Léo Rousson

Léo Rousson (1900-1968) est un résistant français.

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Léo Rousson
Fonction
Membre (d)
Comité départemental de libération du Gard (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Nîmes
Nationalité
Formation
École normale de Nîmes (d)
Activité
Résistant
Conjoint
Jeanne Rousson (d)

Biographie

Né le à Ners[1], issu d’une famille cévenole protestante, Léo Rousson devient instituteur au Mas-Dieu, sur la commune de Laval-Pradel, de 1922 à 1938[2]. Avec son épouse Jeanne, également institutrice, il prend part au mouvement de rénovation pédagogique mis en branle par Célestin Freinet, et édite un journal à Alès[2]. Tous deux créent aussi une Société du sou, et militent à la Ligue de l’enseignement. Il est muté à Alès en 1938, où il lance l’Enfance ouvrière au grand air[2]. Il adhère au Parti communiste français sur l’invitation de Jules Monleau[2].

En 1940, il subit une sanction administrative, et est déplacé d’office à Rodilhan[2]. Il continue toutefois de prendre part aux activités du PCF clandestin, puis commence d’animateur la Résistance communiste à Nîmes[2]. Il cofonde au niveau départemental le Front national, et fait le lien entre mouvements nîmois et cévenols[2]. Durant l’été 1943, il participe à l’implantation des premiers maquis de Basse-Lozère[2].

Selon Fabrice Sugier, il joue à la Libération un « rôle majeur », étant notamment chargé, de concert avec Gaston Massié, de la désignation des membres du comité départemental de libération, et de l’installation de plusieurs comités locaux[2]. Il devient secrétaire du CDL[2]. « Homme-clef » et « cheville ouvrière » de l’assemblée pour Pierre Mazier, il la représente aux états généraux de la Renaissance française à Avignon, en [2]. Délégué au Comité départemental de confiscation des profits illicites, il est aux manettes de l’épuration économique[2]. Militant pour que les forces issues de la résistance gardent une influence dans la « nouvelle France », il ne peut toutefois empêcher que le conseil général du Gard prenne le relais du CDL en , malgré ses interventions auprès du préfet[2].

Après la Libération, il est détaché auprès de la section nîmoise de la Fédération des œuvres laïques, dont il avait eu l’initiative[2]. Il prend par ailleurs part aux activités de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance[2].

Il meurt le à Nîmes[1].

Références

  1. Notice de Jean-Michel Gaillard dans le Maitron (cf. Liens externes).
  2. Sugier 2009.

Annexes

Bibliographie

  • Fabrice Sugier, « Rousson Léo, Rousson Jeanne », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.

Liens externes

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