Gaston Massié
Gaston Massié (1904-1990) est un résistant français.
Pour les articles homonymes, voir Massie.
Biographie
Né le à Aïn M'lila alors en Algérie française, fils d’un gendarme, Gaston Massié devient instituteur puis directeur d’école à Aigues-Vives après être passé par l’École normale de Nîmes[1]. Muté à Nîmes, il est mobilisé comme capitaine en 1939[1].
Une fois l’armistice conclu, il demeure déterminé à continuer la lutte[1]. En 1941, avec René Vaïsse ou Raymond Brunel, il fait partie d’un noyau de résistants qui se ralliera ensuite à Combat, et qui distribue tracts et journaux[1]. Il est ensuite chargé de l’organisation du renseignement et de l’armée secrète Nîmes[1]. Au printemps 1943, il devient chef départemental du Noyautage des administrations publiques ; il obtient notamment des ralliements dans les PTT en 1942 avec le groupe mené par Jean Castan[1].
Au cours de l’automne 1943, il intègre avec Georges Salan et Marius Cournier le directoire département des Mouvements unis de la Résistance[1]. En novembre, devant plonger dans la clandestinité, il se réfugie pour un temps à Millau[1]. Sa femme Jenny Baissac, également engagée dans la résistance, est alors emprisonnée.
Adjoint au chef régional du NAP, il regagne Nîmes au début de 1944[1]. En avril, il succède à Jean Paradis comme chef départemental des MUR[1]. Il fait alors partie du noyau dur qui constitue le comité départemental de libération après et l’écroulement des institutions de Vichy[1]. Il s’y efforce de contrer l’influence des communistes comme Léo Rousson[1].
Après la guerre, il reçoit la médaille de la Résistance[1]. Ayant quitté l’enseignement, il travaille dans l’immobilier puis les assurances[1].
Références
Bibliographie
- Fabrice Sugier, « Massié Gaston (1904-1990) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
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