Giorgio Gaber

Giorgio Gaberščik, connu sous le nom de scène de Giorgio Gaber (né le à Milan et mort le à Camaiore), était un chanteur, compositeur, acteur et dramaturge italien. Il était aussi un guitariste accompli, ainsi que l'auteur de l'une des premières chansons rock en italien. Cependant Gaber était attiré par la chanson française. Avec Sandro Luporini, il fut le pionnier du genre musical connu sous l'appellation « teatro canzone » (théâtre - chanson).

Giorgio Gaber
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Giorgio Gaberščik
Pseudonyme
Giorgio Gaber
Nationalité
Domicile
Activités
Période d'activité
À partir de
Conjoint
Enfant
Dalia Gaberščik (d)
Autres informations
Instrument
Label
Carosello (en)
Partenaire
Genres artistiques
Rock 'n' roll, Chanson (en)
Site web
Discographie
Discographie de Giorgio Gaber (d)
Vue de la sépulture.

Le nouvel auditorium souterrain de la tour Pirelli à Milan lui est dédié.

Biographie

Il naît à Milan en 1939 d'une famille de la petite bourgeoisie[1]. Ses parents s'étaient connus en Vénétie[2] ; sa mère était vénitienne et son père triestin. Par la suite, ils se sont établis en Lombardie.

Carrière

Adolescent, Gaber était essentiellement un instrumentiste, ses guitaristes de référence étaient les jazzman américains : Barney Kessel, Tal Farlow ou encore Billy Bauer. Mais il avait aussi tâché d'apprendre des musiciens italiens ; à Milan, il avait pu écouter Franco Cerri.

Les débuts

Sa carrière de guitariste a commencé dans le groupe Ghigo e gli arrabbiati (« Ghigo » et les Enragés), une formation de Milan, au festival jazz de 1954. Deux ans plus tard, il fit partie des Rock Boys, le groupe d'Adriano Celentano dans lequel Enzo Jannacci jouait du piano. En 1957, le groupe apparut à la télévision pour la première fois.

Toujours dans cette période, il connut Luigi Tenco, qui avait quitté Gênes pour s'installer à Milan. Avec lui, il forma son premier groupe, avec en outre Jannacci, Paolo Tomelleri au saxophone et Gian Franco Reverberi à la guitare. Gaber et Tenco composèrent quelques chansons ensemble et devinrent de bons amis.

En 1958, il fut remarqué par Nanni Ricordi, directeur artistique de la maison d'édition musicale homonyme, qui lui fit passer un essai. Gaber commença ainsi sa carrière de soliste, en enregistrant pour la toute nouvelle Dischi Ricordi quatre chansons : deux reprises, Be-Bop-A-Lula et Love Me Forever, et deux chansons originales en italien dont « Ciao ti dirò[3] » (1958) (Je te dirai salut). Sur l'étiquette des singles, on peut lire : « Giorgio Gaber et son Rolling Crew ». Pour la première fois, son pseudonyme apparaît .

Le succès

Après les premiers singles, Gaber atteignit le succès en 1960 avec la chanson Non arrossire Ne rougis pas »). La même année, il réalisa la chanson la plus connue parmi celles de cette période, La ballata del Cerutti La ballade du Cerutti ») sur un texte de l'écrivain Umberto Simonetta. Pendant les années 1960, ce dernier écrira d'autres chansons à succès qui assureront à Gaber beaucoup d'apparitions à la télévision.Il était un de spectacle, il se trourne également vers le théatre et commence à composer des spectalces appelé teatro canzone.

Gaber était attiré par la chanson française : il écoutait les chansonniers de la Rive gauche parisienne chez qui il retrouvait cette épaisseur culturelle et cette attention aux textes qui manquaient à la variété italienne. En particulier, l'artiste avait déclaré : « Mon maître a été Jacques Brel[4]. »

Sorti de presse en , le livre « Gaber-Brel. « Dialogo » est une œuvre (bilingue) entièrement dédiée à ces deux grands artistes, deux grands protagonistes de la chanson et du théâtre européens, Giorgio Gaber et Jacques Brel. Le livre les rapproche pour la première fois dans une sélection de pièces choisies parmi leur répertoire musical et théâtral, et une vaste bibliographie (interviews, conversations, discours hors-scène) traçant ainsi un parcours expressif inédit.

Le succès le plus étonnant de Giorgio Gaber dans le monde de la chanson francophone est décrit par Vincent Tondo, artiste à la forme internationale BnF comme final de l'émission en hommage à Doctor Winston O'Boogie, enregistrée et diffusée en radio par Silver Music Radio le 9 octobre 2020[5], avec le témoignage de Dora Giannetti disant le poème Il tempo non volava (sur une mélodie inédite de Vincent Tondo interprète d'« Imagine » de Yoko Ono et John Lennon et dont le titre est We pray for health We pray for peace We wanna be free).

Le livre est édité par le Centre culturel italo-français - Claude Louis Piachaud[6] et fait notamment référence à « La souris a peur du chat » de Joël Favreau, à « Tu veux jouer / vuoi giocare con me ? » un film diffusé du vivant de Vannick Le Poulain dans la salle Chaplin de l'Azzuro Scipioni de Rome, en hommage à Ennio Morricone en tant que père de Andrea Morricone compositeur de Tema d'amore. C'était à l'occasion des 80 ans de Richard Starkey, alias Billy Shears, alias Ringo Starr.

Le film a été proposé la première fois à Menton par la Bibliothèque de l'Odyssée, suivi d'un débat en présence de certains acteurs de la vie sociale jouant dans le film, notamment les étudiants de Sciences Po. Menton rendant ainsi hommage au chanteur de la chanson « À ma taille » créée avec Fabienne Colson à Nice au Théâtre de l'Eau Vive, à Antonio de Curtis alias Totò à travers la production du disque « Baciami infinity plus » créé en pensant à Divina Mina (livre) et surtout à l'interview de Giorgio Gaber figurant dans le livre Milano ride e canta, interview réalisée par Dora Giannetti baptisée Gianna par Paolo Limiti fille d'un des pianistes de Giorgio Gaber, le Docteur Ettore Giannetti.

Gianna et Vincent Tondo sont à l'origine du projet d'ouverture d'un cinéma dont le nom serait NUOVO CINEMA VITTORIA à Ramponio[7], en collaboration avec leurs enfants Margot et Antoine-Guillaume, auteur, compositeur interprète et photographe ayant à son actif le projet culturel "QuiTuSais.it - Experience Pop Up", un projet dédié au rôle de la femme dans la société et en particulier du rôle que joue Daniela Maggiulli (Premio America Sanremo 2006, Villa Nobel[8], pour son poème intitulé Sei il sogno della mia vita) dans le monde de l'éducation, l'argument contenu dans le texte de la chanson "Dreaming Man"[9].

Mort

Fumeur de longue date, Giorgio Gaber meurt le premier jour de l'année 2003 après une longue bataille contre le cancer, dans sa maison de campagne à Montemagno près de Camaiore, en Toscane. Il est enterré au cimetière monumental de Milan.

Discographie

  • Il signor G (1970)
  • I borghesi (1971)
  • Dialogo tra un impegnato e un non so (1972)
  • Far finta di essere sani (1973, studio)
  • Far finta di essere sani (theatre recording, 1973–74)
  • Anche per oggi non si vola (1974)
  • Libertà obbligatoria (1976)
  • Polli di allevamento (1978)
  • Pressione bassa (1980)
  • Io se fossi Dio (1980)
  • Anni affollati (1981)
  • Il teatro di Giorgio Gaber (1982)
  • Gaber (1984)
  • Io se fossi Gaber (1985)
  • Piccoli spostamenti del cuore (1987)
  • Parlami d'amore Mariù (1987)
  • Il Grigio (1989)
  • Storie del signor G (1991, VHS)
  • Il teatro canzone (1992)
  • Ma per fortuna che c'è... Giorgio Gaber (1994)
  • Io come persona (1994)
  • E pensare che c'era il pensiero (1994)
  • E pensare che c'era il pensiero (1995)
  • Gaber 96/97 (1996)
  • Un'idiozia conquistata a fatica (1997)
  • Un'idiozia conquistata a fatica (1998, 2e version)
  • Gaber 1999/2000 (1999)
  • La mia generazione ha perso (2001)
  • Io non mi sento italiano (2003)

Filmographie

Notes et références

  1. Rai.it, musicalstore.it
  2. informaTrieste! - È via Gaber il nuovo indirizzo del Rossetti
  3. Super User, « Ciao Ti Dirò », sur www.giorgiogaber.it (consulté le )
  4. F. Poletti, «Giorgio Gaber: i miei cattivi pensieri», Specchio de La Stampa, 21 avril 2001.
  5. « Mixcloud », sur Mixcloud (consulté le )
  6. « 7126567 », sur AFNIL (consulté le )
  7. (it) « A Ramponio Verna ritorna in vita il Cinema Vittoria – VALLE INTELVI NEWS » (consulté le )
  8. (it) « Villa Nobel » (consulté le )
  9. Vincent Tondo et Madrigal France, Single (5 min 28 s) You and me (3 min 26 s) Dreaming man (5 min 03), Madrigal France [distrib. Madrigal France, (lire en ligne)

Liens externes

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