Georges Bouligand

Georges Louis Bouligand (né le 13 octobre 1889 à Lorient et mort le 12 avril 1979 dans le 6^e arrondissement de Paris)[1] est un mathématicien français[2].

Georges Bouligand

Biographie
Naissance	13 octobre 1889 Lorient
Décès	12 avril 1979 (à 89 ans) 6e arrondissement de Paris
Nom de naissance	Georges Louis Bouligand
Nationalité	Française
Formation	Université de Paris École normale supérieure (1909-1912)
Activités	Mathématicien, professeur d'université
Enfant	Yves Bouligand (d)

Autres informations
Dir. de thèse	Émile Picard

Biographie

Georges Bouligand est reçu à la fois à l’École polytechnique et à l'École normale supérieure en 1909[4], et choisit cette dernière. Il en sort agrégé de mathématiques en 1912, et, à l’aide d’une bourse de la Fondation Commercy, il prépare une thèse, soutenue en 1914, « Sur les fonctions de Green et de Neumann du cylindre »[5]. Il est alors nommé au lycée de Tours, puis au lycée de Rennes où il enseigne en classe de mathématiques spéciales.

En 1921, après un an comme maître de conférences à la faculté des sciences de Rennes, il obtient la chaire de mécanique rationnelle à la faculté des sciences de Poitiers, puis la chaire de calcul différentiel et intégral, après le départ pour Paris de René Garnier qui l'occupait jusqu’alors. Il est nommé à la Sorbonne en 1938, mais c’est seulement en 1948 qu’il prend la chaire d’applications de l’analyse à la géométrie, qu'il garde jusqu’à sa retraite le 30 septembre 1961[6].

Georges Bouligand, Leçons de géométrie vectorielle préliminaires à l'étude de la théorie d'Einstein, Paris, Libraire Vuibert, 1924
Georges Bouligand, Précis de mécanique rationnelle à l'usage des élèves des facultés des sciences, Paris, Libraire Vuibert, 1925 (lire en ligne)
Georges Bouligand, Leçons de géométrie vectorielle préliminaires à l'étude de la théorie d'Einstein, Paris, Libraire Vuibert, 1925
Georges Bouligand, Introduction à la géométrie infinitésimale directe, Paris, Gauthier-Villars, 1932
La causalité des théories mathématiques, Paris, Hermann, 1934
Les aspects intuitifs de la mathématique, Paris, Gallimard, coll. «L'avenir de la science, nouvelle série», 1945
(avec Jean Desgranges) Georges Bouligand, Le déclin des absolus mathématico-logiques, Paris, Sedes, 1949, 270 p.

Gaston Bachelard, Le matérialisme rationnel (1953), Paris, P.U.F., 3ème édition, 1973.

Prix Jules et Louis Jeanbernat et Barthélémy de Ferrari Doria de l'Académie des sciences, pour ses travaux sur les fonctions harmoniques, en 1925[7].
Prix Binoux de l'Académie des sciences, pour ses travaux sur l'histoire et la philosophie des mathématiques, en 1948[8]
Correspondant de l’Académie polonaise des sciences et des lettres[6] en 1930.
Correspondant de la Société royale des sciences de Liège[6] en 1933.
Correspondant de l'Académie des sciences[6] en 1937.
Docteur honoris causa de l'université de Louvain[6] le 2 février 1956.

Archives en ligne de Paris, 6^e arrondissement, année 1979, acte de décès n^o 108, cote 6D 295, vue 15/31.
« Les membres du passé dont le nom commence par B », sur Académie des sciences.
Repris de BOULIGAND Georges Louis, français, 1889-1979, sur ChronoMath.
Histoire de l'Université de Poitiers : passé et présent (1432-1932), Poitiers, impr. de Nicolas, Renault et Cie, 1932, 575 p. (lire en ligne).
Disponible en ligne.
« Réunion d’hommage au Professeur Bouligand », Revue de synthèse, vol. 83,‎ 1962, p. 237-251 (lire en ligne).
Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, vol. 181, 1925, p. 1002.
Isis, vol. 41, n^o 3/4, déc. 1950, p. 303.

Henri Poncin, « Bouligand, Georges », Bulletin de l’association amicale de secours des anciens élèves de l’École normale supérieure,‎ 1981, p. 34-38
Juliette Leloup, L’entre-deux-guerres mathématique à travers les thèses soutenues en France (1914-1945), Paris, 2009 (lire en ligne).
Thèse de l’université Pierre et Marie Curie

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