Gennes (Doubs)
Gennes est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Gennes | |||||
La mairie-lavoir de Gennes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Grand Besançon Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean Simondon 2020-2026 |
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Code postal | 25660 | ||||
Code commune | 25267 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Genniers / Gennières [1] | ||||
Population municipale |
682 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 14′ 45″ nord, 6° 07′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 383 m Max. 563 m |
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Superficie | 7,18 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Besançon-5 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.gennes25.fr | ||||
Ses habitants sont les Genniers et Gennières[2].
Géographie
Toponymie
Geine en 1262 ; Gena en 1275 ; Gennes de la fin du XIVe siècle au XVe siècle ; Gesne en 1692 ; Genne en 1790, 1807 ; Genes en 1842, 1855 ; Gennes depuis 1859[3].
Communes limitrophes
Chalèze | Vaire | |||
Montfaucon | N | Nancray | ||
O Gennes E | ||||
S | ||||
Saône | La Chevillotte |
Transport
La commune est desservie par la ligne 81 du réseau de transport en commun Ginko.
Urbanisme
Typologie
Gennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), terres arables (20 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), zones urbanisées (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
La communauté de Gennes ne disposait d'aucun bassin pour abreuver le bétail ; aussi, en 1770, elle se propose de construire trois fontaines, et en 1789, de réparer la fontaine Saint Gengulph située en dehors du village. Mais à la suite d'une pénurie prolongée d'eau, il est décidé de construire une nouvelle fontaine au centre du village[11].
Par décret royal du , les communes de la Chevillotte, de Gennes, de Mamirolle, de Le Gratteris, de Montfaucon, de Morre et de Saône faisant alors partie du canton de Roulans, arrondissement de Baume, département du Doubs seront distraites de ce canton et réunies au canton sud de la ville de Besançon, arrondissement de Besançon[12].
En 1839, l'architecte Martin présente les plans d'un lavoir. Mais une nouvelle municipalité propose, en 1840, de compléter cet édifice en cours de construction, en le surélevant d'un étage afin d'y aménager une salle de réunion qui remplacera la maison commune existante. Les travaux exécutés par Bastide d'Ornans, sont réceptionnés en 1844. C'est ainsi que fut construite l'actuelle mairie de Gennes[11].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 682 habitants[Note 3], en augmentation de 7,91 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La mairie-lavoir de Gennes, construite en 1844, a été inscrite aux Monuments historiques en 1975.
- L'église Saint-Gengulph, dont plusieurs vitraux ont été brisés par l'explosion du magasin à poudre du fort de Montfaucon en 1906[18],[3].
- La chapelle de Laramey au bord de la route départementale D464.
- Mairie-lavoir.
- Église.
- Église.
- Chapelle de Laramey.
Héraldique
La famille de Gennes portait pour armes : « Une fasce accompagnée en chef de trois coquilles », où les couleurs nous restent inconnues[19].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/doubs-25
- « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Source
- Collection complète des lois, décrets d'intérêt général, traités ..., Volume 22 Par France,Jean Baptiste Duvergier page 198
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Moreau (Odile et Richard), D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles : avec les pèlerins comtois sur les pas de la Vierge Marie. L'Harmattan, Paris, 2012, p. 41.
- R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 343.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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