Gian-Carlo Wick
Gian-Carlo Wick est né le à Turin, alors capitale du royaume d'Italie, et mort dans cette même ville le . C'est un physicien italien connu pour ses travaux en théorie quantique des champs et en physique mathématique.
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Naissance |
Turin (Royaume d'Italie) |
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Décès |
Turin (Italie) |
Nationalité | Italien |
Domaines | Physicien |
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Institutions |
Université de Rome Université de Palerme Université de Padoue Université Notre-Dame-du-Lac Université de Californie à Berkeley Université Carnegie-Mellon Institute for Advanced Study CERN Laboratoire national de Brookhaven Université Columbia Université de Pise |
Diplôme | Université de Turin |
Directeur de thèse | Gleb Wataghin |
Renommé pour |
Rotation de Wick Théorème de Wick |
Distinctions |
Prix Heineman Médaille Matteucci |
Biographie
Gian-Carlo Wick soutient sa thèse à l'Université de Turin sous la direction de Gleb Wataghin en 1930. Il va ensuite à l'Université de Göttingen et à l'Université de Leipzig où il se lie avec Werner Heisenberg[1].
En 1932 il devient l'assistant de Enrico Fermi à l'Université de Rome. Après avoir occupé des postes dans les universités de Palerme et de Padoue à partir de 1937, il revient à Rome en 1940. En 1946 il suit Fermi qui part aux États-Unis. Il occupe des postes à l'Université Notre-Dame-du-Lac puis à l'Université de Californie à Berkeley. Refusant de se soumettre aux contraintes du maccarthysme, il part à l'Université Carnegie-Mellon en 1951. Jusqu'en 1957 il alterne avec des périodes à l'Institute for Advanced Study à Princeton et au CERN. À cette date il prend la direction du département théorique du Laboratoire national de Brookhaven.
En 1965 il devient professeur à l'Université Columbia, puis, après sa retraite, il travaille à l'École Normale de l'Université de Pise.
Parmi ses travaux on note la rotation de Wick reliant la physique statistique et la mécanique quantique[2], le théorème de Wick en théorie quantique des champs[3] et l'introduction de la méthode SN (ou méthode des ordonnées discrètes) pour la résolution du transfert radiatif[4].
Distinctions
- Prix Heineman de l'APS, 1967.
- Prix Ettore Majorana, 1968.
- Médaille Matteucci, 1981.
- Membre de l'Académie des sciences des États-Unis.
- Membre de l'Académie des Lyncéens.
- Membre de l'Académie des sciences de Turin.
Ouvrages
- (it) E. Persico, G.-C. Wick et E. Pistolesi, Questioni di matematica applicata : trattate nel IIo convegno di matematica applicata, Roma, 1939-XVII, Zanichelli,
- (en) G.-C. Wick, Invariance principles in nuclear physics, Brookhaven National Laboratory,
- (en) G.-C. Wick, Visual aids to relativistic kinematics, CERN,
Références
- (en) Maurice Jacob, « Gian-Carlo Wick », sur The National Academies Press
- (en) G.-C. Wick, « Properties of Bethe-Salpeter Wave Functions », Physical Review, vol. 96, , p. 1124–1134
- (en) G. C. Wick, « The Evaluation of the Collision Matrix », Physical Review, vol. 80, , p. 268-272
- (de) G. C. Wick, « Über ebene Diffusionsprobleme », Zeitschrift für Physik, vol. 121, nos 11-12, , p. 702-718 (lire en ligne)
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