie n^o 1 en provenance de Paris et à destination d'Orry-la-Ville – Coye est accessible aux personnes à mobilité réduite. L'accès à la voie n^o 2 à destination de Paris s'effectue par deux escaliers et un passage piéton souterrain. La gare est équipée d'un système de vidéosurveillance sur les quais et sur la gare routière.

Depuis 2010, la ville de Fosses organise un marché sur la place de la gare, les mercredis après-midi et les jeudis, afin de permettre aux voyageurs de faire plus facilement leurs courses. Un café-tabac, une pizzeria, une boulangerie-pâtisserie, une pharmacie et plusieurs banques ainsi que quelques autres commerces se trouvent dans les environs immédiats de la gare.

Desserte

La gare est uniquement desservie par les trains de la ligne D du RER. Ces trains circulent sur la relation entre Orry-la-Ville – Coye et Corbeil-Essonnes. Au lieu d’Orry-la-Ville – Coye, certains trains ont comme origine ou terminus Creil, mais le plus souvent, un changement en gare d’Orry est nécessaire pour les déplacements entre le sud de l’Oise et le Val-d'Oise.

Survilliers - Fosses est desservie tous les quarts d'heure aux heures de pointe et toutes les demi-heures aux heures creuses, ainsi que pendant le week-end. Les trains mettent 35 min pour atteindre la gare de Paris-Nord et 39 min pour atteindre la gare de Châtelet - Les Halles. Ils sont tous omnibus. Le premier départ en direction de Paris a lieu tous les jours à 5 h 3 et le dernier départ à 23 h 53[12].

La tarification est celle relevant d'Île-de-France Mobilités pour les trajets intérieurs à l'Île-de-France. Toutefois, des tickets à l'unité sans limitation de validité ainsi que des carnets de dix tickets sont proposés pour les gares jusqu'à Creil, dans le département de l'Oise.

Intermodalité

La gare est desservie par :

le réseau de bus Busval d'Oise, avec la ligne 95.01 (du lundi au vendredi) ;
le réseau de bus Grand R, avec les lignes régulières R1 (tous les jours), R2 (du lundi au samedi) et R3 (du lundi au vendredi), avec les lignes à vocation scolaire R104, R108 et R114 et en soirée avec la ligne Soirée Survilliers-Fosses ;
le service Filéo Survilliers ;
la navette du personnel du Parc Astérix, les jours de son ouverture, selon des horaires fixes (se renseigner sur place).

Les arrêts de l'ensemble des lignes de bus en correspondance se trouvent sur la gare routière face à la gare (place Jean-Moulin).

La correspondance train→bus est garantie depuis le 2 janvier 2009 pour les lignes régulières : le dernier bus attend le train du RER jusqu'à 20 min en cas de retard.

Des taxis sont disponibles uniquement s'ils ont été commandés au préalable par téléphone.

Notes et références

Cf. Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich, Pierre Laederich Histoire du réseau ferroviaire français, Éditions de l’Ormet, Valignat (03) 1996, (ISBN 2-906575-22-4), p. 144.
Cf. Adolphe Joanne, Les environs de Paris illustrés, L. Hachette et Cie., Paris, 1868 (deuxième édition), 664 p., p. 302.
Cf. Jean-Michel Rat et Rénée Baure, Luzarches : Histoire d'une ville en pays de France, des origines à 1914, Syndicat d'initiave de Luzarches, Luzarches, 1983, 164 p., (ISBN 9782904494000); p. 131.
Cf. Jean et Gilberte Ducos, Contribution à l'Histoire de la Commune de Fosses. Le Village, l'église Saint-Étienne, l'abbaye de Hérivaux, C.G.H.F.M., Fosses s.d., 112 p., (ISBN 2-9522444-0-5), p. 32.
Colonel Le Hénaff et capitaine Henri Bornecque, Les chemins de fer français et la guerre, Librairie Chapelot, 1922, p.82 et 206 [lire en ligne]
Cf. Bruno Carrière, Les Trains de Banlieue. Tome I. De 1837 à 1938, Ed. La Vie du Rail, Paris 1997, (ISBN 2-902808-66-6), p. 86. En effet, les deux nouvelles voies affectées au trains rapides contournent les gares et ne sont pas munis de quais (ibd.).
Cf. Bernard Collardey, Les Trains de Banlieue. Tome II. De 1938 à 1999, Ed. La Vie du Rail, Paris 1997, (ISBN 2-902808-76-3), p. 57.
Cf. Les Trains de Banlieue. Tome II. De 1938 à 1999, op. cit., p. 59.
Cf. Les Trains de Banlieue. Tome II. De 1938 à 1999, op. cit., p. 227.
Cf. Les Trains de Banlieue. Tome II, op. cit., p. 247-249, p. 256.
« Fréquentation en gares : Survilliers - Fosses », sur SNCF Open Data, traitement du 20 novembre 2020 [cf. l'onglet des informations] (consulté le 7 décembre 2020).
Cf. la fiche horaire téléchargeable sur « Fiches horaires en poche », sur www.transilien.com (consulté le 10 janvier 2011)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

/ La gare de Survilliers - Fosses, sur le site officiel Gares & Connexions de la SNCF
La gare de Survilliers - Fosses, sur le site officiel Transilien de la SNCF

Origine	Arrêt précédent	Train			Arrêt suivant	Destination
Orry-la-Ville - Coye ou Creil	La Borne Blanche				Louvres	Corbeil-Essonnes (par Évry-Courcouronnes)

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[1] Cf. Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich, Pierre Laederich Histoire du réseau ferroviaire français, Éditions de l’Ormet, Valignat (03) 1996, (ISBN 2-906575-22-4), p. 144.

[Joanne-2] Cf. Adolphe Joanne, Les environs de Paris illustrés, L. Hachette et Cie., Paris, 1868 (deuxième édition), 664 p., p. 302.

[3] Cf. Jean-Michel Rat et Rénée Baure, Luzarches : Histoire d'une ville en pays de France, des origines à 1914, Syndicat d'initiave de Luzarches, Luzarches, 1983, 164 p., (ISBN 9782904494000); p. 131.

[Ducos-4] Cf. Jean et Gilberte Ducos, Contribution à l'Histoire de la Commune de Fosses. Le Village, l'église Saint-Étienne, l'abbaye de Hérivaux, C.G.H.F.M., Fosses s.d., 112 p., (ISBN 2-9522444-0-5), p. 32.

[5] Colonel Le Hénaff et capitaine Henri Bornecque, Les chemins de fer français et la guerre, Librairie Chapelot, 1922, p.82 et 206 [lire en ligne]

[6] Cf. Bruno Carrière, Les Trains de Banlieue. Tome I. De 1837 à 1938, Ed. La Vie du Rail, Paris 1997, (ISBN 2-902808-66-6), p. 86. En effet, les deux nouvelles voies affectées au trains rapides contournent les gares et ne sont pas munis de quais (ibd.).

[7] Cf. Bernard Collardey, Les Trains de Banlieue. Tome II. De 1938 à 1999, Ed. La Vie du Rail, Paris 1997, (ISBN 2-902808-76-3), p. 57.

[8] Cf. Les Trains de Banlieue. Tome II. De 1938 à 1999, op. cit., p. 59.

[9] Cf. Les Trains de Banlieue. Tome II. De 1938 à 1999, op. cit., p. 227.

[10] Cf. Les Trains de Banlieue. Tome II, op. cit., p. 247-249, p. 256.

[11] « Fréquentation en gares : Survilliers - Fosses », sur SNCF Open Data, traitement du 20 novembre 2020 [cf. l'onglet des informations] (consulté le 7 décembre 2020).

[12] Cf. la fiche horaire téléchargeable sur « Fiches horaires en poche », sur www.transilien.com (consulté le 10 janvier 2011)