Germinal Pierre Dandelin

Germinal Pierre Dandelin ( au Bourget, France - à Bruxelles) était un mathématicien belge. Il est surtout connu pour ses travaux en géométrie.

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Germinal Pierre Dandelin
Germinal Pierre Dandelin.
Naissance
Le Bourget (France)
Décès
Bruxelles (Belgique)
Nationalité Belgique
Domaines mathématicien
Renommé pour ses travaux en géométrie
Distinctions premier prix des mathématiques spéciales (1813)

Biographie

Il est le fils de Pierre-Noël Dandelin, administrateur français né en Bourgogne, et de Marie-Francoise Botteman, originaire du Hainaut. Ils déménagent pour la Belgique alors qu'il est encore enfant et y étudie au Lycée de Gand, où il se fait vite remarquer par son excellence. Il remporte, en , le premier prix des mathématiques spéciales et, en novembre de la même année, entre à l'École polytechnique de Paris.

Ses études sont interrompues par la campagne de France, durant laquelle il se joint à la Garde nationale, les promotions 1812 et 1813 de l'École polytechnique ayant été mobilisées par décret impérial pour la défense de Paris. Le , il se trouvait sur la route de Vincennes quand sa batterie fut attaquée par les Russes. Il se réfugia dans les vignes voisines, mais fut blessé d'un coup de lance par un cosaque, lequel fut abattu d'une balle en pleine tête par le fils, âgé de 11 ans, de leur adjudant Clément[1]. Il obtient le grade de colonel après la défaite de Napoléon à Waterloo.

Il obtient par le Duc Bernard de Saxe-Weimar le brevet de sous-lieutenant du génie le .

Il travaille ensuite au ministère de l'Intérieur sous les ordres de Lazare Carnot. Par après, il devient citoyen des Pays-Bas en 1817, puis professeur en génie minier en Belgique, ainsi que membre de l'armée belge.

Dans les années 1820, son nom apparaît dans les listes de membres de la loge La Bonne Amitié à l'Orient de Namur.

Il est élu à l'Académie royale des sciences de Bruxelles en 1825.

Les travaux de Dandelin portent sur la géométrie et principalement sur les coniques, pour lesquelles il démontre plusieurs résultats, en particulier celui que l'on appelle de nos jours le théorème de Dandelin-Quetelet, qu'il prouve en 1822. Son nom est associé à la sphère de Dandelin, à la méthode de Dandelin-Gräffe qui sert à la résolution d'équations algébriques. Il a aussi publié sur la projection stéréographique, l'algèbre et la théorie des probabilités.

Notes et références

  1. Éloge historique de Michel Chasles, membre de l'Académie des Sciences, par M. Joseph Bertrand, secrétaire perpétuel, lu dans la séance publique annuelle de l'Académie des Sciences du lundi 19 décembre 1892.

Sources

  • Biographie du Dictionary of Scientific Biography, 1970-1990, New York .
  • F. Cajori, The Dandelin-Gräffe method, in A History of Mathematics, 1938, New York, p. 364.
  • A. S. Householder, « Dandelin, Lobachevskii, or Gräffe ? », American Mathematical Monthly, no 66, 1959),, p. 464-466.
  • A. Quetelet, G. P. Dandelin, Biographie nationale XIV, 1873, Bruxelles, p. 663-668.
  • C. Runge, Praxis der Gleichungen, Berlin-Leipzig, , « The Dandelin-Gräffe method », p. 136-158.

Liens externes

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